Afrique du Sud-Botswana-Namibie 1ère partie : l'Afrique du Sud, de Capetown au Kgalagadi Transfrontier Park en passant par la côte Ouest et son West Coast NP

Afrique du Sud-Botswana-Namibie 1ère partie : l'Afrique du Sud, de Capetown au Kgalagadi Transfrontier Park en passant par la côte Ouest et son West Coast NP

Afrique du Sud-Botswana-Namibie 1ère partie : l'Afrique du Sud, de Capetown au Kgalagadi Transfrontier Park en passant par la côte Ouest et son West Coast NP 

Du 26 octobre au 8 novembre 2013

Capetown -> Table Mountain -> Cap de Bonne Espérance -> Hermanus -> Oudtshoorn -> Swartberg Pass -> Prince Albert  -> Montagu -> Yzerfontein -> West Coast NP -> Paternoster -> Lambert’s Bay  -> Springbok -> Augrabies Falls NP -> Upington -> Kgalagadi Transfrontier Park (Nossob)

Album photos 1ère partie - Afrique du Sud : Capetown et sa côte méridionale

Album photos 2ème partie - Afrique du Sud : du West Coast NP au Kgalagadi Transfrontier Park
Album photos 1ère partie - Afrique du Sud :
Capetown et sa côte méridionale
Album photos 2ème partie - Afrique du Sud :
du West Coast NP au Kgalagadi Transfrontier Park
En savoir plus...

Dimanche 27 Octobre

Nous arrivons en fin de matinée à l’aéroport du Cap où Serge et Jacline sont venus nous accueillir comme à chaque fois. Comme ils sont arrivés quelques jours plus tôt, ils ont pu se familiariser avec les lieux et ont déjà pris leurs habitudes. Ils nous amènent à l’hôtel qu’on avait réservé et qui se trouve situé à bonne distance des différentes attractions de la ville et du centre. On reprend des forces avec un bon repas au restau et comme le soleil est radieux et le ciel parfaitement dégagé, on attaque direct par la visite de la célèbre Table Mountain. Nous y arrivons en quelques minutes. Il y a beaucoup de monde pour découvrir la montagne emblématique du Cap mais on parvient à prendre le téléphérique assez rapidement. La montée est impressionnante et on ne perd pas une miette du fabuleux spectacle car la cabine tourne sur elle même et on peut admirer la montagne sous toutes ses coutures.

Pour nous remettre de nos émotions, on se ballade sur le sommet de la table par les sentiers pédestres aménagés. Même si nous connaissons déjà les lieux, nous sommes de nouveau éblouis par les panoramas grandioses que l’on découvre de tous côtés. La vue sur Camps Bay surplombée par la chaîne des 12 apôtres est époustouflante. A chaque pas, c’est un nouveau décor que l’on découvre au loin, nous laissant deviner les trésors plus ou moins cachés de la péninsule du Cap. Mais le spectacle est aussi à nos pieds avec l’écosystème unique qui s’est développé sur le sommet de la montagne avec des conditions climatiques si particulières. De petites plantes parsèment les roches et certaines sont très jolies avec leurs fleurs délicates. C’est un vrai plaisir de déambuler dans ce décor magnifique et même si on croise beaucoup de monde, tout le monde semble ravi de vivre cette expérience ce qui rend cette joie très communicative.

Heureusement pour nous, aujourd'hui le téléphérique pour monter à la Table Mountain est opérationnel Avec un temps aussi dégagé, on peut voir dans toutes les directions

Heureusement pour nous, aujourd'hui le téléphérique pour monter à la Table Mountain est opérationnel

Avec un temps aussi dégagé, on peut voir dans toutes les directions

Les plus courageux empruntent le sentier escarpé qui grimpe au coeur des falaises

L'écosystème de la Table Mountain est unique et extrêmement varié, un exemple avec ces adorables petites fleurs

Les plus courageux empruntent le sentier escarpé qui grimpe au coeur des falaises

L'écosystème de la Table Mountain est unique et extrêmement varié, un exemple avec ces adorables petites fleurs

 

Nous terminons notre virée par différents points de vue fabuleux sur la ville du Cap et son immense baie dominée par l’élégante montagne à la tête de lion. Pour clore cette magnifique visite, on s’offre un verre bien mérité sur la terrasse du café-restaurant-souvenirs qui ne désemplit pas de touristes et qui doit faire de sacrées bonnes affaires !

La descente en téléphérique est vertigineuse et encore plus impressionnante que la montée avec une vue fantastique sur la mégalopole et ses environs.

Vue époustouflante sur la ville du Cap depuis la Table Mountain La montagne de Lions's head tient compagnie à la Table Mountain

Vue époustouflante sur la ville du Cap depuis la Table Mountain

La montagne de Lions's head tient compagnie à la Table Mountain

A peine débarqués en Afrique et déjà au sommet de la Table Mountain !

Avant de reprendre le téléphérique pour redescendre en ville, on examine sa mécanique

A peine débarqués en Afrique et déjà au sommet de la Table Mountain !

Avant de reprendre le téléphérique pour redescendre en ville, on examine sa mécanique

Nous reprenons un taxi pour redescendre à l’hôtel. On tombe sur un chauffeur qui parle français alors on discute un peu ce qui a le mérite de nous faire en plus patienter pendant les longs bouchons de retour de week-end. Il est né au Burundi mais s’est réfugié en Tanzanie où il a grandi. Il est surpris d’apprendre que nous connaissons Shinyanga où nous sommes passés lors d’un de nos voyages en Tanzanie. Puis il a émigré en Afrique du Sud pour essayer d’avoir une vie meilleure. C’est ainsi qu’il a eu ce travail de chauffeur de taxi. Même si le travail est mieux payé, la vie ici est très chère et la vie plus dure que ce qu'il avait imaginé, mais il est content de sa nouvelle vie.

Enfin débarrassés des interminables bouchons, nous rentrons à l’hôtel, heureux mais crevés !

Nous terminons la journée par un repas frugal dans notre appartement et nous nous couchons tôt pour tenter de récupérer au maximum de ce démarrage sur les chapeaux de roue.

 

Lundi 28 Octobre

Pour nous aujourd’hui c’est un jour important puisqu’on doit récupérer notre Totoy avec un toit refait et quelques autres nouveaux aménagements qui devraient améliorer notre vie en voyage. Une fois de plus, Serge et Jacline nous font le taxi jusqu’à AluCab qu’on atteint cette fois sans se perdre dans les townships environnants. Leslie nous accueille mais la voiture n’est pas complètement prête. Serge en profite pour régler un problème de vérin cassé sur leur nouveau toit. On traîne dans l’atelier à regarder les différents véhicules en travaux et on examine chaque objet en vente dans le magasin. C'est pas croyable tous ce qu'ils peuvent proposer pour le 4x4 et le camping.

Comme c’est la fin de matinée, on se fait expliquer l’adresse d’un bon restau où on peut déjeuner. On se rend à quelques pâtés de maisons dans une boucherie germanique qui sert aussi des plats. Ambiance des plus typiques et populaires pour un repas roboratif. Puis on revient à AluCab où on récupère enfin notre 4x4. Leslie passe en revue avec David les différentes réparations effectuées ainsi que les aménagements réalisés : c’est du beau travail et on est globalement satisfaits, reste à tester à l’usage. On part direct en centre ville pour aller au bureau des douanes pour faire valider notre nouveau Carnet de Passage en Douane. Malheureusement il est déjà trop tard quand on arrive, les bureaux ferment à 16 heures. Dommage, mais c’est pas grave, cela nous a permis de repérer les lieux pour la prochaine fois.

Comme Serge est crevé à cause d’un rhume carabiné, on reste à l’appartement pour se reposer et dîner avec une bonne soupe revigorante.

 

Mardi 29 Octobre

On commence la journée par une bonne frayeur. En effet, nous avons garé Totoy à l’abri, dans le parking souterrain de l'hôtel comme l’ont fait Serge et Jacline avec leur voiture. La hauteur limite est à peine inférieure à celle de Totoy, mais après avoir examiné la situation on s’est rendu compte que c’était surtout à l’entrée en pente que la hauteur était juste, ensuite dans le parking lui-même, on a bien plus de marge. Mais ce qui s’est avéré relativement aisé dans un sens, se complique sérieusement quand nous souhaitons sortir la voiture : le toit commence à racler le plafond dans la pente de la sortie. On fait différentes tentatives suivant diverses trajectoires mais on se retrouve toujours coincé à l’intérieur. Notre petit manège a fini par intriguer du monde et on se retrouve bien malgré nous à faire le spectacle. On n’en revient pas de s’être fait avoir à ce point là pour quelques centimètres de trop et on a du mal à comprendre pourquoi ça marche dans un sens et pas dans l’autre. A force de batailler, David finit par passer aprés avoir bien raclé le toit de Totoy juste refait à neuf et un horrible bruit !

Une fois revenus à l’air libre, on examine Totoy sous toutes les coutures et il ne semble souffrir que de quelques éraflures. Ouf, on a eu chaud ! On se promet à l’avenir de ne plus s’embarquer dans ce genre de traquenard.

Cette situation plutôt cocasse, bien que quelque peu stressante, ne nous a pas avancé dans notre planning et on part en centre ville pour le bureau des douanes bien tardivement. L’adresse que j’avais enregistrée n’est pas la bonne mais on nous indique gentiment le bon édifice qui heureusement se trouve à peine deux rues plus loin. Après avoir fait un peu la queue, j’explique ma demande au monsieur au guichet. Je lui montre notre CPD actuel et le nouveau en lui demandant de faire la validité de l’échange pour que le nouveau soit maintenant reconnu par les autorités de l’Afrique du Sud et les autres pays de la SADC. Cela ne semble pas lui poser de problème et apparemment il connait la procédure puisque après une dizaine de minutes, je me retrouve avec dans les mains les deux CPD tamponnés de partout et surtout le nouveau validé.

Encouragés par ce succès, je lui tends ensuite les 2 deux CPD de Serge et Jacline en lui demandant de faire la même chose. On croise tous les doigts car leur ancien CPD est périmé depuis plusieurs mois et normalement, cette opération ne devrait pas être possible. Mais heureusement pour nous, il n’accorde aucune attention aux dates et procède de la même façon que pour nous. En quelques minutes, on se retrouve avec nos nouveaux CPD valables pour un an de plus en Afrique du Sud : on peut voyager tranquille maintenant.

On repart aussi vite que possible, on est trop content de ne pas avoir eu les problèmes qu'on craignait. On repart à l’hôtel où on fête ça avec un bon café.

Avant de quitter Capetown pour de bon, on part visiter le quartier de Bokaap célèbre pour ses maisons colorées. On se balade dans les ruelles où de nombreux bâtiments sont neufs ou reconstruits, mais il reste heureusement encore  beaucoup de maisons aux multiples tons pastels ou parfois plus vifs. De temps en temps aussi, des édifices à tendance art déco se distinguent de leurs voisins. On ne rencontre pas grand monde mais le quartier a l’air de vivre sa vie sans forcément vouloir attirer particulièrement le touriste et cette sensation est plutôt agréable. On remonte la rue où on s’est garé le plus haut possible et arrivant à un cul de sac au bout d’une ruelle très pentue, on fait demi-tour. Un homme, intrigué par nos plaques étrangères nous interpellent pour savoir d’où on vient. On lui dit qu’on vient de France et on lui explique notre périple. Il est très content de voir que nous venons découvrir l’Afrique et son pays et nous souhaite chaleureusement un bon voyage.

Les maisons très colorées du quartier de Bokaap

Les maisons très colorées du quartier de Bokaap

Nous rejoignons la grande route pour Camps Bay où on mange dans un bon restaurant avec une superbe vue sur la plage. Avec de la chance, le soleil perce un peu les nuages juste quand on va faire un tour sur la plage, ce qui nous permet d’apprécier pourquoi tant de vacanciers viennent ici pour leur villégiature.

Puis on enchaîne avec Hout Bay et son port de pêche. Des bateaux font leur ravitaillement pour partir en campagne. Le monsieur qui livre la glace aux bateaux vient discuter avec nous. Il nous apprend que les bateaux partent pour 3 à 4 jours et qu'ils pêchent le stockfish et le kingklip. On tentera de s’en souvenir quand on commandera du poisson au restaurant.

La très belle plage de Camps Bay Le port de Hout Bay compte pas mal de gros bateaux de pêche

La très belle plage de Camps Bay

Le port de Hout Bay compte pas mal de gros bateaux de pêche

On assiste au ravitaillement d'un des bateaux avant son départ en campagne de pêche

La péninsule du Cap abrite multitudes de magnifiques baies

On assiste au ravitaillement d'un des bateaux avant son départ en campagne de pêche

La péninsule du Cap abrite multitudes de magnifiques baies

On continue ensuite pour le parc [de Good Hope. On traverse de jolis paysages et on aperçoit même quelques gazelles. La végétation est très changeante en fonction du milieu environnant. Par endroit des nuées de petites touffes blanches forment des tapis qu’on croirait enneigés alors qu’à d’autres les buissons des prothées nous rappellent que nous sommes bien en Afrique du Sud. On parvient ainsi au mythique Cap de Bonne Espérance battu par les vents comme il se doit pour un tel endroit. Comme tout bon touriste, on se livre au rituel de la photo souvenir pour immortaliser notre passage. Alors que nous nous dirigeons vers le cap suivant, nous sommes interceptés par plusieurs familles d’autruches, certaines d’entre elles se révélant particulièrement entreprenantes. On a même droit à un défilé d’adorables petits autruchons qui ne lâchent pas leurs parents d’une semelle. Plutôt surprenant de voir ces volatiles en bord de mer. Un peu plus loin, ce sont des babouins qui investissent les voitures des visiteurs et là, il vaut mieux être vigilants car ces bestioles sont particulièrement intelligentes et surtout pas du tout intimidées par les hommes ce qui peut rendre certaines situations délicates voire dangereuses. Heureusement pour nous, ce n’est pas le cas quand vient notre tour.

C'est assez surprenant de découvrir une autruche en bord de mer Serge et Jacline au Cap de Bonne Espérance

C'est assez surprenant de découvrir une autruche en bord de mer

Serge et Jacline au Cap de Bonne Espérance

Malgré la météo un peu chaotique, on est heureux de se retrouver au Cap de Bonne Espérance

Totoy aussi a droit à sa photo souvenir au Cap de Bonne espérance

Malgré la météo un peu chaotique, on est heureux de se retrouver au Cap de Bonne Espérance

Totoy aussi a droit à sa photo souvenir au Cap de Bonne espérance

Les autruches de la réserve du Cap de Bonne Espérance ne sont pas farouches ! Dans la série

Les autruches de la réserve du Cap de Bonne Espérance ne sont pas farouches !

Dans la série "Pas farouches du tout" la palme revient aux babouins

Nous arrivons à Cape Point en fin d’après-midi. Le funiculaire vient juste de s’arrêter. Pas grave, on montera jusqu’au phare à pied tandis que Serge et Jacline s’avancent doucement vers le camping où on a prévu de passer la nuit. La montée d’une bonne demi-heure se termine par plusieurs marches qui finissent de nous achever. Mais nous sommes récompensés de nos efforts. Nous sommes tout au bout de la péninsule du Cap et les vues de part et d’autres sont magnifiques même si le soleil n’est pas au rendez-vous. Le ciel tourmenté ajoute même à la magie du moment.

Jolie crique isolée à Cape Point Des reliefs tourmentés jusqu'au bout

Jolie crique isolée à Cape Point

Des reliefs tourmentés jusqu'au bout

Reboostés par cette ballade des plus vivifiantes, nous repartons sur les traces de Serge et Jacline. Grâce à la VHF, on arrive à les contacter mais c’est pour apprendre que le camping que j’avais repéré doit être payé à l’avance dans un Pick & Pay qu’ils essayent de trouver. Finalement ils remontent la péninsule jusqu’à trouver trace de ce satané supermarché pour payer le camping. Pendant ce temps, on repère un camping classique où on s’installe et on avertit les parents de David. Ils sont remontés tellement qu’ils sont arrivés au niveau de Muizenberg ! On leur explique où trouver le camping et comme ils ont trouvé un supermarché, ils font finalement quelques courses et reviennent en arrière pour nous rejoindre à la nuit tombante. Le vent nous tient compagnie toute la soirée et les nuages jouent avec nos nerfs mais on parvient à manger notre diner sans une goute de pluie donc on peut s’estimer heureux de cette chance.

 

Mercredi 30 Octobre

Nous mettons à profit le ciel plutôt découvert ce matin pour ranger la voiture et aussi nettoyer le coffre des caisses et de la cuisine qui est trempé et surtout qui a moisi, on ne sait pas vraiment pourquoi. Il y a aussi des problèmes électriques sur la voiture que David finit par identifier et résoudre. On est très content du travail effectué par AluCab mais ces petits désagréments ternissent un peu notre enthousiasme initial.

Du coup, on décolle assez tard pour aller voir les fameux manchots du Cap à la plage des Boulders. Il y a bien sûr beaucoup de monde mais le parc est bien aménagé avec une maison d’informations qui renseigne sur l’installation un peu improbable de cette colonie ici et l’histoire un peu plus générale de ces étranges oiseaux qui ont failli disparaitre de l’Afrique du Sud continentale. Un sentier est aménagé pour permettre aux visiteurs de découvrir les pingouins dans leur élément naturel et aussi d’admirer les superbes plages sur lesquelles les facétieux manchots se sont installés. Afin que la colonie se repeuple, des nids artificiels ont été disséminés dans l’épaisse végétation et de temps en temps, on peut en surprendre quelques uns dans leur habitation moderne. Lors d’un précédent voyage, on avait eu la chance de les voir en pleine activité de pêche, fonçant dans l’océan comme de véritables torpilles et émergeant hors de l’eau comme des fusées : un spectacle vraiment incroyable. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas, ils sont tous en mode sieste ou recherche d’un petit coin d’ombre. Il n’empêche c’est vraiment de drôles d’oiseaux à observer, parés de leur smocking impeccable à se dandiner sur la plage ! Une ballade bien sympathique dans un cadre par moment digne des Seychelles.

Même si on vient à Boulders pour ses manchots, les superbes plages valent aussi le détour La principale attraction de Boulders, c'est sa colonie de manchots du Cap

Même si on vient à Boulders pour ses manchots, les superbes plages valent aussi le détour

La principale attraction de Boulders, c'est sa colonie de manchots du Cap

Les manchots se glissent même dans les endroits où on ne les attend pas

Pour notre plus grand bonheur, les manchots se laissent approcher de près

Les manchots se glissent même dans les endroits où on ne les attend pas

Pour notre plus grand bonheur, les manchots se laissent approcher de près

On poursuit notre remontée de la péninsule pour s’arrêter à Muizenberg où nous déjeunons dans un très bel endroit : l’ancien consulat italien reconverti en maison culturelle et restaurant. Depuis la terrasse où nous n’avons quand même pas osé nous installé pour cause de météo venteuse, nous pouvons contempler l’immense plage où s’ébattent les surfeurs surveillés par les jolies cabane de plage multicolores.

Les cabanes de plage multicolores de Muizenberg

Les cabanes de plage multicolores de Muizenberg

Après ce repas à la délicate cuisine méditerranéenne, nous rejoignons la Nationale 2 qui nous amène à un méga centre commercial où nous faisons notre ravitaillement en courses et qui avec un magasin d’articles outdoor, nous retient plus de temps que prévu.

Le temps est devenu maussade et le ciel s’assombrit de plus en plus, c’est bien dommage car la côte a l’air si jolie avec ses paysages sauvages. Alors qu’on arrive quasiment de l’autre côté de la réserve, on décide de passer la nuit dans un camping à Palmiet, au bord de la mer. Vu la météo de moins en moins clémente on opte pour un restau au village, ce qui nous permet de passer une soirée à l’abri et au chaud.

 

Jeudi 31 Octobre

Nous avons plus de chance qu’hier car le temps est plutôt ensoleillé ce matin bien que très venteux encore. Sans trop y croire, nous levons le camp pour Hermanus. Cette station balnéaire côtée se trouve à l’entrée d’une immense baie réputée pour accueillir des baleines à bosse de juin à novembre. Arrivés dans la coquette petite ville, on se gare à l’entrée de la promenade qui longe la baie et on marche un peu, tout en surveillant les flots.

Sur un promontoire aménagé, beaucoup de gens sont rassemblés, jumelles au poing. Forcément, on s’approche et juste quand on arrive on voit une énorme baleine en train de nager ! Génial ! On s’installe aux premières loges pour profiter au maximum du spectacle. On croit distinguer deux couples mère-petit de baleines franches. Elles restent un peu à la surface puis plongent plus profondément pour réapparaître un peu plus loin. Tout le jeu consiste à repérer où elles ressortiront. Un phoque tente de nous distraire un peu plus loin mais en vain. Tout le monde est absorbé par la quête du jet de vapeur qui trahit la présence de ces fabuleux animaux marins.

Une fois définitivement hors de notre vue, on est très motivés pour les voir de plus près, alors on va au port d’où partent les excursions en bâteau. Malheureusement, il n’y a personne et tous les départs sont pour le lendemain matin. On retourne un peu frustrés à la promenade et encore une fois, juste au moment où on débarque, un couple de baleine passe mais dans l’autre sens. On reste à les observer un bon moment et on décide alors de manger dans un restau, en terrasse avec vue sur la baie, des fois que.

La côte sauvage près de Hermanus Notre première baleine franche à Hermanus !

La côte sauvage près de Hermanus

Notre première baleine franche à Hermanus !

Observer les baleines, c'est participer à une partie de cache-cache géant

La plupart des visiteurs sont des mamans baleine avec leur baleineau

Observer les baleines, c'est participer à une partie de cache-cache géant

La plupart des visiteurs sont des mamans baleine avec leur baleineau

Le temps se gâte petit à petit mais résiste quand même. Au dessert, cerise sur le gâteau, de nouveau des baleines glissent à quelques mètres à peine du bord de la baie. C’est vraiment un spectacle incroyable de voir ces immenses animaux, évoluer avec délicatesse et puissance à la fois. On reste encore un petit moment à les admirer puis on se résout à reprendre la route.

Le temps maussade se maintient comme il peut mais on arrive quand même à avoir de beaux payasages. Revenus à l’intérieur des terres, on roule au milieu des fermes et des exploitations agricoles. On perd un peu Serge et Jacline qui ont suivi d’autres indications données par leur GPS. On tente de les joindre par VHF mais les distances sont trop grandes alors on communique par SMS pour se retrouver.

Entre temps, il s’est mit à pleuvoir de fréquentes averses parmi de trop rares éclaircies. On se pose dans un camping sur une superbe plage près de Mossel Bay et pour se protéger de la pluie, on installe l’auvent au cas où. Comme il pluvine, ça nous suffit pour passer la soirée dans des conditions acceptables !

 

Vendredi 1er Novembre

Il y a eu du vent toute la nuit et il a plu aussi. Au matin, un temps très mitigé nous attend. Il nous tarde vraiment d’avoir plus de soleil et des conditions plus favorables pour apprécier notre voyage, mais pour l’instant on ne peut que faire avec.

Petit à petit les éclaircies se font de plus en plus nombreuses et on finit même par avoir un vrai soleil, nos prières ont dû être entendues. On espère vraiment que ce sera pareil car aujourd’hui on monte la Swartberg Pass que beaucoup désignent comme étant la plus belle passe d’Afrique du Sud. Mais avant on s’arrête à Oudtshoorn pour un bon café pancakes et surtout pour remplir la bouteille de gaz de Serge et Jacline.

On quitte le sympathique et animé centre ville de la petite cité pour visiter une ferme d’élevage d’autruches. Cette attraction touristique classique s’avère particulièrement instructive et agréable. On y apprend plein de choses sur ces drôles d’oiseaux aux capacités étonnantes mis à part celles de leur cerveau ! On découvre également tout le bénéfice qu’en tire les hommes avec le cuir, la viande et bien sûr les plumes si élégantes. Heureusement, il y a aussi ceux qui sont simplement heureux d’apercevoir leur silhouette si reconnaissable dans la nature et qui se contentent d’apprécier la beauté de l’animal. Notre guide est vraiment passionné et très attaché à ces oiseaux et c’est communicatif. Le clou de la visite est une petite partie de rodéo à laquelle participe de courageux volontaires dont on ne fait pas partie. Activité très prospère autrefois pour la beauté et la qualité exceptionnelle de leur plume, l’élevage a beaucoup régressé une fois la mode passée et a même failli disparaître définitivement à cause de l’épidémie de grippe aviaire qui a entraîné l’abattage complet du cheptel de cette ferme à titre préventif.

Ne pouvant se résoudre à un tel massacre, quelques couples ont été amenés dans les montagnes pour échapper à ce funeste sort et une fois le mal passé, ils ont été rapatriés dans la ferme qui s’est lancée dans un programme de reproduction pour repeupler les terres sud africaines avec cet oiseau si emblématique.

Après une heure trente de visite guidée, on reste manger au restaurant de la ferme où on mange de l’autruche mais qui ne vient pas d’ici.

Changement radical de paysage quand on aborde le petit Karoo Oudtshoorn fut, il n'y a pas si longtemps la capitale mondiale de l'autruche

Changement radical de paysage quand on aborde le petit Karoo

Oudtshoorn fut, il n'y a pas si longtemps la capitale mondiale de l'autruche

Pouvoir observer ces petits autruchons d'aussi près permet d'apprécier toute leur beauté

On a beau nous dire que les oeufs d'autruches sont très résistants, on a du mal à y monter dessus sans appréhension

Pouvoir observer ces petits autruchons d'aussi près permet d'apprécier toute leur beauté

On a beau nous dire que les oeufs d'autruches sont très résistants, on a du mal à y monter dessus sans appréhension

Il est temps de reprendre la route mais depuis notre arrivée le ciel s’est bien obscurci et les nuages s’ammoncellent.

On espère monter suffisamment haut pour percer le couvercle nuageux quand on sera au sommet de la passe. Mais au fur et à mesure que la route s’élève, on ne fait que s’enfoncer un peu plus dans cette purée de pois et on finit par gagner le gros lot en ajoutant la pluie au menu.

En plus, la route se retrécit de plus en plus et moi, je suis de moins en moins rassurée car sans voir les à pics, je les imagine et c’est bien plus impressionnant ! On descend de l‘autre côté moins plongé dans les nuages et on parvient à apercevoir un peu des paysages grandioses qui font la réputation de cette passe.

La météo n'est pas des plus clémente pour notre ascension de la passe de Swartberg De temps en temps, une percée dans les nuages nous laisse apercevoir les panoramas à l'à pic

La météo n'est pas des plus clémente pour notre ascension de la passe de Swartberg

De temps en temps, une percée dans les nuages nous laisse apercevoir les panoramas à l'à pic

Les falaises abruptes des montagnes sont très impressionnantes dans la passe de Swartberg

Paysage emblématique du désertique Karoo

Les falaises abruptes des montagnes sont très impressionnantes dans la passe de Swartberg

Paysage emblématique du désertique Karoo

Arrivés sur Prince Albert, nous sommes pris entre le soleil et la pluie ce qui nous donne droit à un superbe arc-en-ciel double.

Comme il ne fait quand même vraiment pas beau, on décide de s’avancer encore un peu au coeur du Karoo en roulant sur la nationale au milieu des plaines désolées. On arrive ainsi dans une petite poussiéreuse qui ressemble à pas grand chose. On s’arrête au camping bien tenu mais dans un environnement pas terrible entre la station d’essence, la nationale, la voie ferrée et le township. Tant pis, on se rattrapera une prochaine fois.


Samedi 2 Novembre

Comme on le craignait, la nuit a été difficile entre les camions sur la route, ceux qui s’arrêtent faire le plein ou une pause puis repartent, les trains sur la voie ferrée et tout le monde qui est resté à côté du camping à discuter très fort et tard dans la soirée. Bref, on a été gâté sur ce coup là !

Malgré cette nuit sans sommeil ou presque, on prend la route qui s’enfonce dans les montagnes. Puis la route fait place à une piste gravel avec de très beaux paysages sauvages parfois très impressionnant. On arrive ainsi à la petite ville de Ladismith. La région est réputée pour sa production de lait et de fromages ainsi que de nombreux vergers d’arbres fruitiers. On en profite alors pour faire quelques ravitaillements en produits laitiers bien qu’ils soient de production industrielle et un éventail de délicieux fruits séchés, en particulier mangues et abricots. La pause se prolonge avec un breakfast bien garni en terrasse pour faire honneur au soleil qui est désormais de la partie.

On suit la route panoramique 62 qui traverse cette très jolie région. On fait un arrêt à l’incontournable pub du coin le Ronnie's Sex Shop. Ce pub pittoresque, est né d’une blague entre copains : Roonie a un jour monté un magasin au bord de la route et l’a tout simplement intitulé Roonie’s shop. Mais un de ces copains un brin plus potache, rajoute un grafiti à sa devanture qui se transforme en Roonie’s Sex Shop. Voyant que les gens s’arrêtent plus nombreux, de cette blague, le magasin devient un pub où maintenant voisins du cru, bikers autant que touristes s’arrêtent pour s’offrir une bière et découvrir cette attraction locale.

Continuant notre découverte de la région, on poursuit la route 62 qui traverse des montagnes de plus en plus fertiles jusqu’à la vallée de Robertson où ce sont arbres fruitiers et vignobles à perte de vue.

Arrivés à la charmante ville de Montagu, avec ses coquettes maisons décorées de rosiers, souvent même des rosiers blancs, on se fait une nouvelle halte au très bon restaurant the Rambling Rose à la cuisine subtile.

Dans la région aride du Karoo, de temps en temps une ferme se laisse apercevoir Après le désert, une surprenante vallée fertile

Dans la région aride du Karoo, de temps en temps une ferme se laisse apercevoir

Après le désert, une surprenante vallée fertile

L'arrivée sur la vallée de Montagu est superbe

Vignes et vergers s'étendent à perte de vue

L'arrivée sur la vallée de Montagu est superbe

Vignes et vergers s'étendent à perte de vue

Puis nous repartons à travers la vallée qui se fait de plus en plus large avec des cultures omniprésentes. On franchit ainsi des kilomètres et des kilomètres de vignes en se demandant quelle peut bien être la production de raisin et de vin de la région. Mais au fur et à mesure qu’on s’approche de nouveau du Cap, les reliefs s’estompent et l’aridité recule un peu. On se retrouve dans le grenier de la région, un véritable pays de cocagne. Puis les cultures font place au blé et à l'élevage des bovins. De temps en temps, on assiste à un retour timide des vignobles. C’est ainsi jusqu’à la côte Atlantique qu’on rejoint à Yzerfontein, dans le camping municipal au bord de la mer, bien rempli en cette soirée de samedi.

Notre longue route du jour est récompensée par un superbe coucher de soleil sur l'océan

Notre longue route du jour est récompensée par un superbe coucher de soleil sur l'océan

Dimanche 3 Novembre

Lever tranquille pour notre petite troupe. On profite du cadre naturel même s’il y a ici beaucoup de monde pour passer le week-end en famille ou entre amis mais tout se passe dans une ambiance bon enfant.

On part ensuite pour le West Coast National Park, cette langue de terre coincée entre l’océan Atlantique et une sorte de long bras de mer qui s’avance dans les terres. Cette configuration particulière des lieux donne naissance à un environnement très particulier de zones humides marécageuses aux eaux parfois saumâtres, de dunes côtières, de lagunes propices à l’accueil d’oiseaux migrateurs et de prairies qui explosent de fleurs après les pluies du printemps austral. On démarre l’exploration des lieux par la visite de la maison du parc qui explique la flore et la faune du parc si spécifique. Pas très loin, un sentier aménagé permet de se plonger au coeur de l’écosystème des zones humides avec heureusement des passerelles pour rester les pieds aux secs. L’atmosphère des lieux est assez irréelle par moments avec les couleurs et les formes des marais mais l’odeur nauséabonde qui se dégage parfois nous ramène direct à la réalité ! Un peu plus loin, au bout de la lagune, on s’installe dans un immense abri aménagé pour observer les oiseaux sans être vus. Les volatiles sont au rendez-vous et il y en a beaucoup et d’espèces différentes. Bien qu’on ne soit pas particulièrement attirés par les oiseaux, c’est un très beau spectacle, très reposant avec bien sûr les flamants roses toujours aussi agréables à regarder.

On continue le long de la lagune qui arbore des couleurs incroyables passant par moment d’un bleu turquoise au vert émeraude. A certains endroits, on peut contempler d’un côté l’étendue immense de l’océan Atlantique qui déverse continuellement ses vagues contre les dunes blondes de la côte et de l’autre côté, la lagune et ses eaux azur cernée par la végétation d’un vert profond.

Des colonies de flamants roses ont élu domicile au West Coast NP L'alternance de marais et de prairies d'herbe confère une atmosphère très particulière aux lieux

Des colonies de flamants roses ont élu domicile au West Coast NP

L'alternance de marais et de prairies d'herbe confère une atmosphère très particulière aux lieux

Le West Coast NP avec ses lacs et ses lagunes mérite le déplacement

Des dunes couvertes de végétation longent l'océan Atlantique sur des kilomètres

Le West Coast NP avec ses lacs et ses lagunes mérite le déplacement

Des dunes couvertes de végétation longent l'océan Atlantique sur des kilomètres

Le parc recèle nombre de trésors cachés comme cette fabuleuse plage aux eaux turquoises

Le parc recèle nombre de trésors cachés comme cette fabuleuse plage aux eaux turquoises

Tout au bout de la lagune, on rejoint en un instant l’océan et la plage aménagée en coin pique-nique. C’est l’endroit idéal pour faire la pause déjeuner avec une vue imprenable. Alors qu’on mange tout en scrutant l’horizon, une forme sombre passe tout près des rochers et surgit soudain hors de l’eau pour prendre sa respiration : une baleine et son petit viennent nous rendre visite pour notre plus grande surprise et notre plus grand plaisir !

Après ce nouveau cadeau de la nature, nous repartons en sens inverse pour remonter tout notre parcours de ce matin et partir ensuite tout au nord pour Langebaan et ses gros bateaux de pêche. On trace ensuite à l’intérieur des terres plutôt désolées pour le petit village de Paternoster, célèbre pour ses langoustes. En cette fin d’après-midi, on s’arrête au meilleur restaurant du coin pour réserver pour le soir mais on nous dit que la saison de la langouste démarre la semaine prochaine. Alors on change de plan et on se console avec quelques délicieuses huitres et un verre de vin blanc tout en admirant la lumière rasante de cette fin d’après-midi sur l’immense baie devant nous.

Ces oiseaux marins inspectent scrupuleusement chaque rocher de la plage La variété des paysages offerts par le West Coast NP est impressionnante

Ces oiseaux marins inspectent scrupuleusement chaque rocher de la plage

La variété des paysages offerts par le West Coast NP est impressionnante

Une immense baie s'avance à l'intérieur des terres

A chaque envolée, le spectacle est magnifique

Une immense baie s'avance à l'intérieur des terres

A chaque envolée, le spectacle est magnifique

Par endroit, on pourrait se croire au coeur des Cyclades ! Un avant goût du spectacle extraordinaire de ce que peut être la saison des fleurs dans le Namaqualand

Par endroit, on pourrait se croire au coeur des Cyclades !

Un avant goût du spectacle extraordinaire de ce que peut être la saison des fleurs dans le Namaqualand

Une superbe fleur, peut-être une orchidée, résiste à la saison sèche Arrivée sur la plage de carte postale de Paternoster

Une superbe fleur, peut-être une orchidée, résiste à la saison sèche

Arrivée sur la plage de carte postale de Paternoster

On continue un peu plus loin sur la péninsule pour le camping de Tietiesbaai dans la réserve du Cap Colombine où on arrive finalement en toute fin de journée. On est seuls ce soir mais à voir toutes les poubelles pleines, le week-end a dû être bien chargé. Pour l’instant, on essaie de trouver un coin à l’abri du vent pour passer une bonne soirée avec l’océan pour nous tout seuls

Lundi 4 Novembre

Le soleil est toujours au rendez-vous, et le vent aussi, mais ce n’est pas bien grave car les températures sont agréables. On est donc très heureux de prendre le petit-déjeuner en pleine nature avec ce temps radieux. On part pour visiter le phare du cap qui est le dernier d’Afrique du Sud à être encore géré par des êtres humains mais il ferme aujourd’hui car la relève arrive justement aujourd’hui par hélicoptère ! Dommage

On revient donc sur Paternoster en passant par la route qui longe une sorte de corniche qui surplombe l’immense plage où se trame un drôle de manège. On s’arrête pour voir plus en détail et on réalise que ce sont des petits bateaux qui reviennent de la pêche sur la grande plage pour être remorqués hors de l’eau par 4x4 ou par tracteurs.

Captivés par le spectacle, on s’offre un breakfast en terrasse d’un bar qui domine toute la scène, pour ne pas en perdre une miette. Le ballet des embarcations, des véhicules et des hommes est presque frénétique accompagnés à chaque occasion par un banc d’oiseaux qui tournoient à l’affût du moindre reste. Puis au bout de quelque temps, l’activité diminue et la plage retrouve son calme. On se décide alors à quitter le village quand on croise les pêcheurs qui vendent leur butin sur le bord de la route : il s’agit de superbes langoustes encore toute frétillantes ! On leur en achète 4 belles, on ne peut plus fraiches.

Plage vivifiante de Tietiesbaai La côte sauvage du Cap Columbine

Plage vivifiante de Tietiesbaai

La côte sauvage du Cap Columbine

L'immense baie de Paternoster

Pêcheurs de Paternoster en pleine action

L'immense baie de Paternoster

Pêcheurs de Paternoster en pleine action

Un va-et-vient constant de 4x4 sur la plage pour tracter les barques des pêcheurs Le très sympathique village de Paternoster est aussi connu pour ses délicieuses langoustes

Un va-et-vient constant de 4x4 sur la plage pour tracter les barques des pêcheurs

Le très sympathique village de Paternoster est aussi connu pour ses délicieuses langoustes

Munis de notre précieuse cargaison, nous avalons les kilomètres sur la route plutôt monotone le long de la côte. Parfois, pour éviter des kilomètres superflus, on emprunte des voies privées qui sont des pistes faites pour l’entretien de la voie ferrée. Elles ne sont plus payantes mais il est nécessaire de s’enregistrer à chaque passage.

On longe la côte au maximum, elle est souvent déserte puis tout à coup couverte de lotissements clôturés, prêts à accueillir leur première maison ou d’autres fois bien plus remplis. C’est assez bizarre de voir toutes ces habitations surgissant ainsi du néant et pouvant abriter autant de monde même si au moment où on passe il y a quasiment personne.

Lambert’s Bay n’est pas aussi attrayant que le pittoresque village de Paternoster. C’est une ville entièrement tournée vers l’industrie de la pêche comme en témoignent les nombreuses usines de transformation de poissons plus ou moins délabrées, et les bateaux dans son port. Mais cette ville, qui possède une très grande baie abritée, est aussi réputée pour la présence habituelle de dauphins. Comme il est l’heure de manger, on s’installe dans un restaurant avec vue sur la fameuse baie. Et justement, à peine assis à attendre notre plateau de produits de la mer, on aperçoit des ailerons qui sortent de temps en temps hors de l’eau. Ce sont bien des dauphins ! Ils sont en pleine chasse d’un banc de poissons pris au piège dans la baie entre eux et des oiseaux. Pendant tout le repas, on assiste à cette scène incroyable avec les piqués des oiseaux qui fondent en véritables escadrilles sur les pauvres poissons alors que plusieurs petits groupes de dauphins s’en donnent aussi à coeur joie sous l’eau. Au bout d’un bon moment, cela finit par se calmer et le banc de poissons, s’il en reste encore, est délaissé par les prédateurs repus de leur spectaculaire festin.

Plateau de fruits de mer à la mode sud-africaine à Lambert's Bay Lambert's Bay plus industrieuse que sa voisine Paternoster

Plateau de fruits de mer à la mode sud-africaine à Lambert's Bay

Lambert's Bay plus industrieuse que sa voisine Paternoster

On reprend la route, alternant encore une fois goudron et piste de gravel. Les paysages sont toujours très secs et arides. Puis en arrivant sur Lutzville changement progressif mais radical : une rivière coule dans la région et permet l’implantation de cultures irriguées. Vignes et vergers d’arbres fruitiers font leur apparition et donnent de suite une impression d’abondance contrastant avec la désolation qui se dégageait le plus souvent des paysages traversés jusqu’à présent.

Une des rares fermes croisées sur la route

Une des rares fermes croisées sur la route

On rejoint ensuite la nationale 7 et là plus rien, mis à part des travaux qui nous arrêtent parfois jusqu’à 10 minutes. Ca ne nous arrange pas mais on n’a pas le choix. Les paysages sont très monotones puis les reliefs s’accentuent pour donner finalement des montagnes. Traversant ce décor de montagne, l’arrivée sur Springbok est plutôt impressionnante avec en plus la lumière de fin d’après-midi. On arrive au camping en toute fin de journée avec beau temps et chaleur alors on peut enfin s’installer pour savourer une bonne bière et prendre le frais. La soirée sera donc dédiée à notre récompense : nos fameuses langoustes de Paternoster au barbecue : absolument terrible !

Langoustes de Paternoster au barbecue dans le bush sud-africain

Langoustes de Paternoster au barbecue dans le bush sud-africain

 

Mardi 5 Novembre

Springbok étant une grande ville pour ce coin d’Afrique du Sud, on consacre la matinée au ravitaillement d’usage : courses de viande et produits frais, eau et carburant. Puis, on prend la route pour le parc national d’Augrabies. Encore une route nationale avec encore moins de monde qu’hier. Il y a vraiment personne et il fait de plus en plus chaud. On cherche un peu d’ombre pour s’arrête pique-niquer et on trouve enfin un pique-nique aménagé à l’abri d’un pauvre parasol en paille mais c’est déjà mieux que rien. Mais l’air est bouillant et le vent nous dessèche en quelques minutes à peine.

Les fermes sont entourées d'une végétation luxuriante qui contraste avec le désert environnant De belles montagnes rompent la monotonie d'un relief souvent plat

Les fermes sont entourées d'une végétation luxuriante qui contraste avec le désert environnant

De belles montagnes rompent la monotonie d'un relief souvent plat

Paysages traversés par la route nationale N14

La rivière Orange toute proche transforme le désert en oasis de cultures

Paysages traversés par la route nationale N14

La rivière Orange toute proche transforme le désert en oasis de cultures

On roule jusqu’à Kakamas puis jusqu’à l’entrée du parc. La chaleur empire et quand on arrive enfin à la réception et sa climatisation salvatrice, je suis au bord du malaise. Je mets du temps pour me remettre de cette température de plus de 40 degrès. On voulait de la chaleur et bien pour le coup, on est servi ! C’est arrivé en peu de temps et manifestement, mon organisme a du mal à s’adapter à ces nouvelles conditions, alors je reste un peu à l’intérieur du bâtiment à profiter de son air conditionné, chose que je fuis habituellement.

Entre temps, le ciel s’est un peu couvert de nuages, ce qui a le mérite de calmer un peu l'ardeur des rayons du soleil. Du coup, on décide d’aller voir les fameuses chutes d’Augrabies qui donnent leur nom au parc, même si en cette saison elles ne sont pas à leur apogée. La promenade avec son sentier aménagé avec passerelles qui surplombent les chutes en plusieurs endroits est quand même impressionnante, même si la chaleur étouffante nous empêche de savourer cette ballade à sa juste valeur. 

Bien qu'on est à la fin de la saison sèche, les chutes d'Augrabies Falls sont impressionnantes On dirait vraiment que ce lézard a été peint à la main

Bien qu'on est à la fin de la saison sèche, les chutes d'Augrabies Falls sont impressionnantes

On dirait vraiment que ce lézard a été peint à la main

On part ensuite s’installer au camping, où Serge et Jacline restent tandis que David et moi nous motivons pour aller explorer l’autre côté de la réserve. Les paysages sont très beaux avec les montagnes au relief très découpé et aux couleurs changeantes en fonction des roches. On ne pensait pas que ce serait aussi joli et on est agréablement surpris. Il y a plusieurs points de vue à admirer et les panorama sont très variés. Mais il est déjà temps de faire demi-tour alors on rebrousse chemin.

Au loin, on distingue d’immenses nuages de sable qui laissent présager de l’arrivée imminente d’une tempête de sable pas très loin. Juste avant la sortie, un petit passage à gué recouvert d’eau mais surtout d’une couche d’algues vertes très glissante, a joué un mauvais tour à un pick-up qui ramène du monde et qui s’est bien planté en dehors du chemin. Même s’ils ne sont pas beaucoup en contre-bas, le terrain très glissant leur rend la tâche encore plus difficile et ils ne sont pas prêts de reposer les roues sur le ciment du passage à gué. David leur propose alors de les tirer avec le treuil. En quelques minutes, ils sont sortis d’affaire et sont tout heureux de repartir comme des fusées. Ils n’ont pas vraiment retenu la leçon on dirait !

Le parc d'Augrabies Falls NP abrite aussi des gorges majestueuses Une petite antilope des rochers monte la garde

Le parc d'Augrabies Falls NP abrite aussi des gorges majestueuses

Une petite antilope des rochers monte la garde

D'étranges formations rocheuses à perte de vue

Une variété incroyable de paysages dans le parc d'Augrabies Falls NP

D'étranges formations rocheuses à perte de vue

Une variété incroyable de paysages dans le parc d'Augrabies Falls NP

Un arc-en-ciel double sans pluie Un véhicule piégé par les algues glissantes du passage à gué que David dépanne

Un arc-en-ciel double sans pluie

Un véhicule piégé par les algues glissantes du passage à gué que David dépanne

On retrouve Serge et Jacline au camp qui est sens dessus-dessous. Ils ont essuyé 3 coups de vents phénoménaux et ne veulent pas dormir dans leur voiture ce soir alors ils partent louer un chalet. Ils déménagent sous la chaleur étouffante tandis que nous nous installons, là où on pense capter le plus d’air possible tout en étant à l’abri de chutes éventuelles de branches ou d’arbres.

Le moindre brin d’air est vital même s’il est super chaud. SI les conditions ne changent pas, la nuit risque d’être très difficile.

Mercredi 6 Novembre

La nuit a été effectivement longue et difficile, elle a été littéralement suffocante car la couverture nuageuse nocturne a retenu toute la chaleur emmagasinée dans la journée. Nous ne sommes pas les seuls à avoir un réveil difficile ce matin. Les rangers font inspection des dégâts de la tempête de la veille. Il y a deux arbres tombés de chaque côté du chalet où dormaient les parents de David, ils l’ont échappé belle.

Il fait déjà chaud de bon matin et on craint pour le reste de la journée. Cela ne nous empêche pas de partir explorer le reste du parc, mais avant, on repart faire un tour aux chutes pour les apprécier dans de meilleures conditions. Comme on a déjà un peu défriché le terrain hier, on sert de guide à Serge et Jacline et on leur montre les très beaux paysages qu’on a découvert hier tandis qu’ils essuyaient le coup de vent. On a droit en prime à voir quelques animaux en particulier à un point d’eau où des girafes viennent s’abreuver. La suite du parcours dans le parc est moins spectaculaire et on quitte le parc en fin de matinée pour rejoindre la nationale 14.

Les chutes d'Augrabies sous le soleil radieux du matin Superbe représentant du Quivertree, l'arbre à carquois, emblématique de cette région d'Afrique

Les chutes d'Augrabies sous le soleil radieux du matin

Superbe représentant du Quivertree, l'arbre à carquois, emblématique de cette région d'Afrique

Silhouettes élégantes des girafes et des quivertrees Grâce à l'irrigation, tout semble pouvoir pousser, même la vigne

Silhouettes élégantes des girafes et des quivertrees

Grâce à l'irrigation, tout semble pouvoir pousser, même la vigne

La route pour Upington est vite avalée. On y fait comme à chaque fois qu’on trouve une ville de nouveau halte pour un ré-approvisionnement complémentaire puis on continue pour le Kgalagadi Transfrontier Park, KTP pour les intimes. Il fait toujours chaud mais moins qu’hier heureusement. La route est très monotone mais on finit par trouver un endroit sympa pour passer la nuit. C’est un super lodge avec un beau camping et une déco des plus originale et éclectique. En plus ils ont un restaurant alors on en profite même si finalement, la cuisine ne s’avèrera pas à la hauteur du reste de l’établissement.

Des cordons de dunes recouvert d'une rare végétation annoncent le Kalahari

Des cordons de dunes recouvert d'une rare végétation annoncent le Kalahari

 

Jeudi 7 Novembre  

Nous ne sommes pas bien loin de l’entrée principale du parc. Les dunes rouges que la route traverse annonce les paysages dans lesquels nous allons nous immerger les prochains jours. Arrivés à la porte d’entrée de Twee Rivieren nous effectuons les formalités d’entrée dans le KTP et surtout les formalités de sortie d’Afrique du Sud et d’entrée au Botswana même si ce n’est que demain qu’on changera de pays car c’est ici que tout se passe sur le plan administratif. Tout est fait rapidement et facilement. Ces deux pays faisant partie de la même union douanière, la SADC, on n’a même pas besoin de faire tamponner nos CPD, les Carnets de Passage en Douane, papiers officiels de nos voitures.

Comme il fait déjà chaud, on va boire un coup au bar-restaurant du camp qu’ils sont en train de restaurer et bien sûr on va faire un tour au shop histoire de voir quels sont les souvenirs qu’on peut emporter. Après cette pause, on prend la piste le long de la rivière Auob. On a droit a de très jolis paysages de dunes rouges couvertes d’une végétation éparse qui entourent la vallée de la rivière. En plus, on a droit régulièrement à des impalas, autruches, oryx et autres bestioles, donc nous sommes ravis. Une voiture nous arrête pour nous signaler un guépard un peu plus loin qui a tué une gazelle, super ! On fonce sur les lieux supposés mais le gros chat se repose à l’ombre d’un arbre pour se remettre de l’effort fourni. On continue un peu plus loin et on s’installe nous aussi sous un coin d’ombre pour pique-niquer.

Les célèbres dunes rouges du Kalahari Clan d'autruches en train de couver ?

Les célèbres dunes rouges du Kalahari

Clan d'autruches en train de couver ?

de jeunes springboks eux aussi accablés par la chaleur Oryx faisant le guet

de jeunes springboks eux aussi accablés par la chaleur

Oryx faisant le guet

Tout le long de la rivière, les arbres réussissent à pousser L'auteur du forfait n'est pas très loin, il se repose à l'ombre, le ventre distendu

Tout le long de la rivière, les arbres réussissent à pousser

L'auteur du forfait n'est pas très loin, il se repose à l'ombre, le ventre distendu

Comme on n’est pas très loin, on revient en arrière pour voir le guépard au cas où il aurait un peu bougé. Juste quand on arrive, il traverse la piste puis s’installe sous un arbre avant de partir dans les dunes, un peu plus au calme. On est enchanté pas ces débuts très prometteurs car on a rarement pu observer un guépard, encore moins d’aussi prés.

Nous avons retrouvé notre guépard chasseur de ce matin Manifestement, il s'est bien régalé de sa prise de ce matin

Nous avons retrouvé notre guépard chasseur de ce matin

Manifestement, il s'est bien régalé de sa prise de ce matin

Enfin, notre guépard nous accorde un peu de son attention

Le guépard a décidé de prendre le large

Enfin, notre guépard nous accorde un peu de son attention

Le guépard a décidé de prendre le large

On prend ensuite une piste transversale pour rejoindre Nossob où on doit passer la nuit ce soir. Comme on a quitté les bords de la rivière asséchée, les panoramas sont différents mais toujours très beaux car particulièrement sauvages avec ces enchaînements de dunes blondes qui ondulent à l’infini. On ne voit aucun animal mais les panoramas sont très agréables à contempler.

Puis on rejoint la piste principale qui longe de nouveau la rivière Nossob. On pensait que retrouver la proximité de l’eau même si elle est enfouie sous le sable de la rivière attirerait la faune des alentours mais on ne voit pas de ses représentants. En plus on ne voit pas forcément bien la vallée de la rivière. Tant pis, on espère être mieux lotis demain matin même si avec notre guépard de ce matin on n’a vraiment pas à se plaindre.

Un petit chacal joue à cache-cache dans les herbes Dans le Kgalagadi Transfrontier Park, on peut admirer de superbes étendues de dunes ocres

Un petit chacal joue à cache-cache dans les herbes

Dans le Kgalagadi Transfrontier Park, on peut admirer de superbes étendues de dunes ocres

La piste suit la vallée entourée par les dunes

Le Kgalagadi réserve de très beaux panoramas

La piste suit la vallée entourée par les dunes

Le Kgalagadi réserve de très beaux panoramas

Le camping du camp était complet alors cette nuit, on dort dans ce qu’ils appellent un chalet. On dira plutôt que ce sont des appartements mitoyens mais de toute façon bien aménagés. On prend un apéro bien mérité vu la chaleur qu’il a encore fait aujourd’hui et bien sûr on dîne sur la terrasse à la nuit tombée pour profiter de la fraîcheur de la nuit qui arrive enfin.

Nous ne sommes pas les seuls à profiter de la nuit, mais pas pour les mêmes raisons. Des chacals rôdent dans l’enceinte du camp malgré les clôtures et l’un d’entre eux, alléché par les odeurs de notre barbecue, s’approche très, très, prés, nullement intimidé par nos gesticulations.

L’intérêt de Nossob, c’est qu’il y a un abri auquel on peut accéder à toute heure et en toute sécurité, qui domine un trou d’eau aménagé. Nul doute qu’en cette période de saison sèche bien avancée, cette eau providentielle attire de nombreux animaux. Mais quand on y arrive, il n’y a pas grand monde, juste un chacal qui vient s’abreuver. C’est rigolo de le voir faire à se relever toutes les 3 ou 4 lapées pour inspecter les alentours. La fatigue de la journée se faisant lourdement sentir, on se rapatrie dans nos pénates sans trop tarder.

 

Vendredi 8 Novembre

Vers 4H du matin un son rauque retentit dans la nuit, bientôt suivi par des réponses toutes aussi puissantes. Un véritable concerto de rugissements de lions commence. Ils sont très très près et se répondent à intervalle réguliers jusqu’à l’aube.

Alors qu’on se lève et qu’on se prépare tranquillement profitant du confort moderne de nos habitations, un branle-bas général s’empare du camp. Il est à peine 6H et beaucoup de monde s’affaire. Alors on va à l’affût d’hier soir et on tombe sur un lion en train de s’abreuver dans la lumière douce du jour naissant. Fabuleux spectacle.

Lion venant s'abreuver au petit matin La journée commence sous les meilleurs auspices avec ce superbe lion

Lion venant s'abreuver au petit matin

La journée commence sous les meilleurs auspices avec ce superbe lion

Magnifique silhouette dans la lumière dorée de l'aube

Au loin, la silhouette du lion s'estompe peu à peu

Magnifique silhouette dans la lumière dorée de l'aube

Au loin, la silhouette du lion s'estompe peu à peu

Puis on revient au chalet pour finir de se préparer et David raconte notre lever à ses parents qui n’avaient pas fait attention à ce fameux affût. Alors il leur montre le chemin et les accompagne puis revient me chercher en courant car cette fois-ci, c’est un lion et une lionne qui sont en train de boire. Je finis de rincer mes cheveux en vitesse et avec encore ma serviette sur la tête j’accours sur les lieux avec l’appareil photo mais trop tard, ils sont partis de l’autre côté.

On termine enfin de se préparer et on va au tableau du camp où les gens repèrent les endroits où ils ont vu des animaux intéressants, quand un gars rajoute un jeton “lion” un peu plus haut vers Kamqua. Parfait, on a l’itinéraire établi pour la journée !

On remonte donc vers Kamqua et quand on arrive au trou d’eau, pleins de gnous sont en train de boire alors que de l’autre côté, les lions sont bien cachés et attendent sagement. Certains font tranquillement la sieste tandis que d’autres semblent s’intéresser de plus près aux herbivores qui s’abreuvent sans pour autant bouger de leur coin. Les places à l’ombre des buissons doivent être chères et personne n’a envie de se les faire piquer ! Nous laissons les gros chats à leur oisiveté béate et entamons la longue piste pour Mabuasehube notre camp de ce soir, mais au Botswana.

Y a pas à dire, les oryx ont un sens aigu du graphisme Les oiseaux attendent que le ratel gratte la terre pour récupérer les bestioles dérangées par ce manège

Y a pas à dire, les oryx ont un sens aigu du graphisme

Les oiseaux attendent que le ratel gratte la terre pour récupérer les bestioles dérangées par ce manège

Lionne en pleine interrogation

Il faut savoir s'organiser pour survivre dans la savane

Lionne en pleine interrogation

Il faut savoir s'organiser pour survivre dans la savane

C'est vraiment pour le principe de dire qu'on est à l'ombre Une superbe piste nous appelle pour le Botswana

C'est vraiment pour le principe de dire qu'on est à l'ombre

Une superbe piste nous appelle pour le Botswana

On traverse de très beaux paysages caractéristiques du désert de Kalahari avec les dunes parsemées d’une herbe sèche et de buissons épineux. De temps en temps, on surprend quelques animaux dans cet environnement si inhospitalier. La piste est assez pénible avec constamment trous et bosses dans le sable, donc on avance lentement. Et surtout, il fait très très chaud alors c’est vite crevant, le Botswana, ça se mérite. Même la halte pique-nique s’avère éprouvante dans cette chaleur et pourtant, on a trouvé de l’ombre.

Au bout de plusieurs heures de ce régime, on arrive à la zone de Mabuasehube mais il nous faut encore rejoindre notre emplacement de camping perdu dans la brousse. Heureusement, le sable profond disparait progressivement et l’état de la piste s’améliore. Les paysages ont doucement changé et sont magnifiques. J’adore rouler dans ces décors sauvages avec la piste de sable tour à tour blanc, blond ou ocre, les herbes séchées qui ondulent au gré du vent, quelques acacias et un ciel immense.On arrive ensuite dans la région des pans, ces lacs salés asséchés qui regorgent d’eau et donc de vie à la saison des pluies. Mais là, nous sommes à la toute fin de la saison sèche et il y a peu d’animaux mais ce n’est pas grave car c’est de toute façon très beau.

Arrivés à notre pan, on trouve un groupe de gens installés dans un camp et on discute un peu avec eux. Ils nous conseillent de tout ranger la nuit, même les chaises, à cause des hyènes qui peuvent emporter n’importe quoi si ça leur chante. On laisse nos voisins pour nous installer à notre emplacement quelques centaines de mètres plus loin. On a une très jolie vue sur le pan mais pas de point d’eau donc peu de chance d’avoir des visites d’animaux.

Pourtant, une jolie mangouste jaune nous rend visite et s’approche très facilement. Au lieu de lui donner à manger, chose qu’l ne faut absolument pas faire de toute façon, nous lui laissons une coupelle remplie d’eau et on la laisse boire. Elle semble se délecter du déliceiux breuvage mais n’en abuse pas pour autant, elle doit être habituée à s’en passer pour survivre. Au loin, une hyène brune passe et se perd dans la végétation dès qu’elle s’aperçoit qu’on l’a repérée. Et puis on a droit à un fantastique coucher de soleil : pas de doute, on est bien dans le Kalahari.

Afrique du Sud-Botswana-Namibie 1ère partie : l'Afrique du Sud, de Capetown au Kgalagadi Transfrontier Park en passant par la côte Ouest et son West Coast NP

Ca peut toujours servir :

  • Visas Afrique du Sud : gratuit, à l'aéroport
  • 1 Euro = 12,5 ZAR =  12,5 Rands Sud-africain
  • 10 ZAR (rands) = 0,8 Euro
  • Litre Gas-oil : de 13,39 à 14,21 ZAR
  • Guide utilisé : The Lonely Planet : Excellent guide en langue anglaise, existe aussi en version française. J'ai retasté pour comparer avec les Bradt qui sont très bons sur toute la partie Afrique Orientale avec en plus un blog pour les infos mises à jour.
  • Cartographie : Tracks for Africa (T4A), un excellent outil recensant points d'intérets, hébergement, commerces, ... en plus des pistes et routes. Mais des erreurs subsistent donc toujours être vigilants et avoir une carte papier aussi !
  • Repas standard pour 2 (1 plat avec avec 1 boisson par personne) = de 200 à 300 ZAR pour établissement style sanck / resto, de 400 à 500 ZAR pour les restos au standing plus élevé ou dans des zones plus touristiques.
  • La carte Pass pour les parcs : Wildcard Couple International = 2330 ZAR, pour droits d'entrée dans tous les parcs nationaux dont le Kruger NP, et beaucoup de réserves régionales, valable un an. 
    Bien sûr, cela ne prend pas en compte l'hébergement camping, bungallow, ...
  • Hébergement : S'il y a un pays où on peut camper dans les meilleures conditions et au meilleur rapport qualité / prix, c'est bien l'Afrique du Sud. Souvent les campings font partie d'un lodge ou d'un complexe plus touristique comprenant chalets à louer, bar, restaurants et activités. Le niveau de service et de confort est souvent supérieur (baignoires, laundry, ...) pour que les vacanciers y passent un maximum de temps. Du coup, ils sont parfois moins intimistes, mais on ne peut pas tout avoir !
    • Rockwell All Suite Hotel & Apartments - Capetown : (1 nuit / 2 personnes sur la base d'un appartement pour 4) = 1700 ZAR
      Dans un quartier touristique proche de toutes les attractions principales du Cap. Résidence standing avec tout le confort et personnel attentionné. Bonne adresse à un prix raisonnable pour le standing.
    • Oatlands Holiday Resort - Boulders : (1 nuit / 2 personnes + la voiture) = 200 ZAR
      Pas super, notamment l'état des sanitaires mais les emplacements sont sympas avec une assez belle vueet on n'avait pas d'autres choix !
    • Pamiet Caravan Park - Pamiet :  (1 nuit / 2 personnes + la voiture) = 110 ZAR
      Plus rustique et sauvage mais très agréable et très bien situé au pied de l'océan. Accueil sympa
    • Camping Dwarswegstrand - Mossel Bay: (1 nuit / 2 personnes + la voiture) = 220 ZAR 
      Dans un complexe touristique plutôt haut de gamme avec tout ce dont on a besoin. Très bonne adresse, excellent accueil et très bonne situation au pied de l'océan.
    • Sit en Rus Caravan Park - Laingsburg : (1 nuit / 2 personnes + la voiture) = 180 ZAR
      Dans un environnement pas terrible, à côté d'une station service sur la nationale N1, de la gare et du township, mais un camping plutôt bien tenu. Bruyant, forcément.
    • Yzerfontein Camping - Yzerfontein : (1 nuit / 2 personnes + la voiture) = 100 ZAR
      En bord de mer, emplacements dans la végétation. Attention, immense mais pris d'assaut les week-ends et pendant les vacances scolaires. 
    • Tietiesbaai Rest Camp - Paternoster : (1 nuit / 2 personnes + la voiture) = 65 ZAR
      Camping de la réserve naturelle de Cape Columbine, simple mais très bien . On y va forcément pour être au coeur de la nature
    • Springbok Caravan Park - Springbok : (1 nuit / 2 personnes + la voiture) = 150 ZAR
      Bien entretenu. Bon pour une halte sur la route du KTP.
    • Augrabie Falls - Augrabie Falls NP : (1 nuit / 2 personnes + la voiture) = 167,25 ZAR
      Camping de la réserve naturelle de Augrabie Falls NP. Typique des campings des grands parcs naturels d'Afrique du Sud. Forcément, bon niveau d'équipements pour profiter d'un séjour agréable.
    • Camping Molopo Lodge - entre Upington et KTP : (1 nuit / 2 personnes + la voiture) = 300 ZAR
      Excellente adresse. Aménagement et décor très personnalisé. Ambiance très agréable également au bar et dans le lodge. Mérite une halte sns aucun doute.
    • Nossob - Kgalagadi Transfrontier Park, KTP : (1 nuit / 2 personnes en chalet) = 712 ZAR
      Chalet équipé pour passer un séjour agréable au KTP. Equipement et décor basique mais agrable pour le prix. Dans le camp de Nossob, on trouve tout ce qui est nécessaire pour se ravitailler au minimum
  • Highgate Ostrich Farm Tour - Oudtshoorn :  Visite de la ferme :  110 ZAR par personne.
    Dure 2 heures, très intéressant et sympa avec un guide passionné. Le resto est très bien aussi. A faire 
  • Formalités de passage de frontière entre Afrique du Sud et Botswana dans le KTP :
    Vous ne pouvez entrez dans le KTP par un pays et sortir par un autre que si vous avez réservé au minimum 2 nuits dans le parc. Les formalités de sortie d'Afrique du Sud et d'entrée au Botswana s'effectuent au poste frontière de Twee Rieveren dès que vous entrez dans le parc. 
    Par contre, si vous entrez et ressortez par le même accès au KTP, vous pouvez aller dans la partie Botswana ise du KTP sans faire les formalités 
  • 2 langoustes fraiches achetées en bord de route directement au pêcheur : 120 ZAR

 

Revenir