Afrique du Sud 2ème partie : objectif Totoy !

Afrique du Sud 2ème partie : objectif Totoy !

Du 6 au 16 décembre 2010

Parc Kruger -> Santa Lucia -> Port Elizabeth -> TOTOY enfin ! -> Johannesburg -> Nelspruit -> Komatiepoort

 

Album photos : Afrique du Sud 2ème partie : objectif Totoy

Album photos : Afrique du Sud 2ème partie : objectif Totoy

Lundi 6 décembre

On s’est couché avec la pluie et on se lève encore avec la pluie, une pluie fine qui n’a pas l’air de vouloir céder sa place au soleil. On n’est pas très motivé car avec cette météo, les animaux sont moins facilement visibles, ils restent souvent à l’abri.

Malgré tout, c’est encore un jour de chance pour nous, car on voit un attroupement de voitures arrêtées au bord de la route et qui dit voiture dit spectacle garanti. En effet, un léopard se prélasse sur une branche d’un grand arbre. Ce félin particulièrement discret est très répandu et pourtant, difficilement observable du fait de sa timidité. L’occasion est donc trop belle et on reste plus d’une heure à l’observer en espérant qu’il bouge mais en vain.

En pleine action ! Attention, il va bouger
En pleine action !

Attention, il va bouger

On continue cette route des boulders, sortes de rochers aux formes arrondies et on tombe sur de très furtives mais très élégantes antilopes, à priori des Sables.

On fait de nouveau halte vers 10heures pour notre traditionnel breakfast à l’Anglaise dans une halte pique-nique aménagée avec un petit snack. Une adresse connue des touristes mais aussi des singes vervets. Ces espiègles petits singes, d’une agilité et d’une rapidité incroyables, sont aux aguets dès que quelqu’un a quelque chose à boire ou à manger. Ils virevoltent dans la charpente de cet immense toit de chaume traditionnel pour chaparder quelques friandises. Le plus incroyable, c’est que bien que tout le monde soit très vigilant, ils arrivent à nous voler, profitant du quart de seconde d’inattention. Je les soupçonne même de faire diversion pour détourner notre attention. En tout cas, ça met de l’animation.

Un peu plus loin de superbes et rares antilopes Sable Se lever à 4H du mat, forcément ça creuse. Du coup, halte obligatoire en milieu de matinée pour un copieux breakfast
Un peu plus loin de superbes et rares antilopes Sable

Se lever à 4H du mat, forcément ça creuse.
Du coup, halte obligatoire en milieu de matinée
pour un copieux breakfast

Nous revenons par la même route et du coup on refait un petit coucou à notre léopard qui a quand même changé de branche mais pas plus, manifestement il a besoin de se remettre de sa nuit sûrement très mouvementée.

Nous passons au camp de Skukuza, qui est très développé et on profite de l’accès Internet pour prendre des nouvelles du bateau qui devrait arriver très vite à Port Elizabeth. J’appelle Nadene, notre transitaire qui a besoin du Carnet de passage en douane pour préparer les formalités pour la voiture. On se renseigne pour faire envoyer le document dans les plus brefs délais mais finalement, ça n’est pas possible.

A force de retourner tous les scénarios dans tous les sens, on se décide à prendre la route pour Port Elizabeth et amener nous-même le CPD. Si le bateau arrive avant la fin de la semaine, on pourra récupérer la voiture avant samedi et commencer ainsi notre remontée express pour le Kenya avec une marge supplémentaire de temps. Seul hic, c’est qu’on doit aussi ramener la voiture de loc à Johannesburg et qu’on a un vol prévu le de Joburg à Port Elizabeth et puis on a juste 1700 Kilomètres à faire d’ici Port Elizabeth ! Bref, pas de temps à perdre, on part de suite.

Une dernière photo pour la route

Une dernière photo pour la route

On sort du parc sous un ciel gris, direction Barberton, ancienne ville minière, où on se perd. La campagne est dédiée à la culture des fruits : mangues, litchis, noix de macadamias et autres gourmandises. Puis on arrive à Badplaas, où on trouve quand même un camping pas trop mal. On n’a pas beaucoup avancé depuis ce matin. Les routes ne sont pas en super état et il y a pas mal de circulation, surtout des camions liés aux mines. On doit se rendre à l’évidence : on s’est un peu trop emballé ce matin. Notre plan n’est pas vraiment réalisable, d’autant plus qu’on n’est pas sûr de l’arrivée du bateau avant le 10. Inutile de tout chambouler et de se compliquer la vie pour une issue plus qu’incertaine. Donc, changement de programme, on en revient au plan initial : un petit tour sur la côte à Santa Lucia.

 

Mardi 7 décembre

On poursuit notre route pour Carolina puis Ermelo. La route est vraiment infernale à cause des potholes, d’énormes nids de poule, et des camions des mines. On n’avance pas bien vite. Enfin on rejoint la nationale, on espère que les conditions de circulation seront meilleures mais non car il y a beaucoup de travaux. A un moment, on reste arrêté une demi-heure à cause de la circulation alternée. Un chauffeur de camion, intrigué par notre 4*4 de location vient discuter avec nous, nous pose pas mal de questions et on découvre que sa sœur vit à Paris et rentre prochainement pour les vacances. Il nous explique la route pour Santa Lucia.

La nationale finit par s’améliorer et on arrive en fin de journée à Santa Lucia dans la province du Kwazulu Natal. La ville a l’air d’une bonne grosse bourgade touristique mais sympathique. On tourne quand même pas mal en rond pour trouver un camping. C’est un de la réserve, plutôt basique mais bien situé.

Sitôt l’emplacement choisi, on va voir les hippopotames qu’on entend avant que la nuit tombe définitivement. On aperçoit même les crocodiles : tout le comité d’accueil est bien là.

A Santa Lucia aussi, il faut faire attention aux crocos

A Santa Lucia aussi, il faut faire attention aux crocos

 

Mercredi 8 décembre

On part en centre-ville pour se renseigner sur les alentours à visiter, en particulier la réserve de Isimangaliso Wetland Park et on profite aussi de l’occasion pour faire de nouveau un tour sur internet et voir où en est notre bateau. La ville respire une atmosphère bien sympathique qui invite à un séjour de plus longue durée.

Le temps est mitigé mais laisse quand même apparaître des rayons de soleil lors d’éclaircies toujours les bienvenues.

La réserve offre de très beaux paysages de forêt luxuriante avec des espèces d’animaux que nous découvrons pour la première fois et que nous ne savons pas identifier comme ces 3 sortes d’antilopes que nous venons de voir, en particulier de toutes petites antilopes souvent camouflée à l’orée des bois. Il y a aussi, les animaux plus traditionnels comme les singes, les zèbres et les kudus, et même des rhinos superbes au milieu de l’herbe tendre et verte. La faune ne représente pas le seul attrait de la réserve, la variété des paysages est importante, on passe des collines couverte de forêt, aux paysages de lagune avec des airs de savanes. Les pistes divaguent entre lacs et mer. Il y a même un point de vue depuis le quel on aperçoit la mer d’un côté, et un immense lac avec ses zones humides de l’autre. Dommage que le soleil ne soit pas de la partie pour illuminer toutes ces couleurs.

Un nouvelle espèce de gazelles que nous découvrons dans la réserve de Santa Lucia Une famille rhinocéros au complet !
Une nouvelle espèce de gazelles que nous découvrons
dans la réserve de Santa Lucia

Une famille rhinocéros au complet !

Depuis la réserve, vue sur la mer. Dommage que le soleil ne soit pas de la partie Ces petites antilopes sont trés répandues ici, le plus souvent près des bois
Depuis la réserve, vue sur la mer. Dommage que le soleil ne soit pas de la partie Ces petites antilopes sont trés répandues ici, le plus souvent près des bois

La particularité de la réserve de Santa Lucia, plus exactement Isimangaliso Wetland Park, réside également dans sa partie marine, la côte, les rivages ainsi que l’espace marin font partie du parc naturel.

Malgré tout, les activités humaines sont autorisées à certains endroits comme cette espèce de port naturel que nous découvrons sur la plage. Quand on y débarque, c’est la frénésie sur la plage, les bateaux qui étaient de sortie rentrent de leur virée. Pour cela, ils se dirigent droit vers la plage à fond les manettes pour s’échouer le plus loin possible. De là, des 4*4 arrivent et les treuillent sur leur remorques pour les ranger ensuite sagement aux bords des dunes. Le ballet est incessant et très spectaculaire.

Beaucoup d’entre eux sortent pour pêcher avec pour certains des jet-skis spécialement équipés. Le site est aménagé pour que les pêcheurs puissent nettoyer leur prise comme cette superbe dorade coryphène. David, qui aime beaucoup la pêche en mer, est impressionné.

Les bateaux sont treuillés pour être mis sur la remorque Tout est prévu sur place pour les pêcheurs et leur butin
Les bateaux sont treuillés pour être mis sur la remorque

Tout est prévu sur place pour les pêcheurs et leur butin

Bien sûr, il y a aussi tous ceux qui profitent des joies de la baignade et des sorties à la plage entre amis ou en famille. Une atmosphère très bonne enfant qui nous décide à rester le temps d’une pause pique-nique. Malheureusement le temps se gâte assez vite et la plage se vide en un clin d’œil.

On continue tranquillement notre visite de la réserve puis on part pour Durban.

Les paysages sont vraiment très variés On dirait un chamois
Les paysages sont vraiment très variés

On dirait un chamois

La route traverse d’immenses forêts d’arbres ressemblant à des pins ou des sapins, ce qui est assez inattendu dans notre esprit. Et puis bien sûr il y a toujours les camions des mines. Quand on rejoint enfin la nationale, tout change et c’est maintenant d’immenses étendues couvertes de canne à sucre que nous traversons. Maintenant il pleut assez fort et ça gêne pas mal la visibilité ce qui nous fait rater la sortie. On se perd et on tourne pas mal en rond dans des petits bleds qui ne sont pas très tentants, tout paraît gris. On arrive quand même à la station balnéaire recherchée en se disant qu’on devrait trouver un bon camping. Mais c’est en fait une immense zone résidentielle et on bataille pas mal de temps dans la nuit pour finir par en trouver un qui n’a pas de cuisine aménagée et où on ne peut pas faire de barbecue par terre. Il y a un resto mais c’est trop tard. Bref, tout ça plus un malentendu avec le gardien du camping à propos d’un key deposit fait que je pars d’un fou rire qui mettra pas mal de temps à se dissiper. Comme il pleut de nouveau, on se réfugie à l’intérieur de notre voiture pour manger une salade. Finalement, on est content d’avoir opté pour ce modèle bien plus pratique en saison de pluie qu’un 4x4 équipé d’une tente de toit.

 

Jeudi 9 décembre

On se lève tôt car on va avoir pas mal de route à faire. Il fait grand beau, alors on va faire un tour sur la plage où règne déjà pas mal d’activités. L’endroit a l’air bien agréable mais on n’a pas le temps d’en profiter car il faut tailler la route pour être au plus près de Johannesburg ce soir. La route est très monotone mais on sait bien qu’aujourd’hui on n’aura pas le temps de visiter alors le principal, c’est d’avancer et puis, la route est bonne, ça nous change des autres fois.

Jolie station balnéaire

Jolie station balnéaire

En fin de journée, on sort de la Nationale 3 pour trouver le camping qu’on a repéré et qui est sur la route de Meyerton. On a l’impression de rouler sur une petite départementale à travers la campagne alors qu’on est juste à une soixantaine de kilomètres de Jobourg. Il n’y a pas vraiment d’indication mais on finit quand même par trouver notre camping qui apparemment se trouve dans une petite réserve.

L’impression est un peu bizarre, on se retrouve dans un endroit un peu isolé mais quand même agréable, ça fait un peu atmosphère de fin de saison touristique avec un établissement qui a dû avoir ses heures de gloire jadis car il y a des bains aménagés. C’est somme toute un bon plan.

Comme on est arrivé tôt, on est content, on va pouvoir tranquillement préparer le repas du soir avec de superbes Tbones au BBQ. A 17 heures, les quelques sud-africains présents sont déjà à l’œuvre pour préparer le braai. On n’est pas au même rythme mais on les talonne de prés. Malheureusement pour nous, un violent orage se déclare avec une forte pluie. On se trempe en quelques minutes sous cette pluie battante pour mettre les toiles de protection sur la cellule du 4x4. J’attrape froid et je ne me sens vraiment pas bien. Je suis malade toute la soirée et suis incapable d’avaler quoique ce soit.

 

Vendredi 10 décembre

Il a plu fortement une bonne partie de la nuit nous rendant le sommeil assez agité. Mais pas de grasse matinée pour nous, on doit aller à Jobourg pour rendre le 4x4 de location et prendre notre avion pour Port Elizabeth.

On rend la voiture en une heure et ils nous amènent à l’aéroport. L’avion part avec trois quarts d’heure de retard. On débarque à Port Elizabeth et on loue une petite voiture et on tourne en rond pour découvrir la ville, pas particulièrement attirante d’ailleurs.

On commence néanmoins notre recherche de logement pour ces quelques jours mais finalement, ce n’est pas évident du tout. On visite des locations, pose des questions mais rien ne nous motive vraiment. L’après midi passe et on se retrouve sans rien. On commence sérieusement à se poser des questions. Finalement on s’installe au Willows Madiba Resort, un complexe touristique un peu à l’écart qui a des bungalows assez sympas sur la plage, où on pourra se faire à manger, laver notre linge et préparer nos courses de ravitaillement qu’on mettra dans le Totoy.

 

Samedi 11 décembre

Je fais la grasse matinée pour me remettre un peu. David pendant ce temps là explore un peu les environs et puis soudain il m’appelle : une baleine ! Une baleine ! Lève-toi vite !

Nous scrutons l’horizon et tout à coup, au loin une masse énorme surgit des flots et se laisse tomber dans un énorme splash : c’est une superbe baleine avec de longues nageoires élancées. Elle nous fait comme ça un spectacle de toute beauté pendant plusieurs minutes, variant les figures artistiques. Puis plus rien. Le soleil est de la partie, la journée ne pouvait pas mieux commencer.

 

La côte aux alentours de Port Elizabeth est très sauvage

La côte aux alentours de Port Elizabeth est très sauvage

On part en ville faire du shopping et faire les courses. On va aussi repérer le port de Coega dès fois qu’on verrait notre bateau qui est arrivé dans la nuit de vendredi à samedi donc aucun regret. On aurait pas récupérer notre Totoy avant ce week-end, on a bien fait de ne pas chambouler notre programme.

 

Dimanche 12 décembre

Avant d’attaquer notre journée, on attend d’être transféré de chalet car sinon on n’avait pas de logement pour ce week-end. Une fois le déménagement effectué, on déjeune puis on part au magasin d’équipement de camping qu’on avait repéré hier : pour nous c’est la caverne d’Ali Baba. Il nous tarde d’y revenir avec Totoy.

On part ensuite se promener à Sardinia Bay puis à Jeffreys Bay, temple du surf. On est assez déçu par l’endroit. La ville s’étire le long de la route qui longe l’océan et ses fameuses vagues, mais on ne ressent pas vraiment une âme à ce lieu. Peut-être que le vent qui souffle en permanence et qui disperse la poussière un peu partout y est pour quelque chose.

On pousse jusqu’au Cap Saint Francis qui lui, nous plait beaucoup avec une ambiance plus pittoresque. On s’attarde sur les lieux et du coup on rentre de nuit.

 

Lundi13 décembre

Le grand jour est arrivé ! Nadene nous a appelés et elle vient carrément nous chercher car on a rendez-vous avec les douanes à 10 heures dans la zone industrielle de Coega qu'on trouverait difficilement tout seul.

On arrive sur place dans une espèce de cour fermée avec des containers entassés dans tous les sens. Le responsable s’occupe de notre cas et on commence à le voir partir dans tous le sens comme s’il cherchait notre container, ça nous inquiète un peu car vu la multitude de containers présents autant chercher une aiguille dans une meule de foin. Finalement, il le trouve mais ils sont obligés de jouer aux chaises musicales pour le sortir. Bref, le moment tant attendu arrive et c’est avec beaucoup d’émotions qu’on assiste à l’ouverture des portes. Ils le sortent et on s’attend à une inspection minutieuse de la part du douanier mais en fait il jette juste un coup d’œil, demande à David d’ouvrir le capot et basta ! Nadene les accompagne à leur bureau pour les paperasses. Pendant ce temps David regonfle les pneus et examine rapidement Totoy : il est en pleine forme. Puis Nadene revient, on la paye et on la remercie pour son efficacité et sa patience car mon anglais n’est pas toujours à la hauteur et notre cas était quand même particulier. Et voilà c’est fini, on peut s’en aller ! Il est midi et notre véritable périple peut enfin commencer !

L'instant de vérité : notre Totoy sort enfin de sa boite !

L'instant de vérité : notre Totoy sort enfin de sa boite !

On rentre au Willows Madiba Resort pour transférer les affaires et les courses. On va manger en ville puis on va changer de l’argent dans une banque. Après trois quarts d’heure d’attente on apprend qu’ils ne font pas de change sur place : on est assez énervés et on réussi finalement à trouver une autre banque où on attend pas mal aussi mais on ressort avec du change. On rend la voiture de location à l’aéroport puis on prend le taxi pour revenir au camping pour retrouver notre Totoy et partir pour de bons.

On s’arrête quand mme au magasin outdoor et on s’éclate à voir tous les équipements souvent très ingénieux qu’on peut se procurer. On trouve même des sièges pour remplacer les nôtres qui sont tous rouillés mais peu encombrants et pour lesquels on avait jusqu’à présents jamais trouvé de remplaçants qui nous conviennent. C’est chose faite désormais.

On sort de la ville et on récupère la nationale qui s’enfonce de plus en plus dans les paysages rudes et désolés du désert du Karoo.

Il y a très peu de population, de rares villages de temps en temps. On se demande bien où on va pouvoir dormir. On fait une première tentative devant les grilles d’un soi-disant camping mais après plusieurs minutes d’attente toujours personne. Heureusement, un peu plus loin, on tombe sur le camping de Middleton qui est plutôt sympa bien que désert. Il y a même un resto mais personne. C’est même un peu flippant mais quelques voitures y viennent en début de soirée. Au moins, on ne sera pas gêné par les voisins ! 

 

Mardi 14 décembre

Poursuite de la remonte de la nationale. Y a pas grand chose et on se sent un peu perdu. En tout cas, il ne faut surtout pas rater une station d'essence car il y en a peu. De rares fermes isolées adeptes de l’élevage extensif parsèment le paysage. Les éoliennes typiques avec leurs ailes de fer rouillées surgissent de terre pour abreuver tout ce monde : on a vraiment la sensation d’être dans un désert et pour cause c’est celui de Karoo.

Paysages désolés du Karoo le long de la nationale qui remonte à Joburg

Paysages désolés du Karoo le long de la nationale qui remonte à Joburg

A midi, on trouve un petit resto routier pour casser la croute à Tom’s Place un air de trou perdu. On continue à rouler jusqu’à Kronstadt où on a repéré une adresse, alors on s’y arrête tranquillement et on va faire des courses de produits frais, viande et compagnie. A côte du parking, un camion de vendeurs de fruits et légumes nous attire. Les gens eux nous interpellent car Totoy a beaucoup de succès et comme d’habitude on veut nous l’acheter. On retourne au Kronpark qui a l’air d’être un assez grand complexe, qui lui aussi a dû avoir ses heures de gloire dans le passé mais ça reste quand même un bon endroit pour faire une halte.

 

Mercredi 15 décembre

Encore une journée chargée aujourd’hui alors on ne perd pas de temps et on file sur Johannesburg mais on coupe avant pour essayer d’éviter la capitale économique du pays mais surtout très encombrée. On s’en sort plutôt pas mal sauf qu’à un moment on a dû rater quelque chose car on se retrouve à naviguer au milieu des camions de mines et des installations minières mais surtout sur des routes complètement défoncées, particulièrement avant Witbank, ancien nom de la ville de eMalahleni qui signifie le lieu du charbon et on comprend sans problème pourquoi. La poussière de charbon, omniprésente, noircit tout le paysage déjà très triste sous le ciel plombé de nuages bien gris.

Les mines de charbon sont fréquentes dans le coin et donc le ballet incessant de camions chargés de leur lourde cargaison Un petit oiseau tout en contraste coloré aperçu très souvent au bord de cette longue nationale
Les mines de charbon sont fréquentes dans le coin et donc le ballet incessant de camions chargés de leur lourde cargaison

Un petit oiseau tout en contraste coloré aperçu très souvent au bord de cette longue nationale

Autant dire qu’on est bien content quand on arrive à récupérer la nationale 4 qui finit par nous mener à Nelspruit où nous étions il y a quelques jours. Comme on arrive relativement tôt, on se dit qu’on va avoir le temps de trouver un camping mais l’adresse qu’on a ne fait plus camping et on se retrouve de nouveau à tourner en rond. Finalement, on revient à Nature’s Gate où on retrouve notre papy qui nous accueille de nouveau de nuit !

 

Jeudi 16 décembre

Alors qu’hier on tournait en rond dans tous les sens dans la ville de Nelspruit, on a repéré un méga centre commercial, donc ce matin, on y fait une bonne halte shopping.

On repart tranquillement  vers 10heures pour la frontière. A notre grande surprise, il y a une grande file d’attente. Il est vrai que ce sont les grandes vacances scolaires en Afrique du Sud et beaucoup partent en vacances au Mozambique. Il n’y a plus qu’à prendre son mal en patience. De toute façon il y a toujours du spectacle, entre les vendeurs à la sauvette, les gens qui essaient de gruger, ceux qui ont une méthode miracle pour vous faire passer avant les autres, les piétons qui passent la frontière de part et d’autres, la police qui joue plus ou moins aux cow-boys … David achète une fronde à un papi, ça lui fera passer le temps à essayer de chopper quelques bestioles. La chaleur est devenue étouffante rendant l’attente plus difficile encore. On  met bien trois heures pour passer de l’autre côté, avec une mention spéciale à la dame des visas du Mozambique à qui il ne faut pas trop en demander, mais on sait très bien qu’il faut de toute façon garder le sourire car sinon ça peut très vite être pire, si, si !

Dans la province de Mpumalanga, l'industrie minière fait place à l'agriculture intensive

Dans la province de Mpumalanga, l'industrie minière fait place à l'agriculture intensive

On file vers Maputo après quand même une petite halte pique-nique cernée par une myriade d’hirondelles qui virevoltent autour de nous. On arrive assez vite à la capitale. Malheureusement pour nous, toute la nationale est en grands travaux et on se retrouve coincés dans des bouchons d’enfer. La circulation dans ces coins d’Afrique est déjà assez folklorique par nature mais là, c’est un bordel indescriptible ! L’avantage c’est qu’on ne s’ennuie pas. On met quand même une heure et demie pour traverser Maputo. Comme on n’a pas d’adresse avant Bilene, on roule au maximum pour atteindre cette station balnéaire.

On arrive de nuit à Bilene mais en fait, on a aucune adresse précise et pas vraiment de panneau pour nous aider. Bref, nous voici de nouveau à tourner en rond sans carte ni indication, à essayer de trouver un camping. On retourne à ce qui ressemble à une place où on trouve un grand panneau de situation. Pendant qu’on essaye de se repérer, un jeune nous accoste nous voyant visiblement dans l’embarras. Il nous renseigne et on finit par trouver un camping au sein d’un complexe touristique> L’entrée nous dit quelque chose : c’est le même établissement dans le quel nous nous étions déjà arrêtés lors de notre traversée de l’Afrique en 2004. C’est presque le même emplacement que la dernière fois !

 

Album photos : Afrique du Sud 2ème partie : objectif Totoy

Album photos : Afrique du Sud 2ème partie : objectif Totoy

Trip express Afrique du Sud - Kenya 2010 : Afrique du Sud 2ème partie : objectif Totoy !

Ca peut toujours servir :

  • 1 Euro  = 8,8 ZAR Rands
  • 10 Rands = 1,14 Euro
  • 3808 Kilomètres parcourus
  • Litre Gas-oil : de 8,24 à 8,72 Rands
  • Nuit dans bungallow aménagé Willows Resort (1 nuit / 2 personnes)    475 rands
  • Camping Nelspruit - Natural Gate   (1 nuit / 2 personnes + la voiture) : 200 rands
  • Camping For Ever Badplass Resort (1 nuit / 2 personnes + la voiture) : 165 rands
  • Camping Santa Lucia - Sugarloaf (1 nuit / 2 personnes + la voiture) : 170 rands
  • Camping Dolphin Holyday Resort - Balito (1 nuit / 2 personnes + la voiture) : 180 rands
  • Camping Middleton Caravan Park   (1 nuit / 2 personnes + la voiture) : 120 rands
  • Camping Kroonpark Resort   (1 nuit / 2 personnes + la voiture) : 113 rands
  • Visite Réserve Santa Lucia  :  85 rands pour 2
  • Repas standard pour 2 : de 150à 300 rands
  • Récupération de la voiture à Coeaga, Port Elizabeth avec dédouanage : 8703 rands



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