Tanzanie

Tanzanie

Du 23 au 29 décembre 2010

Kasumulu -> Mbeya -> Iringa -> Ruaha Park -> Iringa -> Dodoma -> Babati -> Arusha -> Namanga

 

Album photos : Tanzanie

Album photos : Tanzanie

 

Jeudi 23 décembre

Un dernier coup d'oeil au lac avant de partir : l'eau est limpide et le lac est magnifique sous la lumière du jour naissant. Départ pour la frontière avec la Tanzanie si tout va bien. Route tortueuse jusqu'à Nkatha Bay où on tire de l'argent. On continue jusqu'à Mzuzu. La route est toujours très tortueuse mais les montagnes sont quand même exploitées jusqu'à la moindre parcelle : incroyable.

A Mzuzu rupture de stock du diesel. On poursuit jusqu'à Rumphi mais on ne voit pas de station alors on poursuit la route dans les montagnes qui finalement ne passe pas à Livingstonia. C'est de la vraie route de montagne et on croise surtout des camions : pas triste, il y a même une mine de charbon !

Beaux paysages montagneux même si la déforestation est très forte. En rejoignant la côte, superbe point de vue sur le lac Malawi ensoleillé. Comme ce n’est pas très tard on décide de continuer jusqu'à Karonga et de passer ensuite la frontière si on trouve du carburant.

La route longe la côte : villages de pécheurs d'un coté, agriculteurs de l'autre. Les paysages deviennent plus arides et le bétail de plus en plus présent. Enfin Karonga et première station pas de diesel. Mais heureusement celle d'après oui : on a eu chaud.

Frontière Malawi : sortie vite faite

Frontière Tanzanie : bordel au niveau du parking. On se fait délester de 50 dollars par personne pour les visas mais vite fait. Par contre pour la voiture plus de temps car il faut qu'on paye une taxe pour l'utilisation des routes, mais ça prend pas mal de temps pour déterminer combien on doit payer : et au final, une heure pour payer 5 dollars de taxe !

De ce côté ci de la frontière aussi, la moindre parcelle de terre est cultivée

De ce côté ci de la frontière aussi, la moindre parcelle de terre est cultivée

On découvre la Tanzanie au moins aussi peuplée que l'autre côté au Malawi. On grimpe de plus en plus dans les montagnes et on s'enfonce de nouveau dans les nuages et donc la pluie. C'est toujours difficile dans les endroits montagneux de trouver des bivouacs et encore plus quand les montagnes sont aussi peuplées. Mais sur la route, on voit un panneau indiquant un camping communautaire : Bongo Campsite, alors on tente notre chance. C'est un petit camping mais bien tenu et surtout on est bien accueilli. Il pleut alors on sort l'auvent et on fait les steaks à la poêle. Nuit difficile ou je me suis vraiment sentie pas bien

 

Vendredi 24 décembre

On continue dans les montagnes, ça grimpe encore et encore. Du coup les paysages sont différents de ce qu'on s'attend à voir en Afrique. On dépasse les 2300 mètres et on trouve même des rhododendrons et des sapins. On descend et on remonte sur les montagnes.

La route de Mbeya est un véritable supermarché à ciel ouvert ! On est loin d'imaginer de tels paysages de forêts de sapins en Tanzanie !
La route de Mbeya est un véritable supermarché à ciel ouvert !

On est loin d'imaginer de tels paysages de forêts de sapins en Tanzanie !

Je ne me sens pas bien du tout palu ou malarone ? En plus méga-orage sur la route, on y voit absolument rien, ça promet pour ce soir.  Heureusement on arrive enfin pas trop tard à Old Farm House. Pendant que David installe tout comme d'habitude, je fais un somme réparateur et finalement on se fait un réveillon de Noel sympa avec Tbones au feu de bois

 

Samedi 25 décembre

Grasse mat, il fait beau et j'ai bien dormi enfin

Route jusqu'à Iringa, grande ville ou on peut sûrement trouver tout ce dont on a besoin mais aujourd'hui c'est Noel alors c'est différent et malgré quelques courses, on repart sans viande.

Piste pour parc, au début du monde mais après plus de village. Forêt d'épineux, arbustes  et acacias. Donc arrêt pique-nique. Un jeune homme passe avec 4 chiens faméliques, on lui donne du pain et un t-shirt, n'ayant pas nous même grand chose à manger pour les prochains jours.

La piste qui mène au parc de Ruaha n'est pas très roulante mais offre de beaux panoramas Incontestablement, des éléphants sont passés par ici récemment
La piste qui mène au parc de Ruaha n'est pas très roulante mais offre de beaux panoramas

Incontestablement, des éléphants sont passés par ici récemment

Enfin on arrive à la gate : on trouve le prix très cher mais le gars nous dit que c'est le parc le moins cher du pays : ça promet ! Au début pas grand chose mais ensuite à la rivière, pleins d'animaux dont plusieurs éléphants.

La rivière asséchée attend de se refaire une santé avec les pluies à venir Les éléphants marrons ont déjà pris leur bain de boue, les gris sont en retard
La rivière asséchée attend de se refaire une santé avec les pluies à venir

Les éléphants marrons ont déjà pris leur bain de boue, les gris sont en retard

On rentre un peu à l'intérieur des terres, traversant quelques collines, puis on se rapproche de nouveau de la rivière.

Pour une fois on prend le temps de repérer en premier le campsite où on va dormir ce soir et on note bien son point GPS. Comme on a encore le temps, on en profite pour prendre la piste qui remonte la rivière. La fin d'aprés-midi est la période idéale car en général, les animaux sortent des savanes et des bois pour aller s'abreuver à la rivière. Et c'est vraiment le cas, tout le monde est de sortie pour aller boire un coup, c'est un peu le paséo des animaux ! En plus les paysages sont magnifiques entre les forêts d'acacias, les collines couvertes de savane et surtout les baobabs un peu partout : absolument magnifique.

C'est l'heure à laquelle tous les animaux vont s'abreuver Tout le monde est là même les impalas
C'est l'heure à laquelle tous les animaux vont s'abreuver

Tout le monde est là même les impalas

Eléphant et baobab : les 2 emblèmes de l'Afrique réunis Les hippopotames aussi sont de sortie
Eléphant et baobab : les 2 emblèmes de l'Afrique réunis Les hippopotames aussi sont de sortie

Pour clôturer le tout horde de 14 lions avec en plus des lionceaux qui se tapent une énorme carcasse d'hippo cernés par les chacals et vautours qui attendent leur tour. L'odeur fétide qui règne dans les alentours fait aussi partie du tableau et ne semble gêner que nous !

La lionne s'acharne, elle a de quoi faire ! Rien ne peut perturber ces lions après un tel repas
La lionne s'acharne, elle a de quoi faire !

Rien ne peut perturber ces lions après un tel repas

Tout ce petit monde repus est totalement indifférent à notre présence

Tout ce petit monde repus est totalement indifférent à notre présence

Arrivée aux dernières lueurs au campsite qu'on avait heureusement repéré avant : très bien placé. Mais à la nuit, attaque infernale des bestioles à la moindre lumière. Il faut attendre tranquillement loin des lumières. Vers 21 heures, ça se tasse et on peut envisager de faire à manger : des pâtes.

Dans la nuit un lion en face de nous rugit régulièrement : il se rapproche. Un hippopotame vient brouter dans le lit de la rivière, des éclairs au loin, concerto de crapauds et grenouilles, ciel étoilé, super bivouac tropical dommage qu'il y a tous ces insectes. Une genette passe juste à coté de nous pour descendre dans la rivière

Dans la nuit, les rugissements du lion en face se font de plus en plus forts avec de temps en temps réponse d'un autre lion plus loin et aussi de hyènes.

 

Dimanche 26 décembre

Au petit matin on entend un lion mais cette fois-ci de notre coté derrière le campsite. On est très motivé pour partir à sa recherche. Malheureusement on a beau tourné en rond dans les parages et ouvrir grands nos yeux, pas de lion à l'horizon. C'est terriblement frustrant.

Du coup, pour se consoler on repart voir la troupe de lions de la veille. La portion de piste que nous empruntons et qui longe la rivière est un véritable enchantement, en particulier la forêt d'acacias immenses avec une herbe verte qui tapisse le sol comme du gazon anglais. Ca et là, des impalas, des zèbres, des babouins et des vervets paissent tranquillement, tâches de couleurs qui ressortent particulièrement sur ce fond vert. Un paysage qu'on avait encore jamais vu comme ça et qui vaut vraiment le détour, d'autant plus qu'on est seuls pour en profiter !

De bon matin, nous repartons explorer les bords de la rivière Notre premier éléphant du jour
De bon matin, nous repartons explorer les bords de la rivière

Notre premier éléphant du jour

Une véritable orgie de verdure pour les impalas Les vervets sont également très présents dans cette forêt
Une véritable orgie de verdure pour les impalas Les vervets sont également très présents dans cette forêt

Nous arrivons finalement où sont censés être les lions de la veille : la carcasse est presque finie. Quand on pense à la masse de viande que représente un hippopotame, c'est incroyable. Il n'y a qu'une lionne et un mâle, le reste de la horde doit se cacher quelque part dans les fourrés.

La lionne surveille toujours sa carcasse

La lionne surveille toujours sa carcasse

Poursuite de l'exploration : de très beaux paysages le long de la rivière. Il y a toujours quelque chose à voir. que cela soit au niveau de la diversité des animaux présents autant que la variété des paysages.  Des palmiers font leur apparition quand on se rapproche de Mwagasi donnant des airs d'oasis salvatrices à certains coins le long de la rivière. On explore le maximum de pistes car dans c'est dans cette zone que l’on peut espérer voir des lycaons. Mais ce ne sera pas pour cette fois. La chaleur est étouffante lorsque le soleil est au zénith. Et comme tous les animaux, nous aussi sommes à la recherche d'un coin d'ombre pour pique niquer mais tous les grands arbres accessibles sont occupés : la concurrence est rude ! On finit par trouver un superbe arbre pour nous abriter des rayons ardents du soleil mais malheureusement pas des mouches.

Un superbe bébé zèbre tout neuf Tout le long de la rivière Ruaha, les paysages sont magnifiques et les baobabs ajoutent leur touche supplémentaire
Un superbe bébé zèbre tout neuf

Tout le long de la rivière Ruaha, les paysages sont magnifiques et les baobabs ajoutent leur touche supplémentaire

Girafe prenant la pause Les palmiers donnent un petit air d'oasis
Girafe prenant la pause Les palmiers donnent un petit air d'oasis
Quand le soleil est au zénith, tout le monde cherche l'ombre des grands arbres Ce coin du parc est plus aride
Quand le soleil est au zénith, tout le monde cherche l'ombre des grands arbres Ce coin du parc est plus aride
Un mince filet d'eau subsiste dans la rivière Ruaha Des éléphants en quête de leur ration quotidienne d'eau, explorent la rivière
Un mince filet d'eau subsiste dans la rivière Ruaha Des éléphants en quête de leur ration quotidienne d'eau, explorent la rivière

Les baobabs sont tellement immenses que les girafes semblent bien petites

Les baobabs sont tellement immenses que les girafes semblent bien petites

On repart de l'autre côté pour longer cette nouvelle rivière à sec : mais pas beaucoup d'animaux. Le ciel se couvre. La piste s'éloigne peu à peu de la rivière quand tout à coup on tombe sur une troupe d'éléphants de part et d'autre de la piste et qui nous bloque le passage. On attend un bon moment que tout le monde soit du même côté car ça peut être dangereux de couper un troupeau et peut-être séparer une mère de son petit. Heureusement il se met à pleuvoir un peu et ça les fait bouger, on peut enfin passer notre chemin. Juste après on tombe sur une troupe de 13 à 14 lions principalement des petits et des jeunes. Ils attendent simplement à l’abri des fourrés que la pluie passe. Comme souvent ils sont quasiment indifférents à notre présence bien que certains semblent inquiets à en croire leur regard plutôt apeuré.

Nous attendons patiement que les éléphants s'écartent de la piste De nouveau la chance nous sourit, nous découvrons une meute de lions au repos
Nous attendons patiement que les éléphants s'écartent de la piste

De nouveau la chance nous sourit, nous découvrons une meute de lions au repos

Nous traversons ensuite une sorte de plateau. L’herbe est d’un vert si incroyable qu’on a du mal à imaginer que cela est complètement naturel. Peu à peu, nous redescendons et le relief s’accentue de nouveau, les baobabs réapparaissent, nous nous rapprochons peu à peu de notre bivouac que nous sommes décidés à rejoindre tôt car on veut se préparer un camp anti-bestioles pour la soirée.

Cette fois-ci, c'est une troupe de buffles qui nous attend Les paysages de ce coin du parc sont complétement différents
Cette fois-ci, c'est une troupe de buffles qui nous attend

Les paysages de ce coin du parc est complétement différent

Totoy dans les grands espaces sauvages d'Afrique Le relief ici est plus montagneux
Totoy dans les grands espaces sauvages d'Afrique

Le relief ici est plus montagneux

Les baobas s'adaptent à tout type de terrain

Certaines antilopes sont à peine plus grandes qu'un francolin, une sorte de perdrix

Les baobas s'adaptent à tout type de terrain

Certaines antilopes sont à peine plus grandes qu'un francolin, une sorte de perdrix

Mais avant de retourner au bivouac on ne peut pas résister à l'envie d'aller revoir notre première troupe de lions, on retourne à la carcasse d’hippopotame pour voir où ça en est. Tout le monde est là : 3 grands mâles, des lionnes et pleins de petits dont 4 au moins super jeunes. On y resterait des heures pour observer le spectacle.

Difficile de quitter ces petits lionceaux aussi attendrissants ! Un dernier coup d'oeil vers nos lions en pleine action !
Difficile de quitter ces petits lionceaux aussi attendrissants !

Un dernier coup d'oeil vers nos lions en pleine action !

Mais on revient au camp avant la nuit : installation de la moustiquaire extérieure : on est paré pour la soirée. Le lion d'en face rugit de temps en temps et dans la nuit c’est surtout la hyène qu'on entend peut-être que c'est celle qui est passée derrière la voiture dans la soirée ?

Ce soir on a pris toutes les précautions pour par être envahis par les nuées de bestioles volantes

Ce soir on a pris toutes les précautions
pour ne pas être envahis par les nuées de bestioles volantes

 

Lundi 27 décembre

Pour notre dernier jour dans le parc de Ruaha, nous partons explorer sa partie Ouest. Malgré les jolis paysages, nous voyons très peu d’animaux. C’est toujours aussi bizarre cette disparition ou abondance de faune à quelques kilomètres près !

Aujourd'hui, nous explorons la partie Ouest du parc

Aujourd'hui, nous explorons la partie Ouest du parc

La visite est du coup assez monotone quand tout à coup, nous apercevons deux hommes en train de marcher sur la piste avec leur bagage ! Nous nous arrêtons à leur hauteur pour voir s’ils ont besoin d’aide et il s’avère que ce sont deux touristes, un père et son fils, qui ont malheureusement été victime d’un accident de voiture la veille au soir et qui cherchent du secours. Ils ont dû abandonner le véhicule qui a glissé sur la piste boueuse pendant l’orage de la veille, et ont dormi à la belle étoile, ça fait froid dans le dos ! Heureusement, ils sont choqués mais pas blessés. Au moment où nous les embarquons dans la voiture pour les amener au poste des rangers, un véhicule arrive derrière nous, alors qu’on n’en a pas croisé un seul depuis ce matin. Ils entretiennent les lignes téléphoniques du parc et se proposent pour prendre en charge les malheureux accidentés. Nous continuons notre visite un peu bousculés par cette histoire et on imagine les mauvais moments par lesquels ils ont dû passer. Quelques kilomètres après on tombe sur leur 4x4, complètement encastré dans un trou en contrebas de la piste. Le choc a dû être important même s’ils ne devaient pas rouler très vite mais avec un peu de pluie, ces pistes se transforment très vite en patinoire.

Nous en faisons peu après une autre expérience quand on attaque une série de plateaux plutôt marécageux qui s’enchainent et à un moment on se plante royalement dans un bon passage de boue. A force de batailler, on s’en sort et comme il est assez tard, on se dirige vers la sortie pour pique-niquer sur les berges de Hippo Pool la bien nommée.

La petite pluie de cette nuit a fait son effet : notre premier plantage dans la boue Une jolie gorge découverte de l'autre côté d'Hippo pool
La petite pluie de cette nuit a fait son effet : notre premier plantage dans la boue

Une jolie gorge découverte de l'autre côté d'Hippo pool

Nous quittons Ruaha NP qui nous a enchantés et remontons les 60 kilomètres de piste pour revenir sur Iringa et son goudron. Mais cela ne dure pas bien longtemps et on retrouve une piste pas vraiment bonne qui monte au nord, vers la capitale du pays : Dodoma.

Mai on n’y est pas encore ! Nous devons d’abord traverser la chaine de montagnes que nous venons d’attaquer. La forêt est très dense et la piste serpente beaucoup, et forcément on n’avance pas vraiment. Les paysages sont par contre très beaux, offrant régulièrement de très jolis points de vue sur la plaine en contre-bas. Mais l’heure avance, la nuit va bientôt tomber et il faut absolument trouver un bivouac mais difficile dans ses conditions de montagnes couvertes de forêts. Après plusieurs tentatives, on finit par trouver un coin plat et discret en retrait de la route et quand même accessible après une bonne reconnaissance du terrain. On passera encore une fois une nuit sauvage bien que dans un autre genre.

Difficile de trouver un bivouac dégagé dans cette forêt très dence et en plus au coeur des montagnes La forêt s'étend à perte de vue
Difficile de trouver un bivouac dégagé dans cette forêt très dence et en plus au coeur des montagnes

La forêt s'étend à perte de vue

 

Mardi 28 décembre

Lever tôt car il nous reste encore beaucoup de kilomètres sur cette piste qui n’est pas très bonne bien que baptisée Nationale ! Nous passons un barrage assez impressionnant et très surveillé puis redescendons peu à peu. On découvre une superbe vallée avec même un lac rose ! Mais on ne croise pas grand monde à part quelques charrettes autour des villages et les camions qui font le plus gros du trafic de marchandises. Quelques kilomètres avant Dodoma, nous retrouvons enfin du goudron qui n’est là que dans la ville. Nous faisons très vite le tour de la ville qui ressemble plus à une grosse bourgade poussiéreuse qu’à une capitale. On en profite pour faire une pause déjeuner et quelques courses.

La nationale qui mène à la capitale Dodoma ! Les baobabs sont de retour
La nationale qui mène à la capitale Dodoma !

Les baobabs sont de retour

Nous arrivons dans une très jolie vallée, avec un lac rose Toujours sur la piste qui mène à la capitale Dodoma, on ne croise pas grand monde, à part quelques charettes et des camions
Nous arrivons dans une très jolie vallée, avec un lac rose Toujours sur la piste qui mène à la capitale Dodoma, on ne croise pas grand monde, à part quelques charettes et des camions

Puis nous continuons notre chemin car demain, il faudrait qu’on soit à une autre capitale : à Nairobi au Kenya.

On roule au maximum mais il se fait tard. Il y a un peu plus de population qu’au sud mais on finit par trouver un bivouac entre 2 villages. Pendant qu’on s’installe le plus discrètement possible, il me semble apercevoir une silhouette canine en haut de la colline à la lisière de la forêt. Puis, une fois l’obscurité totale, nous entendons très proche, des hurlements de hyènes : c’est donc ça qu’on a aperçu tout à l’heure : on ne s’y attend pas si près des villages et pourtant !

 

 

Mercredi 29 décembre

Aujourd’hui, dernière étape en Tanzanie. Nous poursuivons la piste qui change d’aspect et redeviens piste de latérite, caractéristique avec sa couleur ocre. Nous arrivons à un croisement important entre deux routes et trouvons de nouveau le goudron à notre grand soulagement à Babati. La route est toute neuve, tellement large qu’on dirait qu’ils ont voulu faire une autoroute à 3 voies. Ca fait très bizarre après les centaines de kilomètres de mauvaise piste qu’on vient de se cogner. Mais notre plaisir ne dure pas bien longtemps car nous atteignons les travaux de la route en construction qui est pire que toutes les plus mauvaises pistes ! Ce sont bien sûr les chinois qui la construisent. On slalome entre portion de route et piste de poussière infernale et nous finissons par arriver à Arusha, près de la frontière.

La piste de latérite, reconnaissable à sa couleur rouge, fait son retour La route en construction est un bon présage mais pour l'instant limite encore notre avancée
La piste de latérite, reconnaissable à sa couleur rouge, fait son retour

La route en construction est un bon présage mais pour l'instant limite encore notre avancée

On y fait une pause déjeuner dans un restau et on repart, espérant arriver à Nairobi en fin d’après midi. La route devrait nous permettre d’apercevoir le célèbre mont Kilimandjaro mais un orage tropical déverse ses trombes d’eau anéantissant ainsi tout espoir de l’apercevoir.

Orage tropical, digne de leur réputation, dommage pour le Kilimanjaro !

Orage tropical, digne de leur réputation, dommage pour le Kilimanjaro !

Nous arrivons à la frontière où il y a beaucoup de monde car c’est une route principale. Malgré tout, les formalités des deux côtés sont plutôt rapides et à part la taxe kenyane sur les véhicules étrangers, on n’a pas de mauvaise surprise.

On continue donc notre route jusqu’à la capitale kenyane. Ici aussi la route est en construction et cette fois encore, par des chinois. Il est 17 heures quand on arrive à Nairobi, rien à voir avec Dodoma ! C’est même aux antipodes. Un monstre de mégalopole avec des embouteillages terribles et une circulation de dingues. Total des courses, il fait nuit noire quand on arrive dans le quartier où est censé se situer notre camping Jungle Junction. Malgré le point GPS et les indications relevées, impossibles à trouver, et nous voilà entrain de tourner en rond dans Nairobi en pleine nuit alors que c’est une ville réputée dangereuse. Tout ce qu’on voulait éviter ! On s’arrête à plusieurs reprises pour demander à des gens mais on tourne en rond. Puis on finit par trouver un blanc qui nous aiguille et nous révèle le secret : il n’y a pas de nom mais un singe en méditation dessiné sur le portail avec les initiales JJ. Enfin, nous y sommes ! Nous nous faisons une place et nous enfilons une bière pour fêter l’évènement et là nous retrouvons le blanc qui nous a indiqué le chemin : c’est normal qu’il connaisse bien l'endroit car c’est Chris le propriétaire des lieux et en plus il parle français, quel bonheur de ne pas avoir à batailler en anglais pour toutes les questions et formalités qui nous attendent !

 

Album photos : Tanzanie

Album photos : Tanzanie

 

Trip express Afrique du Sud - Kenya 2010 : Tanzanie

Ca peut toujours servir :

  • Visas : possible à la frontière : Visas = 50 USD/Personne soit 180000 Shillings pour les 2
  • Taxes route = 5 USD  soit  9000 Shillings
  • 1 Euro = 2000 TZS Tanzanian Shillings
  • 100 Shillings = 0,05 Euro
  • 1417 Kilomètres parcourus
  • Litre Gas-oil : entre 1705 et 1850 Shillings
  • Camping Bongo Campsite (1 nuit / 2 personnes + la voiture) 8000 Shillings
  • Camping The Old Farm House (1 nuit / 2 personnes + la voiture) 15000 Shillings
  • Entrée à Ruaha National Park avec nuit au Public Campsite : 110 Euros valable 24 heures (2 personnes + la voiture)
  • Repas standrad pour 2 : 9000 Shillings

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