Carnet de voyage Burkina Faso 2004
Mali -> Djibo -> Ouahigouya -> Nouna -> Bobo Dioussalo -> Banfora -> Gaoua -> Houndé -> Ouagadougou -> Koupéla -> Fada N'Gourma -> Sanga -> Togo
Dimanche 1er Février
La chaleur est de plus en plus forte. Nous continuons à évoluer dans des paysages typiquement sahélien. Comme nous n'avons pas des cartes aussi précises que pour le Mali, on s'emmêle un peu les pinceaux et on doit revenir en arrière. Nous repassons au village de Solé où trône au centre du village une mare à banco avec de beaux crocodiles qui se prélassent au milieu.
Ici aussi tout le monde s'est mis sur son 31 pour la fète de Tabaski et les femmes rivalisent d'imagination pour leur coiffure. Il fait très chaud et on mange pas mal de poussière. On s'arrête au premier troquet où on peut boire une bière fraîche. C'est à Baraboulé qu'on trouve notre bonheur. C'est comme ça qu'on apprend qu'on doit faire les formalités de police ici alors que celles des douanes se font plus loin à Djibo. On a bien fait de s'arrêter ! L'enregistrement au poste de police terminé, nous filons vers Djibo. Nous tombons sur un douanier qui nous vise le Carnet de Passage en Douane mais qui décide de nous faire payer en plus les 5000 CFA de taxe touristique. Il n'en démord pas, nous disant que c'est des instructions récentes. Nous lui demandons les documents qui le précisent et le ton commence à monter car il ne veut rien nous justifier. La discussion est un peu acharnée. Nous finissons par céder malgré notre fort mécontentement et nous récupérons les coordonnées du chef des douanes et nous éloignons un peu. De son côté, Serge revient à la charge et essaie d'expliquer les raisons de notre énervement et discute lui aussi longuement. Nous décidons d'aller faire un tour à la station pour faire le plein et de les laisser un peu "mariner".
Comme nous sommes à cours de CFA nous ne faisons qu'un petit ravitaillement et quand nous repassons au poste de douane, le douanier finalement nous rembourse. Ouf la bataille a été rude.
Lundi 2 Février
En route vers Dori nous traversons de nombreux villages où on continue à fêter Tabaski. Les hommes ont des boubous tout neufs et les armes d'apparat tandis que les femmes rivalisent de beauté avec un soin particulier au niveau des coiffures.
Parfois il n'y a pas de mosquée alors tout le monde fait la prière sous le plus grand arbre du village. C'est assez impressionnant. Le vent se lève et avec lui la poussière.
Arrivés à Dori on trouve la banque fermée on n'a plus d 'argent ni de carburant Heureusement on trouve un expat à la station qui accepte de faire un peu du change pour nous dépanner. Nous renonçons à aller jusqu'à Gorom Gorom car le marché est le jeudi et nous allons directement sur Kaya par une piste large mais en tôle ondulée. Le pique-nique du déjeuner s'avère sportif avec le fort vent qui sévit maintenant.
Nous nous arrêtons à Bani pour visiter le village au sept mosquées. La visite est cadrée et bien organisée. A l'origine, c'est l'histoire d'un petit garçon qui rêvait toutes les nuits de mosquées. Après des années d'exil volontaire et de travail, il revient à son village, avec toujours la même idée en tête. Il arrive à convaincre les gens et c'est tout le monde qui se met au travail pour un bien beau résultat :
Tout le long de la route, de nombreux petits barrages sont présents dans les villages et permettent ainsi culture de jardins et abreuvement des bêtes mais aussi un peu de pêche sans compter la fabrication du banco, la lessive et la toilette.
Nous quittons la piste principale pour chercher Djiboulou et son lac de crocodiles et de pêcheurs. En fait c'est assez difficile car c'est plus des piste pour vélos qu'autre chose. Les gens sont très sympas et manifestement n'ont pas l'habitude de voir des touristes. On demande régulièrement notre chemin quand on tombe sur 2 papis à mobylette qui nous font signe de les suivre. Ils sont trop rigolos car ils essaient d'aller vite pensant qu'avec notre voiture on est très rapide. En fait c'est le contraire, comme c'est très étroit on a même du mal à les rattrapper, c'est presque Starsky et Hutch mais en beaucoup plus pittoresque.
On finit donc par trouver notre fameux lac mais ça n'a rien de plus que toutes les marres ou barrages qu'on a vu jusqu'à maintenant si ce n'est que c'est plus grand. On continue un peu plus loin et on bivouaque après cette balade bien agréable.
Mardi 3 Février
Le ciel est toujours voilé par la poussière. Nous tentons de poursuivre notre avancée vers Barguélo. Une nouvelle fois nous devons demander de l'aide auprès des habitants. Cette fois-ci c'est un homme à vélo qui se dévoue. Lui aussi, a décidé d'aller le plus vite possible et là encore marque sa supériorité sur notre voiture dans ces pistes sinueuses et étroites. C'est jour de marché à Barguélo avec son effervescence habituelle.
Nous rejoignons enfin la grande piste pour aller arriver à Kaya où nous pouvons enfin faire du change à la banque. Ici c'est également jour de marché et même une foire s'y déroule. C'est une ville tranquille, où on fait nos emplettes tranquillement. Je ne résiste pas à l'achat d'une petite radio depuis le temps qu'on croise tous ces maliens ou burkinabés qui ne voyagent pas sans elle. Maintenant je vais faire couleur locale.
Nous mangeons en surplombant le lac de Dem mais malheureusement avec le vent et la poussière, on ne voit pas grand chose. Nous profitons d'un match de quart de finale de la Coupe d'Afrique des Nations pour vibrer sur le foot pour les uns et faire enfin une petite sieste pour ma part.
On continue ensuite vers un autre lac, celui de Bam, en pensant y bivouaquer mais il est très difficile de l'aborder. Finalement on s'arrête un peu plus loin.
Mercredi 4 Février
Nous démarrons la journée par la visite du musée de Manéga. C'est un lieu un peu étrange. Au milieu de la campagne, dans son petit village natal, Tittinga Frédéric Pacéré, maintenant avocat international, a créé un musée des rites et cultures mossi, dans des bâtiments qu'on ne peut pas rater. C'est vraiment très intéressant ce panorama complet de la vie des mossi, ethnie majoritaire de la région : masques, tam-tams, pierres funéraires, habitat reconstitué. Ce que j'ai le plus aimé c'est la reconstitution avec des statuettes de bronze de l'histoire du peuple mossi. Un endroit incontournable d'autant plus que le guide essaie de transmettre la fibre du créateur de l'ensemble.
Au fur et à mesure que nous arrivons sur Ouagadougou, la circulation à roue, à pied et à pattes se fait plus dense, et les petits commerces fleurissent sur les bords de route. Enfin nous arrivons à la capitale. De grandes, avenues, des panneaux indiquant le nom des rues facilitent la circulation dans cette cité. En cherchant un bon hôtel, nous tombons de nouveau sur les français rencontrés à plusieurs reprises : Nioro, Djenné, Bamako et maintenant Ouaga. Leur Toyota est très bien équipé pour de belles virées et on taille le bout de gras sur le parking où ils se sont installés. En fait ils vont passer quelques jours de vacances au Togo, à côté de Lomé. Nous nous y donnons rendez-vous d'ici 2 semaines. Nous atterrissons finalement à l'hôtel Les Palmiers,oasis de verdure et de calme, en plein coeur de la capitale, bien qu'un peu cher.
Jeudi 5 et Vendredi 6 Février : séjour à Ouaga
Il n'y a pas grand chose de spécial à voir à Ouaga et pourtant, c'est agréable de s'y promener. La ville est beaucoup plus développée que sa voisine Bamako et on voit que beaucoup d'efforts sont faits. Les allées principales sont propres, toutes les infrastructures officielles sont signalées par des panneaux, des poubelles sont implantées, des commerces de biens et d'équipements sont présents toujours avec la touche locale.
Nous faisons une halte administrative pour obtenir le visa touristique de l'entente à l'ambassade de Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire, ici aussi c'est un sujet d'actualité brûlant. En effet beaucoup de burkinabés sont installés dans ce pays pour en exploiter les terres ou comme main d'oeuvre agricole. Les événements difficiles qui se déroulent là bas touchent aussi beaucoup de burkinabés qui sont chassés du pays ou même assassinés. Pour Totoy, c'est un stage au garage Toyota, pour révision générale et soudure de plaques pour renforcer les supports de la galerie qui n'ont pas du tout aimé la tôle ondulée.
Mais ce que j'ai le plus apprécié c'est la halte gastronomique et ceux qui me connaissent savent combien je suis gourmande. Papillotte de mérou au basilic, côte de boeuf au même prix qu'une pizza, et surtout fraise Melba ! Incroyable le bien que ça fait surtout quand les tarifs sont aussi abordables. Nous testons aussi une boîte dancing avec tout d'abord un groupe live bien ringard et ensuite plusieurs chanteurs qui se succèdent. Les spectateurs encouragent leur chouchou par des manifestations enthousiastes ou carrément en lui glissant un petit billet sur scène. Mais nous devons nous coucher pas trop tard car demain matin, debout à 6H30 pour la cérémonie de l'empereur.
Tous les vendredis matin, à 7H30. Rien de spectaculaire, c'est un rituel très précis où on peut voir d'assez loin les chefs coutumiers et l'homme éléphant, 37ième du nom, qui règne sur le peuple mossi qui rejouent la scène du faux départ de l'empereur pour la guerre. Mais si on connaît l'histoire, ça vaut le coup d'y assister quand même. A ne pas rater, par contre, c'est de voir les artisans fondeurs fabriquer leurs oeuvres de bronze avec la technique archaïque de la cire perdue : très instructif.
La fin de mon travail sur internet et la mise à jour, cette fois facile, du site web marque la fin de notre séjour dans la capitale. Nous partons vers Bobo Dioulasso.
Samedi 7 Février
La route vers Bobo Dioulasso est une belle route goudronnée et payante. La poussière omniprésente nous empêche de profiter du paysage et la visibilité est restreinte. Partout on trouve des petits barrages d'eau et des tas de coton qui attendent d'être chargés. Nous poussons jusqu'à Boromo, au campement touristique, oùon peut chercher des éléphants. Mais il y a une taxe et le guide est obligatoire donc on renonce. Arrêt au petit village de Boni où se trouve une église avec un clocher en forme de masque.
Bivouac dans une forêt classée prés d'un campement pour chasseurs.
Dimanche 8 Février
Nous visitons Koro, un petit village habité par des Bobos et les Dioula perdu en haut d'une colline de rochers. Puis nous passons Bobo Dioulasso pour nous diriger vers Banfora. Cette route longe une falaise mais avec l'harmattan et la poussière qui va avec on a une visibilité très limitée. Les paysages qu'on aperçoit sont agréables. Peu avant Banfora, la présence de l'eau permet l'irrigation d'immenses champs de canne à sucre d'un vert éclatant où de nombreux travailleurs ramassent la canne et la font brûler.
Arrivés à Banfora, c'est noir de monde, toute la ville est un énorme marché bigarré, bruyant, multicolore et bien sûr très vivant. Nous prenons une petite piste pour aller à la cascade de Karfiguéla.
Nous profitons des grands manguiers pour faire un pique-nique sous leur ombre bienfaisante. Nous sommes accompagnés tout au long du repas par une petite bande de gamins, qui de temps en temps jettent un coup d'oeil sur notre déjeuner, et le reste du temps jouent, se roulent dans la poussière, se bagarrent, éclatent de rire. A la fin du repas, la démonstration avec la douchette obtient son petit effet et c'est chacun d'eux qui jubilent à l'idée de bénéficier d'une petite douche !
Du coup, les 3 plus grands décident de nous suivre dans notre montée vers la cascade. Arrivés au sommet, c'est la récompense : un endroit très plaisant et surtout raffraîchissant car même si le soleil est voilé par la poussière, la chaleur est assez forte. On explore les alentours toujours accompagnés de notre petite escorte qu'on convainc de profiter de cette eau fraiche pour se laver de pied en cap. On redescend pour quitter les lieux un peu à regret, on a passé un super moment !
On poursuit vers notre prochaine halte, le lac de Tengréla où nous bivouaquons, sous les manguiers dans une atmosphère de fin de journée très paisible.
Lundi 9 Février
La nuit a été aussi infernale que le cadre idyllique. Les coupables : chaleur et moustiques. En plus nous nous levons aux aurores pour faire une promenade en barque à l'autre bout du lac pour aller voir les hippopotames. La ballade commence par un cheminement au milieu des nénuphars blancs et violets, et des sortes de joncs. On s'avance doucement vers des masses grises au fond. On s'approche avec précaution. Les bestioles se prélassent dans l'eau. Derrière, des pêcheurs en pirogue relèvent leur filet. L'atmosphère est calme et silencieuse. Seuls les coups de perche du piroguier et les agitations des gros mammifères se font entendre.
Hippopotames au lac de Tengréla |
Pêcheur au lac de Tengréla noyé dans les brumes du petit matin |
De retour sur la terre ferme, nous poursuivons la piste qui s'embellit au fur et à mesure que nous progressons. La longue bande de latérite rouge évolue sous de superbes grands arbres, manguiers et autres. De petits villages en banco et aux toits de chaume se succèdent. A l'entrée de l'un d'entre eux, David voit des musiciens qui arrivent avec leur instrument et des hommes qui se réunissent. On s'arrête et on va voir. La scène qui nous attend est fantastique. Beaucoup d'hommes se sont réunis pour battre le mil et pour supporter cette tâche ardue ils sont accompagnés de musiciens qui jouent du balafon et battent la cadence avec les tam-tams et les cloches. C'est extraordinaire de voir comment ils sont organisés. Le mouvement est décomposé en 3 temps et ils reculent au fur et à mesure. Le rythme s'accélère et la musique s'intensifie. Arrivés à la fin du tas, un vieil homme qui supervise le travail, donne ses indications pour reconstituer le tout et recommencer avec des remarques pour certains. Le battage reprend. Pendant ce temps, les jeunes du village préparent des palmes de rôniers en taillant les côtés et lient le bas de leur pantalon avec les fibres restantes. Ils prennent le relais de leurs aînés. C'est impressionnant de voir toute l'énergie et le coeur qu'ils mettent à l'ouvrage. Le sol vibre sous leurs coups. Nous quittons les lieux, encore sous le charme de ce que nous avons vécu.
Battage du mil en musique de Wolokonto | Musiciens au balafon de Wolokonto |
La suite nous réserve encore des surprises avec les pics de Sindou qui s'élèvent dans le ciel avec des formes sculptées par l'érosion et le vent, des cheminées torturées fièrement dressées. Sur les leiux, comme dans tous les sites touristiques, la visite est réglementée : taxe de péage, reçu et guide désigné. C'est l'organisation à la burkinabé et finalement c'est appréciable car à chaque fois on a été tranquille et ça évite toute la nuée de pseudo-guides et d'enfants qui vous assaillent. Le guide désigné à Sindou est un garçon passionné et passionnant. Ouattara nous raconte avec fougue l'histoire de ce lieu étrange. Ce futur chef coutumier de village, est un parfait exemple d'un courant de la jeunesse africaine actuelle partagée entre la tradition, les coutumes et la modernité à l'occidentale. Il est très lucide sur les avantages et inconvénients de chaque mode de vie et sur les enjeux de l'avenir. C'est réconfortant de voir qu'il ne les oppose pas mais qu'il essaie d'envisager leur complémentarité. Il a l'idéal difficile de concilier identité burkinabé et progrès sans renier ni l'un ni l'autre.
Vraiment une belle rencontre.
Sur notre chemin, nous passons une zone cotonière et à Loumana c'est par charrettes à zébus, que les paysans viennent amener leur chargement au centre du village. Nous descendons et voulons photographier cette scène mais de suite c'est les négociations financières qui commencent. Ce coup-ci, nous ne sommes pas d'humeur et finalement on s'en va directement. Nous continuons la piste pour rejoindre la falaise de Néguéni qui s'apparenterait à celle de Bandiagara du pays Dogon.
Elle est un peu difficile à trouver, mais les gens sont toujours là pour nous dépanner. Tout le long, c'est des saluts amicaux qui nous accueillent. Une crevaison stoppe notre mini-convoi, c'est la première depuis qu'on est parti. La réparation attire des spectateurs comme d'habitude. Nous arrivons enfin à Néguéni, mais la falaise est très loin, pas grand monde parle français et personne ne connaît de guide ou de personne pour faire visiter la falaise. Manifestement, ce village est vierge de toute exploitation touristique et le chaleureux accueil dont nous faisons part, en est une preuve évidente. Nous rebroussons donc chemin, bredouilles mais très heureux de cette ballade.
Au retour nous faisons halte au puits pour se rapprovisionner en eau. Nous voulons retourner à Banfora par une autre piste. Mais quand à Baguera on demande notre route, on n'arrive pas à savoir où c'est. Tout ce qu'on obtient comme réponse c'est que "C'est pas bon" mais on ne sait pas pourquoi et "il y a des pans". Comme on est très proche de la frontière de la Côte d' Ivoire on respecte les conseils des villageois et c'est plus loin à Loumana qu'on récupère cette piste.
Nous trouvons difficilement un coin tranquille pour bivouaqué car le région est assez habitée. Finalement on s'installe assez près d'un village et nous prenons notre repas bercés par la musique du balafon qui résonne au loin. Une journée superbement riche se termine.
Ravitaillement au puits à pompe
Mardi 10 Février
Nous entammons notre route de retour via Banfora d'abord puis Bobo Dioulasso. Nous arrivons en début d'après midi dans la seconde ville du pays. Ici aussi il y a de grandes avenues, mais c'est beaucoup mois bien équipé que la capitale surtout au niveau hotel il y n'y a pas beaucoup de choix. On atterrit finalement dans un grand hotel qui a du connaitre ses heures de gloire dans les années 70. Depuis c'est plus du tout la même histoire ! La ville ne nous attire pas particulièrement et ne nous laisse pas de souvenir impérissable. La chose la plus "surprenante" c'est le chant Avé Maria qui est entonné à 21H30 précises par les serveuses et les clients du restaurant l'Eau Vive tenu par des soeurs dans lequel nous mangeons le soir.
Mercredi 11 Février
Cette journée est très particulière car les parents de David nous quittent ce matin pour remonter sur la France, marquant ainsi le début véritable de notre périple où nous serons livrés à nous même. Un grand merci pour ce temps passé ensemble avec un point particulier sur les soirées et le rituel de l'apéro qui ne sera plus le même !
Maintenant nous sommes seuls et cela va changer beaucoup de choses.
Je profite de la pause en ville pour terminer mon travail sur le site. Mise à jour internet et c'est en fin d'après midi que nous reprenons le goudron pour partir au Togo en espérant que l'harmattan n'y sera pas présent.
Jeudi 12 Février
On roule mais il fait vraiment très chaud. Le voile de poussière présent depuis notre entrée au pays semble s'éclaircir et on aperçoit même un coin de ciel bleu. La route est longue et c'est peu avant le poste de frontière de Bittou que nous nous arrêtons pour passer le nuit. Demain, à la première heure, on rentre au Togo.
Burkina Faso 2004
Ca peut toujours servir :
- Si vous voulez quelques instants magiques du battage du mil, téléchargez ces 2 petit clips :
- battage du mil (4,2 Mo)
- musiciens (4,8 Mo)
- Visa Touristique de l'Entente valable au Burkina Faso, Togo, Bénin, Côte d'Ivoire et Niger pour 60 jours maxi. A prendre à l'Ambassade de Côte d'Ivoire : 2 photos, 25000 CFA, faits en 48 heures.
- Restaurant Le Verdoyant à Ouaga : Côte de boeuf (3000 CFA), fraise melba et un grand choix de délicieuses glaces maisons.
- Film burkinabé "L'héritage des griots ou Keita" pour mieux s'imprégner de l'état d'esprit du Burkina
- Guide Ouattara Tiémoko à Sindou, organise aussi des trecks sur place et à la falaise de Néguéni
- Prix du gas-oil : entre 400 et 410 CFA le litre
- Une brique de banco fabriquée à la main : 10 CFA
- Possibilité de recharger sa bouteille de gaz directement à l'usine de gaz à Bobo Dioulasso : 780 CFA
- Cybercafés
- Bobo Dioulasso à la poste, accès rapide et salle climatisée Windows XP, 500 CFA de l'heure
- Ouagadougou, à côte de la poste, en face du restaurant le Verdoyant, accès rapide et salle climatisée Windows XP, 500 CFA de l'heure
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