Carnet de voyage Gabon 2004

L'album photos GabonL'album photos Gabon

Bitam -> Oyem -> Mitzic -> Ndjolé -> Réserve de la Lopé -> Lastourville -> Moanda -> Franceville -> Lekoni -> Libreville -> Lambaréné -> Mouila -> Moukoro -> Doussala -> Congo Brazza

Jeudi 8 Avril

Juste après le pont en travaux, c'est là que se trouvent les différents postes pour faire les formalités. Ca se passe assez vite mais il faut quand même aller à la prochaine ville Bitam pour enregistrer nos passeports au service de Documentation. La piste est elle aussi en travaux et nous sommes arrêtés à de multiples reprises pour des contrôles. A Bitam nous retrouvons le goudron et nous sommes obligés de recommencer toutes les formalités déjà faites à la frontière plus un petit tour au fameux service de documentation. Après un repas dans un petit maquis bien sympathique, nous poursuivons notre route jusqu'à Oyem où nous nous mettons à la recherche d'un endroit pour dormir. Il n'y a pas l'air d'avoir grand chose, nous nous replierons donc sur la mission catholique à condition de la trouver. Après plusieurs essais, nous finissons par tomber sur une dame qui se rend justement à la cathédrale Saint Charles. On arrive là bas et il y a plein de monde, normal c'est le Jeudi Saint de Pâques et il y a une célébration spéciale pour l'occasion. Autant dire qu'on tombe comme un cheveu sur la soupe. Finalement, une soeur s'approche, elle est espagnole. Je lui explique notre situation. Apparemment, ce n'est pas évident car c'est complet, mais elle se débrouille et finalement nous amène à la mission où on squatte un coin de cour avec la possibilité d'utiliser douches et wc quand il y aura de l'eau (la ville compte 2 châteaux d'eau mais l'un est en panne depuis ... septembre !) On est très content et même si la forte pluie nous oblige à rester dans la voiture et nous y faire à manger, on passe une bonne soirée.  

Maison gabonaise

Maison gabonaise

Vendredi 9 Avril

Le matin  nous permet de faire plus ample connaissance avec nos hôtes, plus particulièrement Eliana que nous avons vu hier soir et Line qui est belge et qui est responsable de l'établissement. Elles font un travail formidable et elles ne sont pourtant que 4. Line a un enthousiasme contagieux et nous avoue d'elle même qu'elle aurait du mal à se réacclimater au mode de vie européen et préfère consacrer son énergie à construire un avenir ici pour des gens qui en ont tellement besoin. Autant nous trouvons son action extraordinaire, autant elle trouve notre voyage incroyable ! Nous laissons les soeurs Salésiennes et continuons notre route. Au niveau du hameau de Lara, nous laissons l'asphalte pour une petite piste pas très large censée nous mener à Bouué. De là, on espère prendre le bac, s'il existe et qu'il fonctionne, pour rejoindre la piste principale qui va à Franceville. La piste s'enfonce dans la forêt équatoriale et serpente à travers les collines boisées. Il y a peu de circulation et essentiellement des grumiers. Ces camions chargés de troncs d'arbres de bois exotiques sont les rois de la piste avec leur cargaison encombrante qui prend toute la largeur de la piste. Quand ils déboulent devant vous, il n'y a qu'une seule option, se jeter sur les bas côtés.

On s'arrête manger sur le pouce  à une intersection de piste : c'est le seul endroit dégagé qu'on a trouvé. David se fait littéralement dévoré par des bestioles qu'on n'a pas encore identifiées. En quelques minutes, ses bras, ses chevilles et ses jambes sont recouverts de cloques qui le démangent énormément. Et moi, rien du tout, étrange, pour une fois je ne subis pas, les insectes l'ont préféré à lui. On reprend la piste, David passant une bonne partie de son temps à alterner sa conduite pour pouvoir se gratter !

Dans l'après midi nous avons un moment très important et émouvant pour nous : nous franchissons l'Equateur avec notre Totoy, j'ai du mal à y croire et pourtant c'est vrai !

Ca y est, on a passé l'Equateur !

Ca y est, on a passé l'Equateur !

On arrive enfin à Bouué où les gens nous indiquent où trouver le bac : un bon point il existe. On parvient à ce qui peut ressembler à un embarcadère. On trouve le passeur et on s'embarque sur la superbe rivière : deuxième bon point, le bac marche, il est même plutôt récent et en plus c'est gratuit. On offre quand même une bière fraîche à notre équipage.   On débarque sur une piste qui semble encore plus petite que celle qu'on vient de quitter. Elle pénètre au plus profond de la forêt qui parait maintenant immense. Les rayons du soleil peinent à traverser l'épais rideau de verdure offrant ainsi des jeux de lumière féeriques. La ballade est géniale et on se sent vraiment tout petit. On réussit à trouver un petit endroit plat et dégagé non loin d'une rivière. On s'installe pour bivouaquer. A peine la table et les chaises installées, des abeilles nous envahissent, heureusement sans agressivité aucune. La nuit commence à tomber et les moustiques prennent le relais. Puis un pick-up et un camion passent. Et nous qui croyions être seuls au monde ! Cela ne nous empêche pas d'apprécier ce bivouac en pleine jungle. On se laisse imprégner par les bruits ambiants tandis que la nuit profonde s'installe. Pendant qu'on mange on entend de gros craquements de branches pas très loin. Soudain on entend un plus fort plus proche et un barrissement qui semble venir sur nous. Gurps on n'y voit rien à plus de 3 mètres et c'est incontestablement un éléphant ! On tend l'oreille mais impossible de distinguer un bruit dans le vacarme des grillons, cigales et autre insectes. J'ai le coeur qui bat à cent à l'heure. On plie toutes nos affaires sensibles et on se tient prêt à décamper. David sort le projecteur pour scruter la piste d'où le bruit vient, mais plus rien. Peu à peu la soirée reprend son cours. On se couche en ayant encore cette émotion intense dans la tête. Toute la nuit on entend des craquements et grincements, des branches qui tombent. Notre sommeil est bien agité, on a tellement envie de voir l'éléphant qu'on en rêve tous les deux la nuit mais était-ce vraiment un rêve ?

 

MLe bac pour traverser l'Ogouué à Bouué

Le bac pour traverser l'Ogouué à Bouué

Samedi 10 Avril

Dès notre lever, nous explorons les alentours pour trouver des traces de notre éléphant. En fait nous trouvons surtout des passages de la piste vers la forêt et ça ne manque pas. Nous repartons sur cette formidable petite piste, où régulièrement on rencontre des crottes de pachydermes sur la piste ou des branches cassées et même des arbres arrachés mais pas de grosses bestioles à l'horizon, ça serait pourtant un beau cadeau pour mon anniversaire !.

A la recherche des éléphants en suivant leurs traces

A la recherche des éléphants en suivant leurs traces

David n'a plus ces cloques qui démangent par contre moi j'ai maintenant des plaques rouges qui démangent fortement  partout sur les bras et sur les jambes. Il semblerait que les insectes d'hier midi nous provoquent des réactions très différentes. Contrairement à ce que j'avais espéré au début, je n'ai pas échappé à leur voracité. On rejoint la piste principale qui part vers Franceville. C'est une superbe piste qui longe à plusieurs reprises des rivières qu'on a du mal à apercevoir tellement la végétation est dense. C'est un monde à deux dimensions : l'eau et la forêt. Il y a toujours aussi peu de circulation et même les grumiers se font rares. A Boundji, des jeunes nous font signe de stopper. On s'arrête. Ils veulent se rendre à la ville de Lastourville distante d'une trentaine de kilomètres mais ils sont trois. Comme on n'a vu aucun taxi brousse depuis Bouué, on a pitié d'eux et on les prend tant bien que mal en stop. Ils sont particulièrement enthousiastes sur ce sujet et la longue attente arrosée de kaï kaï doit y être pour beaucoup dans leur manifestation de joie très extravertie ! Bref, comme on dit chez moi, ils nous mettent la tête comme une pastèque. En plus, la piste est dans un état assez pénible et on est très soulagé d'arriver à Lastourville qui s'avère être une grosse bourgade empoussiérée à l'activité déclinante : plus d'hôtel, plus de restaurant, plus de station service. On poursuit notre route, en faisant, une halte en bord de piste pour manger sur le pouce. De nouveau, on se fait attaquer par les mêmes bestioles que la veille qui sont minuscules : un peu comme des moucherons noirs de 1 à 2 millimètres de long maxi mais à l'efficacité redoutable. On apprendra plus tard que ce sont les célèbres "fourous" qui peuvent parfois transmettre la dengue. A Mounana, ancienne ville minière d'uranium, nous retrouvons du goudron qui nous fait beaucoup de bien. On poursuit jusqu'à Moanda où David, sur les conseils avisés de notre ami Bernard, espère profiter d'un des plus beaux golfs de l'Afrique de l'Ouest. Quand nous y arrivons il fait presque nuit et le golf fait partie du complexe sportif de la Comilog, la société d'exploitation des mines à ciel ouvert de manganèse de Moanda. Il n'y a personne, nous poussons jusqu'au centre équestre où nous sommes accueilli par Pierre qui nous propose très gentiment de rester sur les lieux pour passer la nuit bénéficiant grâce à lui d'un cadre particulièrement agréable.

Parfois la forêt cède sa place aux clairières

Parfois la forêt cède sa place aux clairières

Dimache 11 Avril - Pâques

On discute pas mal de temps avec Pierre qui s'occupe du centre équestre et nous parle un peu de la région, de ses habitants et de ce qu'il y a à voir. Merci encore à Pierre de nous avoir hébergé. Au golf toujours personne et pour cause, il y a une compétition ce week-end à Franceville. Hop, direction Franceville à une soixantaine de kilomètres. On tourne un peu en rond mais on finit par arriver au golf vers midi. Quelqu'un nous demande ce qu'on veut, David explique son cas et on se retrouve invité par Alain à carrément rester chez lui pour quelques jours si on le désire. En plus il se débrouille avec tout le monde pour que David puisse faire sa partie de golf, la compétition étant terminée. On n'en espérait pas au tant ! En fin d'après midi, Alain nous guide à sa maison qu'il laisse entre nos mains, car il doit organiser la soirée clôturant la compétition de golf. Nous apprécions à sa juste mesure, l'espace et le confort dont nous bénéficions.

David teste le golf de Franceville

David teste le golf de Franceville

Lundi 12 Avril

On discute avec notre hôte. Lui aussi a traversé une bonne partie de l'Afrique il y a plusieurs années en sac à dos. Il a ensuite travaillé dans différents pays comme le Congo Brazza et le Gabon actuellement. Bref, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il connait bien ce continent. Il nous encourage à aller voir le cirque de Lekoni, non sans avoir au préalable, organisé pour nous la possibilité de prendre un guide sur place qui fera aussi office de gardien pour la voiture. En effet, il est très courant de se faire dévaliser la voiture là bas et tout le monde nous a bien mis en garde sur ce point. Le goudron qui mène à Lekoni est dans un état lamentable mais les paysages sont très beaux. Arrivés sur place, on retrouve notre guide qui nous aiguille au milieu de toutes les pistes qui partent dans tous les sens. Ce n'est pas évident de s'y retrouver et ce sont de petites pistes parfois étroites et ensablées. Le site du cirque de Lekoni est vraiment superbe, dommage que le soleil ne soit pas au rendez-vous. Malgré les quelques gouttes qui commencent à tomber, on ne regrette pas notre petite expédition. On repart vers Franceville, en essuyant au passage une bonne grosse averse tropicale. On invite Alain au resto, mais le choix est très limité et celui qui est considéré comme le meilleur de la ville est fermé pour congés. On se rabat donc sur l'un des deux seuls qui est ouvert !  

Cirque de Lekoni (L'homme)

Cirque de Lekoni (L'homme)

Mardi 13 Avril

Une fois de plus, Alain nous fait bénéficier de son carnet d'adresses et il nous prépare ainsi la visite du CIRMF, un centre d'études sur les primates et les maladies équatoriales. En attendant notre visite scientifique, c'est avec grand intérêt que nous visitons sa brasserie, découvrant ainsi les secrets de la fabrication et de la mise en bouteille de ce breuvage qui nous accompagne depuis notre départ : la bière. Dans l'après midi, nous nous rendons donc au CIRMF que nous avons le privilège de visiter en partie. Comme nous l'explique son responsable, c'est un centre international de recherche sur les primates mais surtout sur les maladies équatoriales : le paludisme, le Sida et la fièvre Ebola, bref, que des choses sympathiques. Il nous fait part de la difficulté spécifique à chaque maladie de comprendre son mécanisme et de là, la possibilité de guérir et de prévenir avec si possible un vaccin. L'ampleur de leur travaux est véritablement impressionnante et il se montre assez optimiste pour la mise au point d'un vaccin contre Ebola, beaucoup moins pour celui contre le paludisme et nous indique les autres axes de recherches pour le sida. Bien sûr, nous ne pouvons pas voir les laboratoires, les conditions d'accès étant draconiennes. Pour mémoire, le virus Ebola peut se transmettre par simple contact avec une personne malade ou de la viande infectée et le taux de mortalité varie de 50% à 90% suivant les souches ! Par contre, il nous montre la partie réservée aux primates, nous permettant ainsi d'admirer un "dos argenté", un grand gorille mâle, qui dégage une impression de force et de puissance incroyable. Il nous fait part aussi des nombreuses difficultés auxquelles le centre est confronté et des défis vitaux qu'ils doivent relever à l'avenir. Vraiment un énorme merci à ce monsieur qui nous a consacré du temps alors que le climat dans le centre était particulièrement tendu.  

Mercredi 14 Avril

Nous faisons nos adieux à Alain qui à maintes reprises nous a montré son sens de l'hospitalité rare. Grâce à lui, notre séjour à Franceville a été particulièrement enrichissant, et ce, sur tous les plans. Mais nous devons continuer notre périple. Nous repartons en sens inverse pour remonter jusqu'à Libreville. Maintenant nous connaissons bien le trajet, fastidieux mais pas bien difficile. En route on s'arrête de nouveau à Moanda pour saluer Pierre mais il est absent. On en profite quand même pour faire un tour sur le golf qui offre des paysages magnifiques.

Superbe Golf de Moanda (mention spéciale pour Bernard !)

Superbe Golf de Moanda (mention spéciale pour Bernard !)

A Mounana, peu avant de quitter l'asphalte, on s'arrête manger dans de petits chalets sympas au bord d'un lac. On parle pas mal avec le serveur qui nous donne sa bénédiction pour la suite du voyage ! On poursuit la route et on s'arrête en pleine forêt au sud de la réserve de la Lopé, pour bivouaquer. Une fois de plus, on a droit a une invasion d'abeilles ce qui est logique car nous sommes dans la "Forêt des Abeilles". A la tombée de la nuit, on entend de nouveau les craquements si caractéristiques des éléphants qui cassent les branches des arbres pour se nourrir ou se frayer un passage dans la végétation dense. Mais on a aussi droit à un festival de toucans et de lucioles, ce qui nous occupe une bonne partie de la soirée.  

Jeudi 15 Avril

Les abeilles s'avèrent plus matinales que nous et elles sont très nombreuses quand on se lève. Heureusement elles sont toujours aussi inoffensives. Nous partons à la réserve de la Lopé espérant pouvoir y faire une excursion pour observer les gorilles. Arrivé à l'entrée de la réserve on nous redirige vers le grand hôtel du coin car c'est eux qui organise tout. Sur place, vu la beauté des lieux et le standing de l'établissement, on craint le pire pour la suite. Il est malheureusement impossible de se rendre dans la réserve avec son véhicule personnel car en fait tout est prévu et organisé pour les touristes qui viennent en circuit organisé depuis Libreville. L'excursion classique est plutôt chère et il ne gère plus l'observation des gorilles qui revient à EcoFac. Nous nous rendons directement à Ecofac mais la randonnée pour l'observation des gorilles ne semble pas être possible non plus même si on s'y rend avec notre voiture. Du coup, déçus, nous continuons sur Libreville. Les paysages sont encore une fois magnifiques. Les rivières de tout gabarit sont omniprésentes mais ce qui nous étonne le plus ce sont les immenses clairières qui surgissent au milieu de la grande forêt. C'est une coupure tellement surprenante que ça ne semble pas naturel. En tous cas, c'est superbe.

Fantastiques paysages près de la Lopé

Fantastiques paysages près de la Lopé

Nous retrouvons le goudron à Bifoun et nous arrivons en fin d'après midi dans les embouteillages monstrueux de la capitale au milieu d'une foule incroyable qui s'étale dans tous les marchés qui semblent environner la ville. On commence notre recherche de logement et comme on n'a pas d'adresses recommandées ce n'est pas évident. En plus, une énorme orage survient. En quelques minutes, les rues sont transformées en torrent, la circulation devient impossible à certains endroits pour les voitures classiques. En fait c'est ici que nous avons traversé les plus gros passages à gué de l'Afrique ! On doit s'arrêter très souvent pour demander des renseignements et je suis complètement trempée en quelques seconde sous cette pluie torrentielle. Même une douche n'est pas aussi forte ! Toujours est-il que tant bien que mal, nous finissons par trouver un hôtel un peu defraîchi mais avec des tarifs assez raisonnables pour une ville réputée comme étant l'une des plus chères du monde.  

Vendredi 16 Avril

Nous allons à l'aéroport pour tirer de l'argent et faire des photocopies de nos passeports. Tout ceci est nécessaire pour notre demande de visa pour l'Angola. Nous passons encore une fois (décidément !) beaucoup de temps pour trouver l'ambassade de l'Angola. A notre décharge, il faut dire qu'il n'y a ni drapeau du pays, ni plaque officielle sur le bâtiment, forcément ça n'aide pas. On nous fait asseoir dans un salon et on attend. On demande les formulaires à remplir mais on nous dit qu'on s'occupera de nous plus tard. Au bout d'un bon moment, David commence à criser et demande de nouveau. La femme de l'accueil nous a simplement oublié. Nous lui expliquons le caractère un peu particulier de notre voyage malheureusement il n'y a plus de formulaires, il faut aller faire des photocopies. On attend de nouveau mais cette fois ci on peut discuter avec elle. On apprend que deux de ces fils étudient en France et un autre au Québec. Petit à petit on finit par sympathiser un peu avec Louisa, ce qui nous aide à négocier le type et la durée du visa. Elle nous dit d'attendre encore car notre dossier a des chances d'être traité en suivant. On accepte volontiers même s'il faut s'armer de beaucoup de patience car l'Angola ne cède pas facilement ses visas encore moins pour des touristes qui est une clientèle très rare pour eux. Au bout de 4 heures d'attente dans l'ambassade, nous ressortons heureux avec nos passeports et visas pour l'Angola. Nous déjeunons assez tard dans l'après midi dans un resto populaire de la capitale et nous pouvons allégrement passé à la suite de notre programme dans la capitale : ravitaillement en denrée en tout genre, renseignements pour recharger notre bouteille de gaz. En fin d'après midi, nous filons vers le Cap Estarias pour y passer le week-end. La route est dans un état pitoyable et il faut vraiment être motivé pour y aller. Au village du cap, nous trouvons une auberge qui accepte de nous accueillir en camping gratuitement, la patronne ayant laissé les consignes d'accueil au gardien. Nous sommes enchantés, un peu moins lorsque la nuit tombe et que le groupe electrogène commence à vrombir jusqu'au petit matin.  

Cap Estarias

Cap Estarias

Samedi 17 et Dimanche 18 Avril

Françoise, la patronne très chaleureuse de l'auberge, vient très vite discuter avec nous. Pendant que je travaille, David range la voiture. Il y a pas mal d'animation car les gens de Libreville viennent ici le week-end pour s'offrir un bon repas de poissons et de fruit de mer. Il pleut mais ça passe rapidement, le ciel redevenant bleu azur. Le lendemain, il fait très chaud et très lourd. La batterie de la voiture est complètement déchargée alors qu'on a laissé tourné la voiture. Incontestablement, elle est fichue. Heureusement on trouve un client qui a des câbles pour qu'on redémarre. C'est ainsi qu'on fait la connaissance de Yvan, canadien et Angélique, camerounaise. Ils nous disent que ce n'est pas la peine d'essayer d'aller à Libreville un dimanche après midi pour espérer trouver une nouvelle batterie. Par contre, comme il travaille dans le secteur, il nous laisse les câbles au cas où on ne redémarrerait pas demain matin. On n'aura plus qu'à trouver une voiture, ce qui n'est pas super facile non plus. Le soir, la patronne ferme l'auberge jusqu'à mardi et nous laisse l'établissement entre nos mains. Nous avons la plage et la terrasse du restaurant rien que pour nous ! J'en profite pour travailler très tard.  

Lundi 19 Avril

C'est officiel, la batterie de la voiture est cassée. David se met en quête d'un véhicule suffisamment costaud pour nous faire démarrer, ce qui n'est pas la chose la plus courante ici. Finalement, il trouve une âme charitable et on peut enfin partir pour rejoindre Libreville. Nous arrivons tant bien que mal juste avant midi au garage Toyota pour faire changer la batterie. Mais le mécanicien et le magasinier ne sont pas d'accord et ce dernier ne semble pas motivé pour vendre juste avant la fermeture. A force de se renvoyer la balle, David finit par s'énerver et on leur claque la porte au nez. Heureusement, grâce à Françoise, on a une super adresse de petit resto pour se remonter le moral. En plus il est tenu par une Camerounaise mariée à un basque qui organise des excursions dans une réserve, on fait d'une pierre 2 coups. Après l'excellent déjeuner, on discute avec Betty qu'on reconnaît immédiatement avec son accent qui nous rappelle le pays ! Nous prenons donc rendez-vous pour demain matin pour passer 2 jours à Nyonyé. Nous revenons à la zone industrielle pour faire changer la batterie. Sur la route, des policiers nous arrêtent. Ils nous disent qu'on a des vitres fumées et une plaque d'immatriculation non conforme et de ce fait, ils doivent nous conduire au poste de police. Ils nous montrent même la note de service qui motive ces interpellations. On essaie de leur expliquer qu'on n'est pas résident du Gabon et qu'on est juste de passage. Grâce au carnet de passage en douane, on peut focaliser le problème sur la plaque leur démontrant ainsi qu'on a raison. Au bout de pas mal de palabres, ils nous laissent partir. On arrive enfin à changer la batterie mais comme on ne veut pas repasser devant les policiers, on emprunte un autre itinéraire. A peine quelques minutes s'écoulent et on se retrouve de nouveau arrêtés par des policiers, toujours pour le même motif. Cette fois-ci, on a affaire à un policier plus compréhensif qui nous laisse partir rapidement en nous indiquant même la direction de l'entrepôt général de gaz que nous cherchons. Et oui, nous avons une dernière mission à accomplir à la capitale : trouver comment recharger notre bouteille de gaz en espérant plus de réussite qu'à Yaoundé. Nous faisons moins de cent mètres et tournons à droite sur la route principale et devinez quoi ? On se refait arrêter pour cause de vitres fumées et plaque non conforme. On ressort notre baratin au policier mais il est complètement borné et ne veut rien savoir. En plus, nous avons les vitres teintées qu'à l'arrière et pas au niveau du conducteur ou du passager. Il reste imperturbable et veut nous envoyer au poste, ou du moins, il espère qu'on paiera un bakchich pour éviter ça. Il appelle son chef. Autant dire qu'on commence à bouillir sérieusement David et moi. Le chef arrive. Il ne nous laisse pas parler et commence de suite à nous charger. A la fin, on doit tout réexpliquer pour la n-ième fois. Une fois de plus on sort le carnet de passage en douane et on arrive ainsi à s'en sortir. On parvient enfin au dépôt général de gaz non loin du port. David demande au gars qui est à l'entrée et lui montre la bouteille. Apparemment c'est OK mais il faut qu'on vienne avec un bon de commande qu'un dépôt intermédiaire pourrait nous fournir. On fait demi-tour et on trouve un de ces dépôt Total. Mais là on nous explique qu'ils ne prennent pas les commandes. Ils ne font que récupérer les bouteilles vides et fournir les bouteilles remplies avec les bons de remplissage. Ils nous renvoient au siège de Total. On repart au centre ville. C'est la fin d'après midi et la circulation redevient pénible. En plus, à un carrefour, des policières nous arrêtent. On commence à avoir notre dose. Quatre arrestations en moins de trois heures ! Sans compter le temps passer à batailler à chaque fois. Cette fois-ci, bien qu'elle a accepté notre version assez rapidement, elle commence à nous dire qu'il manque le papier du contrôle technique car le véhicule est ancien. Les nerfs commencent à s'user. Et en plus il faut qu'on bataille pour le gaz ! On trouve le siège de Total qui nous renvoie à l'immeuble de Total Marketing qui est censé s'occuper de cela. Sur place, on nous aiguille vers le responsable commercial. On se rapproche. On lui explique notre situation qui sort vraiment des cas courants vu les rires et les sourires que cela provoque dans le bureau. Finalement, il arrive à nous éditer un bon de commande qui déclenchera automatiquement un bon de remplissage au dépôt de Total. Ouf . Mais il faut payer (900 CFA soit moins de 1,5 euro !) et juste quand on redescend, la caisse ferme ! Décidément. On doit repasser demain matin avant de partir à notre excursion et régler notre dette. On s'occupera du remplissage de la bouteille à notre retour. On sort de là lessivés. On part dans une mission catholique, chez les Soeurs Bleues pour passer la nuit. Ce n'est vraiment pas donné car on ne peut pas dormir dans la voiture. C'est presque le prix d'un hôtel mais on accepte quand même, n'ayant pas beaucoup le choix.

Mardi 20 Avril

Nous démarrons très tôt car nous avons une bonne partie de la ville à traverser avant d'arriver à l'embarcadère et avec les embouteillages de Libreville, ce n'est pas gagné. Mais en route, nous devons tout d'abord nous arrêter chez Total pour payer notre facture pour déclencher le processus administratif de remplissage de notre bouteille de gaz. Nous arrivons de justesse au port où Betty nous attend. Nous embarquons dans la pirogue avec deux villageois et deux travailleurs sur les antennes télécom. Nous traversons l'estuaire et au bout d'une heure nous nous engageons dans un labyrinthe de bras morts qui s'enfoncent de plus en plus dans la mangrove. Le pilote est attentif car il faut éviter de s'échouer sur les nombreux bancs de sable. Les chenaux majestueux deviennent de plus en plus étroit et nous arrivons enfin à notre première destination. On joue à l'équilibriste pour descendre à terre. La barque est aussitôt rechargée car il faut repartir avant que la marée ne change.

Forêt de Nyonyé

Forêt de Nyonyé

Un pick-up nous attend et nous conduit à notre lieu final après une grosse demi-heure par les pistes. Notre lieu de villégiature se trouve juste avant le village de Nyonyé, sur une plage de sable blanc, loin de tout. Après un bon repas et une sieste réparatrice, c'est l'heure de s'embarquer pour visiter la forêt et la faune. Après avoir contourné le village, la piste s'infiltre dans l'épaisse forêt, toujours aussi impressionnante. Puis soudain, elle débouche sur de vastes clairières qui s'étendent sur des collines arrondies. Les paysages sont fabuleux, encore plus quand on peut admirer les ilots de forêts perdus dans cet océan de prairies. La piste s'enfonce de nouveau dans la forêt. Tout à coup, le véhicule s'arrête. Nous sommes en présence des fameux "assala", les éléphants de forêt. Ils semblent habitués des lieux mais dès qu'ils nous voient ils se réfugient dans la végétation. Nous sommes tout excités, depuis le temps qu'on attendait ce moment. On fait une boucle et on revient sur nos pas. Cette fois-ci, ils se laissent un peu mieux approcher. Il y a la mère et son petit et le garde du corps. Ce sont vraiment des éléphants de taille réduite avec de petites défenses mais quel spectacle fantastique. Le garde du corps fait bien son travail et exécute plusieurs tentatives d'intimidation. Nous les laissons tranquilles et poursuivons notre route.

La famille d'Asalas au complet Coucher de soleil sur la mer en toile de fond
La famille d'Asalas au complet Coucher de soleil sur la mer en toile de fond

Le soleil commence à descendre à l'horizon, c'est le moment le plus propice pour observer les animaux. Et nous sommes particulièrement gâté. Tout le monde s'est donné rendez-vous pour sortir. Les buffles de forêt et plusieurs troupes d'éléphants qui se nourrissent à la lisière des îlots de forêt. C'est un ballet fantastique dans des paysages magnifiques. Le point d'orgue de cette excursion, nous le savourons en admirant un éléphant, perdu dans cette immensité de prairies et de forêt, avec en fond de toile le soleil se couchant sur l'océan : féérique ! Nous retournons au campement, en retraversant la forêt mais dans une obscurité pesante. La chaleur torride de la journée cède sa place à une fraîcheur surprenante et saisissante. Nous passons la soirée avec plusieurs travailleurs dont deux exploitants forestiers qui nous expliquent leur métier et nous racontent des anecdotes croustillantes à souhaits. Le plus drôle, c'est qu'on a fait nos études dans le même lycée. Une fois de plus l'adage "comme le monde est petit" se vérifie. Au loin, les villageois font la fête. Ils ont abattu un éléphant qui est venu dévasté à plusieurs reprises leurs plantations. Ils auront ainsi de la viande pour un bon bout de temps.  

Mercredi 21 Avril

Aujourd'hui, on la joue farniente et on profite de la merveilleuse plage pendant la matinée. Nous quittons ce petit paradis tranquille en début d'après midi et refaisons le parcours inverse avec déjà une certaine nostalgie qui s'installe.

Nyonyé Beach !

Nyonyé Beach !

Le retour à Libreville nous replonge dans la vie active. Comme il n'est pas trop tard, nous décidons d'en finir pour de bon avec notre bouteille de gaz. Nous repartons vers le port, au fournisseur Total pour récupérer le bon à remplir. Cette fois-ci c'est bon. Nous allons ensuite, muni de notre précieux document, au dépôt général. David apporte la bouteille et le papier à un des employés qui part remplir la bouteille. Ca se précise. Mais, il faut enregistrer l'opération au bureau, et là on nous dit que ce n'est pas possible pour des raisons administratives. Argh, si près du but. On essaie d'en savoir un peu plus et finalement au bout d'un moment on apprend que  le poids de notre bouteille de gaz est absent de leur programme informatique et de fait ils ne peuvent pas l'enregistrer. Il est 5 heures et le dépôt ferme. Nous restons dans le bureau tous désespérés : nous car on ne voit pas la fin du feuilleton bouteille de gaz, et eux car ils voudraient terminer de travailler mais ils ne voient pas trop l'issue du problème. A force de discuter, je demande s'il n'est pas possible de créer un nouveau code pour notre bouteille. Le chef appelle l'informaticien de service qui lui dicte la manipulation à effectuer. Ca y est, après, de nombreuses impressions de listings en tout genre, des signatures sur des formulaires en plusieurs exemplaires, cette fois ci on peut considérer notre mission accomplie ! Nous quittons la capitale pour passer la nuit sur la côte à Santa Clara qui devrait être plus près que le Cap Estarias. Finalement, la route et ensuite la piste est aussi mauvaise et on n'en voit pas le bout. La nuit tombe et il n'y a pas l'air d'avoir grand chose de toujours ouvert. Heureusement, un homme nous interpelle, probablement surpris de nous voir traîner dans les parages à des heures aussi indues. Il connaît un endroit bien pour nous et il nous conduit à un parking sur la plage à côté de sa maison. Il y a beaucoup de vent, il fait frais et il fait nuit. Nous dînons rapidement pour nous coucher à l'abri.  

Jeudi 22 Avril

Avec le jour, nous découvrons le cadre très sympathique dans lequel nous avons dormi. Cela doit être beaucoup plus fréquenté le week-end. Mais aujourd'hui, nous commençons notre trajet pour quitter le Gabon. Nous revenons à Libreville où on s'offre un super petit déjeuner dans une délicieuse pâtisserie. Le plein de carburant effectué, nous prenons la route pour Lambaréné. Tout le long de la route, les villageois suspendent devant leur maison le gibier qu'ils ont chassé récemment (enfin depuis plus de temps à l'allure de certaines bêtes suspendues). Les Gabonnais adorent la viande de brousse, la seule véritable viande à leurs yeux. On reconnait beaucoup d'espèces différentes dont certaines sont protégées en théorie : beaucoup de petites antilopes, des singes, des varans, crocos, porcs-épics, pangolins, civettes, chauve-souris Parfois la viande est proposée séchée ou boucanée et là c'est beaucoup plus dur de trouver à quel animal ça correspond. Le village d'Ekok est réputé pour sa viande de brousse mais nous n'y avons pas gouté : il faut être certain de sa fraicheur et après avoir appris tant de choses sur le virus Ebola, c'est beaucoup moins tentant !

Viande de brousse proposée à la vente

Viande de brousse proposée à la vente

Nous faisons une halte à Lambaréné pour visiter le célèbre hôpital du Docteur Schweitzer. Il est un peu délabré mais des efforts sont entrepris pour sa rénovation. La visite guidée est très intéressante et cela donne vraiment envie d'en savoir plus sur cet extraordinaire personnage qui ne dormait que quelques heures par nuit et avait ainsi tout le temps de s'adonner à la médecine, au bricolage, à la menuiserie, à l'écriture, la musique et bien d'autres choses encore. Nous quittons la paisible ville installée sur les rives du fleuve Ogouué pour s'engager sur la route qui nous conduit toujours plus au sud. Le goudron s'arrête très vite et nous retrouvons la classique latérite. Peu avant la nuit, nous arrivons à Fouganou où nous espérons dormir. Pour cela, nous recherchons la mission catholique qui n'a pas trop l'habitude de recevoir des gens de passage. Notre camping dans la voiture semble assez compliqué et il n'y a pas trop de place pour cela. On n'est pas trop emballé mais on finit par s'arranger. On va boire une bière au bistrot du coin le temps que les soeurs finissent leur réunion. Quand on revient, il fait nuit noire mais surtout il règne un bruit assourdissant. Les groupes électrogènes de la ville sont dans une station juste en face et on doit être situé à moins de dix mètres. Cela semble très difficile de dormir dans ces conditions. Cela nous motive fortement pour aller au grand hôtel que nous avons aperçu à l'entrée de la ville et demander s'il y a possibilité de camper dans leur parking. La négociation est rude mais concluante. On fait demi-tour pour prévenir les soeurs et on revient s'installer sur le parking pour y passer la nuit.  

Vendredi 23 Avril

Ce soir, si tout se passe bien, on dort au Congo mais on n'en est pas encore là. Nous empruntons une mauvaise piste jusqu'à Mouila et de là nous en prenons une autre jusqu'à N'Dendé où on espère accomplir les formalités. Au poste de police, on nous demande une photocopie du passeport et du visa. Comme on n'en a pas, David part au marché faire les copies demandées. Pendant ce temps, je discute avec les différentes personnes présentes pour essayer d'en savoir un peu plus sur la suite des formalités et sur les conditions de route au Congo. Sur le premier point j'obtiens les renseignements nécessaires quand au second, personne ne peut me répondre ! Normalement le poste frontière est à Doussala mais le Carnet de Passage en Douane doit se faire tamponner un peu avant à Moukoro par la brigade de gendarmerie car il n'y a plus de douanes à cette frontière. Quand on arrive à Moukoro, il y a effectivement une barrière devant quelques bâtiments épars. Un homme s'approche de nous, il est gendarme et semble au courant de la procédure. Il va chercher les tampons nécessaires et estampille notre Carnet de Passage en Douane. Il enregistre aussi nos passeports. Il ne nous reste plus qu'à rentrer au Congo. Mais une fois arrivés à Doussala, on se fait arrêter sur la piste par un militaire qui nous fait conduire au poste où on recommence tout. On quitte le poste militaire mais devant nous il y a encore une barrière devant un bâtiment désaffecté ayant vraisemblablement appartenu aux douanes gabonaises. On attend, rien ne se passe. On n'ose pas lever la barrière nous-même. Au bout d'un moment, un des militaires à qui on a eu affaire arrive. Il nous réclame un droit de passage ! Comme d'habitude on refuse et il finit par nous laisser partir. C'est le début d'après midi et l'inconnu nous attend au Congo.

Pêcheurs très fiers de leur prise, un silure énorme

Pêcheurs très fiers de leur prise, un silure énorme

 


Gabon 2004

Ca peut toujours servir :

 

  •  Visa Angola :
    40 000 CFA pour 1 entrée et 15 jours, 2 photo, fait en 4 heures
    Ambassade Angola :N 00º 25.279'   E 009º 25.810'
    Sur la rue principale, à côté de l'église, pas de plaque, pas de drapeau

 

  • Etablissement Bosch (Tél 77 56 17 / 20): situé dans la zone industrielle d'Oloumi, pour changer votre batterie ou autre, excellentis accueil et service contrairement au garage Toyota un peu plus loin

 

  • Cyber café "Club Saint Louis", avec très bon débit,  dans la rue qui monte du front de mer au quartier populaire de Saint Louis : 500 CFA / l'heure

 

  • Hébergement :
    - Oyem : Mission catholique Saint Charles, Soeurs Salésiennes
    - Cap Estarias : Camping à l'auberge du Cap - S'appelle maintenant La Marée - Gratuit si on supporte le groupe électrogène la nuit
    - Libreville :
    Soeurs bleues : Avenue Monseigneur Bessieux - 7 000 CFA / personne
    Maison Libermann : Avenue Monseigneur Bessieux, en face des Soeurs Bleues
    Hotel Louis : Quartier Louis, 20 000 CFA la chambre
  • Adresses pour manger :
    - Bitam : Petit resto sympa à côté de la station qui doit s'appeler "La station" ou "Le carburant"
    - Libreville
    Excellente pâtisserie et salon de thé juste à l'angle de l'avenue Monseigneur Bessieux et l'avenue du front de mer 
    Excellent restaurant "Le petit chalut"-"Chez Cathy" - Tèl 61 49 23 - en face du bâtiment jaune Centre Affaires d'Ouloumi - Cuisine raffinée et inventive avec menus du jour à des prix très abordables - Très beau décor et bonne ambiance - bref à ne pas rater- En plus vous pourrez peut-être discuter avec Betty (vous ne pouvez pas rater ce gaillard basque pur jus) pour l'excursion à Nyonyé
    - Cap Estarias : Restaurant la Marée (Ex Auberge du Cap) - Tèl 27 35 36 : Bon resto en front de mer avec en plus une patronne des plus chaleureuse.

  • Excursion Nyonyé "chez Betty" :
    Si vous voulez une plongée au coeur de la forêt et de la faune gabonnaise tout en voulant profiter des plages, cette excursion est pour vous, à condition de casser un peu la tirelire : prix officiel = 90 000 CFA pour 2 jours tout compris soit : transport pirogue, 4x4, hébergement bungalow, repas, boissons, apéros, excursion en 4x4 de 4 heures pour visiter le coin et surtout voir les animaux. D'autres activités sont comprises mais on n'a pas testé.
  • - Prix
    Gas-oil : entre 345 et 360 CFA le litre
    Internet : 500 CFA de l'heure
    Repas pour 2 avec boissons : de 5 000 CFA à 25 000 CFA
    2 Ananas : 1 400 CFA

 

L'album photos GabonL'album photos Gabon

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