Tanzanie-Mozambique 2ème partie : de Dar Es Salaam à Unity Bridge par la réserve de Selous

Tanzanie-Mozambique 2ème partie : de Dar Es Salaam à Unity Bridge par la réserve de Selous

Tanzanie-Mozambique 2ème partie : de Dar Es Salaam à Unity Bridge par la réserve de Selous

Du 1er au 8 Novembre 2012

Dar Es Salaam -> Morogoro -> Selous GR -> Kibiti -> Dar Es Salaam -> Kilwa -> Lindi -> Masasi -> Unity Bridge 

Album photos Tanzanie-Mozambique 2ème partie - Tanzanie : De Dar Es Salaam à la réserve de Selous Album photos Tanzanie-Mozambique 3ème partie - Tanzanie : De la réserve de Selous à Unity Bridge
Album photos Tanzanie-Mozambique 2ème partie - Tanzanie : De Dar Es Salaam à la réserve de Selous
Album photos Tanzanie-Mozambique 3ème partie - Tanzanie : De la réserve de Selous à Unity Bridge
En savoir plus...

Jeudi 1er Novembre

Serge et moi nous rendons au centre-ville ce matin avec Charles pour voir l'agent qui s'occupe de nous. On met plus d'une heure pour y arriver à cause des bouchons. Nous atteignons enfin les bureaux où l'agent nous explique les différents problèmes … et ils sont nombreux !

Finalement, le processus de dédouanement du colis n'est lancé que ce matin suite à notre entrevue et aux documents complémentaires que nous avons fournis. Au mieux, on récupère le colis lundi, avec un miracle samedi  : autant dire que l'ambiance est plus que morose.

On déjeune en ville puis on rentre pour expliquer la situation à David et à Jacline qui sont restés à FPCT Center pendant ce temps.

Le bateau était censé arrivé debut octobre et on pensait avoir de la marge en arrivant à la fin du mois mais on était encore loin du compte. Du coup, cela met à mal le programme et l'itinéraire que j'avais prévu. On décide alors de rappeler demain matin : si Ok pour samedi alors on reste à attendre, sinon, on part visiter le parc du Selous et on rentre le lundi. On se prépare donc au cas où pour une expédition et on va faire les courses, dans tous les cas ça nous servira. On trouve de tout sauf de la viande fraiche. Au retour, Charles qui nous a accompagné, nous invite chez lui, à 2 pas du centre pour rencontrer sa femme et sa fille Déborah qui a tout juste 9 mois. Charles est de Tabora et sa femme de Sumbawanga et ils sont ébahis quand on leur apprend qu'on connait ces villes, enfin façon de parler, car on y est juste passé, mais quand même !

Vendredi 2 Novembre

On repart en expédition au centre-ville pour s'occuper de l'assurance de la voiture. En effet, suite au problème de Serge et Jacline avec le toit de leur voiture, nous avons appris que l'assurance française ne nous couvrait plus alors que nous pensions le contraire. Du coup nous sommes dans l'obligation de prendre une assurance locale, en espérant fortement qu'on aura pas à s'en servir.

Aujourd'hui, il y a un peu moins de bouchon et on met un peu moins de temps pour arriver à destination. Au bureau d'assurance, après avoir expliqué notre cas, on commence à nous demander plein de papiers que nous n'avons pas forcément avec nous. Devant ma mine qui se rallonge au fur et à mesure que l'agent m'explique ce qu'il faut faire, il doit prendre pitié et quand je lui demande si on ne peut pas faire avec le minimum de papiers (carte grise, permis et CPD), il appelle son responsable qui heureusement donne son feu vert. Ouf, un problème en moins. On profite d'être en ville pour terminer nos courses, mais toujours pas de viande fraiche.

On rentre au centre FPCT et on s'active pour le départ car notre coup de fil à l'agent ne nous a pas vraiment convaincu. Grâce à notre GPS chargé avec les précieuses cartes T4A, on trouve un supermarché Shoprite pas trop loin et surtout sur notre route alors on donne notre congé à Charles et on part pour la réserve de Selous.

Le supermarché Shoprite est très bien fourni, on peut y faire notre stock de viande et en plus je trouve un petit ventilateur qu'on peut brancher sur l'allume cigare : avec cet équipement j'espère arriver à dormir malgré la chaleur qui sévit toujours y compris la nuit. On mange dans le snack indien d'à côté où on fait un peu l'attraction, puis on file pour Morogoro. Malheureusement pour nous, outre les difficultés habituelles de circulation pour lesquelles Dar es Salaam est célèbre, la route qu'on emprunte est en travaux : on atteint le summum de ce qu'on peut obtenir comme chaos au niveau des bouchons ! C'est l'enfer pour avancer parmi les camions et les matatus, les minibus qui font la majorité du transport en commun.

De nouveau plongés dans le traffic dantesque de Dar Es Salaam

De nouveau plongés dans le traffic dantesque de Dar Es Salaam

On met plus de 2 heures pour sortir de la ville, cela met à mal notre planning et nous sommes obligés de rouler de nuit pour atteindre un endroit où dormir. Après une heure à essayer de déjouer tous les pièges de la circulation dans l'obscurité, nous arrivons enfin dans une adresse de dépannage où on peut camper. Ce n'est pas super mais on est très content de pouvoir s'y arrêter et dormir, surtout que demain, il va falloir se lever tôt.

 

Samedi 3 Novembre

A notre grande surprise, il a plu dans la nuit. Le ciel est très couvert ce matin et on craint un peu d'avoir à prendre les pistes, on espère qu'elles ne seront pas trop glissantes.

Au moment de partir, la voiture de Serge ne démarre plus du tout, la batterie est HS. On est juste à l'entrée de la ville de Morogoro qui est assez grande donc on espère y trouver une batterie de rechange. On trouve assez facilement notre bonheur et on profite de la présence de différents distributeurs pour retirer de l'argent. Au bout d'une heure, on prend enfin la direction du parc de Selous.

Très vite, le goudron laisse la place à une piste qui serpente au coeur des montagnes sans y grimper. Au départ, on traverse plein de villages de cultivateurs avec bananiers, manguiers et papayers. Comme à chaque fois qu'on en a l'occasion, on s'arrête justement au bord de la route pour acheter de superbes ananas à un paysan, 2 petits, probablement des ananas Victoria et un gros : on en a l'eau à la bouche.

Un peu plus loin on s'arrête pour faire une pause café au bord de la piste, à côté d'une petite cascade. Les gens passent et nous disent boujour et certains s'arrêtent pour discuter et tester notre niveau de swahili. On n'est pas vraiment au point, mais ils sont très heureux de voir qu'on a quand même appris quelques mots.

Après cette halte plus qu'agréable, on reprend notre route. La piste s'enfonce peu à peu dans une forêt et tout à coup devient très glissante avec la boue qui se maintient dans un environnement aussi humide. A la moindre accélération ou coup de frein un peu brusque, la voiture commence à partir un peu où elle veut. On a horreur de ça et on commence à stresser, enfin surtout moi. Heureusement on n'est pas dans la vraie montagne avec des ravins de partout mais on ne sait pas ce que la suite nous réserve alors forcément une légitime appréhension commence à accaparer nos esprits. Finalement, avec un grand soulagement, on trouve du goudron un peu plus loin et on comprend très vite pourquoi. On attaque une belle montée, qui, si elle n'était pas goudronnée, serait rarement praticable sous la voûte des arbres qui garde autant d'humidité. Puis la forêt disparaît aussi soudainement qu'elle est apparue et on retrouve de nouveau des villages avec des cultures mais cette fois-ci la terre est très noire. Le relief s'aplanit un peu et de drôles de rochers aux formes les plus inattendues surgissent d'un peu partout donnant aux lieux une atmosphère très étrange avec ce ciel lourd et menaçant.

Baobabs sur la piste quittant Morogoro La piste qui traverse la forêt devient plus humide et donc glissante
Baobabs sur la piste quittant Morogoro La piste qui traverse la forêt devient plus humide et donc glissante
Comme toujours, les villages des cultivateurs sont nickels Pause café sur le bord de la piste
Comme toujours, les villages des cultivateurs sont nickels Pause café sur le bord de la piste

Petit à petit, la steppe arrive et les paysans sont remplacés par des bergers masaï ou de tribus apparentées.

Il est temps de faire notre pause pique-nique. On trouve l'endroit parfait à l'écart de la piste, à l'ombre de kapokiers géants. Le soleil commence à sortir. On se laisse bercer par les bruits de la vie quotidienne des habitants du village voisin. Un troupeau de chèvres et moutons s'avance petit à petit dans notre direction. Bien sûr, les gardiens ne sont pas loin. Quatre gamins masaïs surveillent de près le petit bétail. Ils sont très timides mais aussi très intrigués par nous. On passe tout le déjeuner à observer leur tactique d'approche et à la fin on parvient à briser la glace grâce à de délicieux biscuits. Ils sont très fiers qu'on les prennent en photo et morts de rire quand on leur montre le résultat. Puis ils disparaissent comme des fusées quand ils réalisent que le troupeau est parti bien trop loin !

Nous passons maintenant dans le territoire des éleveurs D'immenses kapokiers nous offrent l'abri idéal pour une pause déjeuner
Nous passons maintenant dans le territoire des éleveurs D'immenses kapokiers nous offrent
l'abri idéal pour une pause déjeuner
Nous avons de timides voisins Nos nouveaux amis prennent l'exercice de la photo très au sérieux
Nous avons de timides voisins Nos nouveaux amis prennent l'exercice de la photo
très au sérieux

On reprend la piste et à chaque fois qu'on croise des jeunes masaïs en tenue, on a droit à des effusions incroyables, cette piste est vraiment extraordinaire.

Il est finalement 15H30 quand on arrive à l'entrée de la réserve de Selous. On se fait délester de 440 US dollars par couple pour 2 jours mais on parvient quand même à récupérer une carte du parc avec quelques indications !

On roule un bon moment au milieu d'une végétation très sèche. Beaucoup de parties sont brulées. On se dirige ensuite vers de grandes plaines couvertes d'arbustes et d'acacias. Des animaux sont là en nombre, gnous, buffles et même un énorme éléphant. S'il y a autant de faune alors qu'on n'a rien vu jusqu'à présent c'est bien sûr parce que l'eau n'est pas bien loin. En effet, le lac Tagalala est tout proche et c'est notre destination car on doit camper à proximité et le jour ne va pas tarder à disparaitre. On arrive sur les rives du lac qui sont couvertes d'oiseaux de toute sorte. Dans les eaux du lac, se prélassent nos amis les hippopotames et en y regardant de plus près de très, très nombreux crocodiles !

Un troupeau de girafes nous accueille dans la réserve de Sélous Notre premier éléphant du Sélous
Un troupeau de girafes nous accueille dans la réserve de Sélous Notre premier éléphant du Sélous
Un immense troupeau de buffles déboule de la forêt Un guépier immobile quelques secondes
Un immense troupeau de buffles déboule de la forêt Un guépier immobile quelques secondes
Les éléphants creusent des trous dans le lit asséché de la rivière pour trouver de l'eau On arrive au lac Tagala
Les éléphants creusent des trous dans le lit asséché
de la rivière pour trouver de l'eau
On arrive au lac Tagala

On bataille pas mal pour trouver le camping car on n'a pas son point GPS, uniquement des indications d'après les cartes et elles sont plutôt approximatives. Après pas mal de demi-tours on réussit à trouver ce qui ressemble à un campement à la nuit tombante, dans un état pas bien reluisant. Quand on voit ce qu'on a payé, ça nous énerve pas mal, mais c'est souvent ainsi. On se console en se disant qu'on paye pour avoir le privilège de passer une nuit en pleine nature. On passe la soirée à essayer de prendre le moindre brin de fraicheur pour se remettre d'une journée encore très chaude. On est bercé par le son des hippos mais pas d'autres bruits nocturnes. On aura quand même droit à la visite nocturne d'une genette pas du tout intimidée par notre présence. On a vraiment l'impression d'être seuls au monde dans la nature sauvage et ça, vraiment, ça n'a pas de prix !

Dimanche 4 Novembre

Comme à chaque fois qu'on est en mode safari, on se lève très tôt mais il y a beaucoup de nuages, on a même droit à un peu de pluie.

On refait la bordure du lac mais cette fois-ci dans l'autre sens. Le lac est farci d'hippopotames mais surtout de crocodiles. Il y a une densité de ces reptiles assez incroyable. Pour l'instant on en voit surtout des relativement petits mais on se dit que les plus gros spécimens sont peut-être bien cachés alors méfiance. On visite les sources chaudes qui forment comme une oasis dans ces paysages particulièrement arides même aux abords du lac. En suivant les rives du lac Tagalala, on croise un guide assez surpris de voir des touristes seuls et ils nous indique tous les endroits à aller pour observer un maximum d'animaux. C'est vraiment très sympa. Ni une, ni deux, on suit ses instructions avec empressement. Effectivement en s'approchant des autres lacs, la faune se fait de plus en plus présente jusqu'à devenir abondante et les paysages sont superbes. Mais les animaux sont sur le qui-vive et à chaque fois qu'on s'approche, ils détalent dans un nuage de poussière à part les impalas un peu moins farouches. Quant aux lacs, ils sont littéralement infestés de crocodiles, encore plus on dirait qu'au lac de ce matin !

Une source jaillit non loin du lac Un crocodile tente de prendre son bain de soleil matinal
Une source jaillit non loin du lac Un crocodile tente de prendre son bain de soleil matinal
Une héron blanc tente de surfer sur le dos d'un hippopotame La piste défoncée par les passages d'animaux en temps de pluie
Une héron blanc tente de surfer sur le dos d'un hippopotame La piste défoncée par les passages d'animaux en temps de pluie
Un gros troupeau d'élans du Caps déboulent devant nous D'un côté des paysages très arides
Un gros troupeau d'élans du Caps déboulent devant nous D'un côté des paysages très arides
Les berges du lac sont riches d'une végétation foisonnante avec de superbes palmiers Vision de carte postale d'un groupe d'éléphants se désaltérant dans le Sélous
Les berges du lac sont riches d'une végétation foisonnante avec de superbes palmiers Vision de carte postale d'un groupe d'éléphants se désaltérant dans le Sélous
Des zèbres surpris par notre arrivée Les lacs ont été formés lors d'une crue exceptionnelle de la rivière Rufiji
Des zèbres surpris par notre arrivée Les lacs ont été formés lors d'une crue exceptionnelle de la rivière Rufiji

Le soleil qui a daigné percer le couvercle nuageux a fait son œuvre et la chaleur est de nouveau étouffante. On se met donc en quête d'un peu d'ombre pour pique niquer. On déniche de beaux grands arbres, prêt d'un camp de tentes. On s'installe pour déjeuner. Au bout d'un moment un homme s'approche et vient nous voir. C'est le manager, il veut savoir si tout va bien et discuter un peu. Il nous raconte qu'il y a pas si longtemps, il y avait juste une grande rivière ici, la rivière Rufiji. En 1972, il y a une une crue phénoménale qui a changé le cours du lit de la rivière qui s'est finalement transformé dans cette succession de lacs. Il nous dit aussi que lors de leur game-drive du matin, ils ont vu des lions et nous donnent les explications pour les retrouver s'ils n'ont pas bougé. Décidément, les gens sont vraiment sympas ici ! Munis des précieux renseignements, on quadrille le secteur donné par le manager mais on ne trouve pas de lions. Mais ce n'est pas grave, les paysages sont magnifiques.

La fin d'après-midi approche, alors on prend la piste qui suit le bord de la rivière en se disant qu'on croisera les animaux qui vont se désaltérer mais il n'y a personne. Les parois sont très abruptes et les passages doivent être difficiles, ça doit être plus facile d'aller s'abreuver aux lacs. De l'autre côté de la rivière s'étend la majeure partie (les 4 cinquièmes) de la réserve du Sélous qui est, elle, dédiée aux chasseurs. C'est assez dur de se dire que d'un côté on vient admirer la nature à l'état brut, les animaux dans toute leur spelndeur sauvage et de l'autre côté on leur tire dessus. Cruelle ironie, c'est à l'existence de la chasse que la réserve de Sélous doit son existence et même la majorité de ses revenus. Le meilleur moyen de conserver les animaux et leurs éco-systèmes serait-il donc d'en sacrifier une partie par la chasse ? Comme souvent sur le délicat sujet de la survie de la nature sauvage, des questions diificiles et peu de réponses satisfaisantes.

L'imposante paire de cornes torsadées du mâle koudou Beaucoup de monde autour et dans les lacs
L'imposante paire de cornes torsadées du mâle koudou Beaucoup de monde autour et dans les lacs
Comme les nuages couvrent le ciel, les hippopotames peuvent sortir de l'eau sans crainte La chaleur est étouffante et tout le monde essaie de s'en protéger comme il peut
Comme les nuages couvrent le ciel, les hippopotames
peuvent sortir de l'eau sans crainte
La chaleur est étouffante et tout le monde
essaie de s'en protéger comme il peut
D'imposants baobabs parsèment la forêt d'acacias La rivière Rufiji
D'imposants baobabs parsèment la forêt d'acacias La rivière Rufiji

Arrivés au bout de la piste, un superbe lodge se confond dans la végétation. Comme souvent, ils sont situés dans les meilleurs endroits, où la faune peut-être observée facilement. Cette fois encore, cette règle est respectée et on peut contempler pas mal d'animaux qui viennent s'abreuver. On traverse l'aérodrome qui accueille les touristes qui viennent pour la plupart en avion et on sort des limites du parc pour rejoindre notre camping un peu plus loin. Il est très bien situé lui aussi en haut des berges de la rivière mais l'emplacement pour camper est assez exigu et on n'est pas les seuls à camper. On bataille un petit moment pour trouver comment s'installer avec nos 2 voitures. Puis on se rend au bar pour célébrer le rituel des sundowners et aussi profiter de la vue imprenable  sur la rivière. La chaleur est toujours aussi torride et une bière fraiche est un pur moment de bonheur dans ces conditions. La nuit tombe et avec elle, des espoirs de fraicheur tant attendue.

Lundi 5 Novembre

Aujourd'hui encore on se lève très tôt mais on n'est pourtant pas les premiers. Bien avant qu'on ouvre les yeux, les oiseaux puis les singes et les collobes ont donné le signal, on s'est contenté de leur emboité le pas. D'ailleurs on ne manque pas pendant le petit déjeuner de se régaler du spectacle offert par les primates très agiles de bon matin.

On retourne dans le parc et on doit de nouveau s'enregistrer à l'entrée. On discute un peu avec un ranger qui fait régulièrement des patrouilles dans le parc. Depuis le temps qu'il travaille ici il n'a jamais vu de léopard et pourtant hier des touristes sont venus et en ont vu un. Tout ça pour nous rappeler, même si on le sait bien, que la chance est plus que nécessaire pour les safaris. Il nous parle aussi d'une troupe de 6 jeunes lions mâles aperçue ces temps ci près du lac de Siwandu. On en profite pour en savoir un peu plus sur son métier qui consiste principalement à lutter contre le braconnage. A la saison sèche, ils patrouillent sur les pistes, mais à la saison des pluies, ils patrouillent en bateau sur les lacs et la rivière. Beaucoup de villageois viennent pêcher dans les eaux très poissonneuses des lacs car ils ont déjà tout pêché plus haut. Quand le bateau des rangers approche, les gens se jettent à l'eau pour leur échapper malgré tous les crocodiles qui y pullulent !

On décide de passer par les pistes les plus extérieures. On voit quelques rares animaux ça et là puis on croise une hyène. Au même moment, un guide arrête Serge et Jacline pour leur indiquer où se trouvent des lions près de là. Grâce aux indications on arrive sur place et on trouve bien notre petite troupe de lions veillant sur leur carcasse de buffle. Ca doit être la troupe de jeunes mâles dont nous a parlé le ranger tout à l'heure. Une fois rassasié du spectacle de ces fabuleux fauves, on poursuit notre parcours en suivant le pourtour des lacs et la rivière mais rien de plus à part un petit troupeau d'éléphants.

Quand on voit ce bébé zèbre on se dit que la nature a des talents graphiques incontestables Paysages de bush aride dans cette partie du Selous
Quand on voit ce bébé zèbre on se dit que la nature
a des talents graphiques incontestables
Paysages de bush aride dans cette partie du Selous
Finalement, la hyène se trouve un coin tranquille et s'y installe Troupe de jeunes lions près du lac
Finalement, la hyène se trouve un coin tranquille et s'y installe Troupe de jeunes lions près du lac
Même s'il n'y a plus grand chose sur la carcasse, les lions ne sont pas prêts de lâcher leur trophée On peut s'approcher très près des lions sans que cela ne semble les perturber
Même s'il n'y a plus grand chose sur la carcasse, les lions ne sont pas prêts de lâcher leur trophée On peut s'approcher très près des lions sans que cela ne semble les perturber
La crinière naisante montre que ces lions sont à un âge charnière Les palmiers amènent de suite une touche d'élégance dans le panorama
La crinière naisante montre que ces lions sont à un âge charnière Les palmiers amènent de suite une touche d'élégance dans le panorama
Hippopotame en quête d'un coin tranquille ou d'un peu d'herbe ? L'eau attire tous les animaux à la ronde
Hippopotame en quête d'un coin tranquille ou d'un peu d'herbe ? L'eau attire tous les animaux à la ronde
La récré est finie, tout le monde à l'eau ! Finalement, on ne doit pas être si intéressant que ça
La récré est finie, tout le monde à l'eau ! Finalement, on ne doit pas être si intéressant que ça
Les paysages du Selous sont souvent superbes, en particulier près des lacs Encore un beau point de vue
Les paysages du Selous sont souvent superbes,
en particulier près des lacs
Encore un beau point de vue

C'est la fin de matinée et on doit malheureusement quitter le parc pour rentrer sur Dar Es Salaam. On s'arrête sur le bord de la piste pour une pause déjeuner sur le pouce. On cherche désespérément de l'ombre car il fait toujours extrêmement chaud. On n'a pas de thermomètre mais il doit faire autour de 40°.

On traverse quelques villages épars, écrasés de chaleur. Tout est sec et poussiéreux, on se demande de quoi les gens peuvent vivre ici. Ils attendent la pluie avec impatience, elle aurait due commencer à tomber depuis un bon moment.

Pause déjeuner, comme on peut, sur le bord de la piste peu fréquentée et surtout à l'ombre ! Un énorme boabab en bordure de piste
Pause déjeuner, comme on peut, sur le bord de la piste peu fréquentée et surtout à l'ombre ! Un énorme boabab en bordure de piste
Les cocotiers nous annoncent qu'on se rapproche de la côte
Les cocotiers nous annoncent qu'on se rapproche de la côte

Après la piste poussiéreuse, on rejoint enfin le goudron. On n'est pas mécontent car on est loin encore d'être arrivés. On traverse le delta de la rivière Rufiji. Toute la région est couverte de champs labourés, prêts pour accueillir la pluie. Dans tous les champs, on peut voir des petites cahutes sur pilotis. C'est là que les paysans passent leur nuit au moment des récoltes pour surveiller leurs champs. Il y a quelques années, cette région a été le théâtre d'une sanglante tragédie qui a durée près de 2 ans. Un lion mangeur d'hommes a fait 35 victimes avant d'être enfin abattu en 2004. Une partie de ses victimes étaient des paysans qui surveillaient leur récolte dans ces frêles guitounes. Je ne peux m'empêcher de penser à l'effroi qu'ont dû vivre ces gens au moment fatidique.

La route devient ensuite très sympa avec des paysages de plus en plus verdoyants jusqu'à Dar Es Salaam. On rentre assez facilement à FPCT Center sans trop de bouchons, mais toujours pas de colis, normalement pour demain. On est très déçus mais toujours motivés.

Mardi 6 Novembre  

C'est le jour J, aujourd'hui on récupère le colis et on répare la voiture des parents de David. Alors on s'organise, Serge commence à démonter le chapiteau provisoire qui avait été mis pour remplacer le toit et nous, pendant ce temps-là on va faire les courses. Mais finalement ce n'est pas pour la fin de matinée … Et en début d'après-midi, ce n'est pas bon non plus pour cause de panne informatique. Ca commence à faire beaucoup alors Serge s'énerve et part voir Bolloré qui est le réceptif correspondant au transitaire français. Demain midi, on part, colis ou pas colis. Je dois donc adapter l'itinéraire initial à tout ce retard imprévu.

Au retour de Serge et Jacline, en toute fin d'après-midi, on n'est pas beaucoup plus avancé.

Comme chaque jour, Serge et Jacline passent leur moisson de coups de fil et de mails pour essayer d'éclaircir la situation et surtout de faire avancer leur cas. Chacun renvoyant la faute sur l'intermédiaire suivant et personne n'est capable de nous dire où est actuellement le colis. Même à l'ambassade française ils n'ont pas de société fiable à nous indiquer. Ils nous disent qu'ils ont beaucoup de mal à récupérer leurs affaires lors des déménagements, cela prend plusieurs semaines voire des mois et parfois, ils ne les revoient jamais. Ils disent qu'il est bien plus préférable de faire envoyer au Kenya à Mombasa ! C'est le coup de grâce.

Sans trop d'illusion sur l'issue finale de notre histoire, on se prépare pour un départ demain matin. Comme on en a quand même un peu marre du FPCT Center qui n'est pas vraiment un endroit de villégiature même si on est content de pouvoir y rester, on sort diner au restaurant d'un centre encore plus grand situé à 500 mètres, mais qui lui dépend de l'église catholique. Un grand complexe avec d'immenses bâtiments pour loger des clients / fidèles et qui apparemment font eux aussi du gardiennange de véhicules et camions. Et surtout un bar et un restaurant où on sert de l'alcool, alors ce soir on sort !

En fait c'est plus une cafétéria avec un buffet qu'un restaurant mais c'est pas grave, ça nous changera. Finalement pas tant que ça puisqu'au menu, on a droit à l'éternel poulet avec du riz et des haricots, tant pis. Par contre nos voisins de table sont un groupe d'italiens qui fêtent la fin de leur séjour. Ils viennent chaque année pour réaliser une mission dans le même village. En 10 ans, ils ont construit une église et une école et là ils sont en train de mettre en place le réseau pour l'eau. Nous aussi on est très tenté de se lancer dans ce genre de projets, mais pour l'instant on souhaite connaître un peu mieux ce continent avant de choisir ce pourquoi on serait le plus utile.

La soirée est vite passée et comme demain s'annonce être une rude journée, on rentre se coucher, pour la dernière fois à FPCT Center.

Mercredi 7 Novembre

Serge et Jacline partent chez l'agent avec Charles pour récupérer les documents et peut-être le colis, sait-on jamais ! Pendant ce temps, on se prépare pour le départ.

A midi, Serge et Jacline sont de ratour avec les documents mais ils ont arrêté la procédure pour la laisser faire au correspondant local de l'agent français et ils verront par la suite quoi faire. On boucle les voitures et on fait nos adieux à Charles qui nous a été d'une grande aide et on trace pour être à Masasi, la dernière ville avant la frontière avec le Mozambique, ce soir.

Comme d'habitude, on met un certain temps pour sortir de cette ville infernale, mais à 70 km de Dar Es Salaam, on reçoit un coup de fil de l'agent français : l'affaire est débolquée, tout est OK, comme par hasard. On est quand même partagé entre scepticisme et espoir car un peu échaudé quand même par les derniers rebondissements. Alors on décide de se poser un peu pour réfléchir pendant qu'on pique-niquera. On demande une confirmation avec le correspondant local et en attendant leur coup de fil on s'installe sur le bord de la route pour manger sur le pouce, aumoins on ne perdra pas trop de temps. Comme à chaque fois, les gens et les gamins passent et nous saluent chaleureusement, tout en restant discrets.

Finalement le représentant local nous appelle mais nous précise que c'est que la première étape qui est débloquée ! C'est bien ce qu'on craignait. Allez, hop, on remonte dans nos voitures et on file vers le sud.

Heureusement, il n'y a pas beaucoup de circulation ni de villages à traverser donc on avance pas mal. Mais après avoir traversé la rivière Rufiji, la route est en travaux ce qui n'arrange pas du tout nos affaires. On passe d'un côté ou de l'autre de la route en construction, sur des pistes défoncées, plutôt pénible mais on n'a pas le choix.

Le climat est devenu beaucoup plus sec et la jolie route verdoyante avec les échoppes de fruits et légumes est maintenant de l'histoire ancienne.

Nous rejoignons avec plaisir une belle route rectiligne au goudron impeccable Dans chaque champ, des guitounes pour abriter les paysans et pour leur permettre de surveiller leurs cultures
Nous rejoignons avec plaisir une belle route rectiligne
au goudron impeccable
Dans chaque champ, des guitounes pour abriter
les paysans et pour leur permettre de surveiller
leurs cultures
La rivière Rufiji On croise plus souvent du monde à vélo ou à pied que d'autres véhicules
La rivière Rufiji On croise plus souvent du monde à vélo 
ou à pied que d'autres véhicules

On arrive à la nuit tombante à Lindi, dernière grosse ville sur la côte dans laquelle on aurait dû faire une halte dans l'itinéraire initial mais avec le retard accumulé, c'est impossible. Comme on doit passer la frontière demain et que ce sera en majorité de la piste, on décide de continuer encore jusqu'à Masasi. Heureusement, la route est bonne sans trop de trafic mais c'est toujours très délicat et très stressant de rouler de nuit en Afrique. La signalisation est généralement inexistante et beaucoup de gens vont sur la route à pied ou à vélo et la plupart du temps sans lumière. Il y a bien sûr aussi le bétail qui vagabonde et parfois des nids de poule et puis aussi les autres véhicules qui souvent roulent sans lumière et ne les allument qu'au dernier moment. Bref, c'est une expérience qu'on essaie d'éviter au maximum mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut.

C'est avec grand soulagement qu'on arrive à Masasi un peu avant 22 heures. On n'a pas d'adresse recommandée alors on va improviser. On tente un motel mais il est complet. Ils nous envoient vers leur annexe qui ne paye pas de mine mais il leur reste juste 2 chambres avec tout le confort et pour un prix très raisonnable : c'est parfait. Mbwana, le jeune homme qui s'occupe de nous est très gentil et il se charge même de nous commander le repas au resto de l'autre hôtel et nous l'amener. C'est très appréciable après une telle journée, on est crevé, en particulier les chauffeurs qui ont eu leurs nerfs soumis à rude épreuve après tant d'heures de conduite qui plus est de nuit.

Le summum de cette journée est quand même la nouvelle que nous délivrent Serge et Jacline, ils attendaient le bon moment pour nous l'apprendre : en fin d'après midi, l'agence française a rappelé pour leur dire … que le bateau n'était toujours pas arrivé à Dar Es Salaam, cela fait plusieurs semaines qu'il attend d'accoster ! On est morts de rire, enfin en mode rire jaune quand même. Personne n'a pensé à vérifié cela, pour un bateau qui devait arrivé début octobre, c'est pas mal. Ils nout ont fait tourner en bourrique, tous autant les uns que les autres, en nous martelant à chaque fois que le colis était là et que c'était juste un problème de procédure de dédouanement, qu'il n'y avait pas les bons documents et puis avec toute la corruption dans le pays … Le monde du transport maritime n'est pas prêt de remonter dans notre estime !

Et Serge et Jacline vont bien s'occuper de leur cas à leur retour, mais avant ils vont essayer de profiter au mieux de leurs vacances, libérés bien malgré eux de cette épine dans le pied.

Jeudi 8 novembre

Après une trop courte nuit de repos pourtant bien méritée, on repart de Masasi vers 7H après avoir dépensé nos derniers shillings tanzaniens en carburant.

On roule encore un petit moment sur du goudron puis nous tournons à gauche pour prendre une piste pas si mauvaise que ça. Heureusement qu'on a notre GPS car la tournée n'est pas très bien indiquée. Il y a quand même un peu de monde qui habite dans les alentours mais pas trop. Il s'agit essentiellement de cultivateurs. Apparemment, ils doivent pratiquer la culture sur brulis car beaucoup de terre est brûlée avec de belles pousses vert tendre de végétation qui contraste fortement avec le noir du sol calciné.

On retrouve un peu de goudron quelques kilomètres avant Unity Bridge, le fameux pont qui sert de passage de frontière entre le Mozambique et la Tanzanie. Pendant longtemps, ce pont a été une arlésienne et le seul passage sur la région côtière était un ferry à prendre à Mtwara, sur la rivière Ruvuma. Ce passage était une véritable aventure car dépendait des marées, des pluies et du bon vouloir des locaux ! Un ami à nous, rencontré lors de notre tour du monde en 2004, était resté plus de 4 jours bloqué sur les hauts-fonds du delta, entre les 2 pays. Depuis, le ferry a coulé et les gens passent à cet endroit en assemblant des embarcations pour qu'elle soient suffisamment costaudes pour supporter un véhicule !

Autant vous dire que lorsqu'en Mai 2010, j'apprenais l'inauguration de ce pont tant attendu, j'étais très heureuse et je savais qu'un jour on le franchirait. Et voilà, ce jour tant attendu, nous y sommes.

Mais avant, il faut faire les formalités de sortie côté Tanzanie. Tout se passe impeccable et tout le monde s'avère encore une fois très sympathique et chaleureux. Cela me fait un pincement au cœur de quitter la Tanzanie et ses habitants. C'est un pays qu'on a énormément apprécié et il nous tarde déjà d'y retourner et pourquoi pas s'y installer un jour mais il faudra composer avec ce terrible fléau de la corruption malheureusement très présent ici et pas sûr qu'on soit encore suffisamment armés pour ça.

L'instant fatidique est enfin arrivé et nous roulons sur cet immense pont orné de gigantesques défenses d'éléphants. C'est un moment émouvant que nous prenons le temps de savourer.

Nous y voici enfin, sur le fameux Unity Bridge, pont reliant la Tanzanie et le Mozambique, orné d'imposantes défenses d'éléphants La rivière Rovuma, frontière naturelle entre la Tanzanie et le Mozambique
Nous y voici enfin, sur le fameux Unity Bridge, pont reliant la Tanzanie et le Mozambique, orné d'imposantes défenses d'éléphants
La rivière Rovuma, frontière naturelle entre la Tanzanie et le Mozambique

De l'autre côté, le Mozambique nous attend. Mais Serge et Jacline ne voient pas le poste frontière mozambicain un peu en retrait sur le côté et filent tout droit sous le nez des militaires qui sont furieux. Heureusement on a la VHF et on leur dit de faire demi-tour. Autant dire que le comité d'accueil n'est pas des plus chaleureux qaund on descend de nos véhicules pour faire les formalités côté Mozambique. Le jeune sergent, responsable du militaire qui a laissé passé les parents de David, veut montrer qui est le chef et que l'armée fait son travail sérieusement. Alors forcément ils font du zèle, mais on finit par calmer tout le monde avec nos excuses et en répétant qu'on s'est trompé. Les policiers et douaniers eux, sont très sympas. Celui qui s'occupe de nous apprend le français par lui-même, avec un dictionnaire, alors on lui laisse le seul livre en français qu'on a : le guide du routard sur la Tanzanie, il est super content.

Avant de partir, on a droit à une fouille en règle et forcément particulièrement pointilleuse de nos amis les militaires. Bien sûr, quand notre chef découvre la machette qui est sous le siège de David, il commence à en faire tout un plat en nous disant que c'est une arme etc etc. On lui explique que c'est pour couper les branches et à force de batailler il finit par lâcher l'affaire. On lui montre tout et à quoi ça sert et sa curiosité finit par l'emporter, on a même droit à quelques sourires à la fin !

Après quelques kilomètres, le goudron finit brusquement et on retombe sur de la piste. Très peu de monde habite ici et encore moins ne circule. Il fait toujours horriblement chaud et on pique-nique dans la forêt en essayant d'avoir un peu d'ombre.

Requinqués et quelque peu rafraichis, on peut repartir. La piste est plutôt bonne mais elle doit être très difficile voire impraticable quand il pleut comme le laissent deviner les nombreuses traces de plantages.

Les gens qu'on croise sont aussi gentils que de l'autre côté de la frontière. Par contre les femmes n'ont pas les mêmes coiffures et ne portent pas les mêmes tissus. La piste est quand même très longue et on est très content de trouver du goudron quand on arrive à Mueda. Il nous reste encore une centaine de kilomètres pour arriver à Mocimboa da Praia, une assez grosse ville sur la côte. Après tout ce que j'avais lu sur le Nord du Mozambique dans un état peu reluisant, je suis assez surprise de voir pas mal de bâtiments neufs et même des distributeurs bancaires ! On en profite pour retirer nos premiers méticaïs. On traverse la ville et on arrive au camping que j'avais repéré. Les installations sont basiques mais bien entretenues et les emplacements sont sympas. On est très heureux de trouver un tel endroit après une aussi rude journée et on se pose pour profiter de la fin d'après-midi et espérer un peu de fraicheur dans la soirée.

Tanzanie-Mozambique 2ème partie : de Dar Es Salaam à Unity Bridge par la réserve de Selous

Ca peut toujours servir :

  • Visas TANZANIE : à la frontière : Visas = 50 USD par personne
  • 1 Euro = 1600 TSH = Tanzanian Shillings
  • 1000 TSH = 0,63 Euro
  • Litre Gas-oil : de 1950 à 2080 TSH
  • Kilomètres parcourus : 1386 km 
  • Guide utilisé : The Bradt Guide to Tanzania : Excellent guide en langue anglaise. Les Bradt sont très bons sur toute la partie Afrique Orientale avec en plus un blog pour les infos mises à jour.
  • Cartographie : Tracks for Africa (T4A), un excellent outil recensant points d'intérets, hébergement, commerces, ... en plus des pistes et routes. Mais des erreurs subsistent donc toujours être vigilants et avoir une carte papier aussi !
  • Taxi aéroport Dar Es Salaam - FPCT Center : 15 000 TSH
  • Transfert Queen of Sheeba - aéroport Zanzibar : 40 USD
  • Repas standard pour 2 (1 plat avec avec 1 boisson par personne) = de 10 000 TSH à 90 000 TSH
  • Free Pentecostal Church of Tanzania Center (FPCTCenter) - Dar Es Salaam  (1 nuit / 2 personnes) = 50 000 USD pour 1 chambre avec SDB + clim.
    Guesthouse pas du tout prévue pour le camping donc il faut louer ou se faire ouvrir une chambre pour avoir des sanitaires. Mais l'établissement est souvent complet. Les chambres sont simples mais avec sanitaires et clim en général et surtout nickel. Atmosphère particulière due à la nature même du lieu : pas d'alcool, interdiction de fumer. Possibilité de commander des repas mais pas de resto. Par contre cuisine commune. Staff très serviable et du coup on peut faire pas mal de choses. Atout le plus intéressant pour nous : gardiennage de voiture (environ 50 USD / mois) et en plus proche de l'aéroport. 
  • Camping Kola Hill Hotel Campsite - Morogoro : (1 nuit / 2 personnes / 1 voiture) = 15 000 TSH pas super mais bon pour dépannage.
  • Entrée Selous, valable 24 heures :
    • 2 personnes = 110 USD
    • 1 nuit au Public Campsite de SERONERA pour les 2 = 60 USD
    • la voiture = 50 USD 
    • Taxe conservation : 30 USD
  • Camping Selous River Campsite - juste à l'extérieur de Selous : (1 nuit / 2 personnes / 1 voiture) = 10 USD. Bonne adresse qui peut servir de base d'expédition au Selous. 
  • Nambu Lodge - Masasi : 35 000 TZS la chambre (1 nuit / 2 personnes)
    Motel simple mais chambre avec tout le confort - eau chaude et même une clim silencieuse - Parking sécurisé. Bonne adresse si on doit rester en ville

Revenir